Le Comité de Mobilisation des Personnels de l’UPV donne rendez-vous à la communauté universitaire lundi 7 janvier à 12h sur le parvis A/B/C pour reprendre la lutte contre l’application de la loi LRU. A tous, d’ici là, une très bonne année 2oo8 - année de l’abrogation de la LRU.
Le Comité rappelle ses différentes demandes pour la rentrée universitaire :
1. Le retrait immédiat des vigiles d'une entreprise privée présents sur le Campus, parfois même dans les amphis.
2. La fin du " couvre-feu " de 19h qui tronque les cours de fin de journée et interdit les activités comme celles du théâtre
3. Le libre accès aux amphis et salles de cours sans qu’il soit besoin d’en demander l’ouverture préalable à du personnel extérieur.
4. Une plus vaste réflexion sur les maquettes, à la mesure des enjeux, alors que tout se déroule dans une urgence préjudiciable à un travail sérieux. Un groupe de travail sur les licences pourrait se mettre en place dès la rentrée en janvier.
5. La création d’un espace d'expression libre sur le site de l'UPV, avec un lien dès la page d’accueil, comme il en existe sur d'autres sites web d’universités, afin de permettre l’information de tous et la bonne tenue du débat démocratique.
6. L’accès aux listes de diffusion modérées de l’UPV (l-chens, l-iatoss, l-etudiants) afin de proposer une information pluraliste.
7. L'organisation de débats hebdomadaires, dans un espace dégagé par l’administration à cet effet afin que la communauté universitaire puisse s'informer et s'exprimer sur les réformes de l’université. (Le Comité propose ces premiers thèmes de débats : " Orientation de la recherche et économie ", " Relations entre Universités et Régions ", " Les media et les mouvements sociaux ").
8. La banalisation d’au moins une journée entièrement consacrée à la réflexion et aux débats sur ces réformes.
Le Comité s'associe à l’appel voté par la Coordination Nationale des Personnels Universitaires du 15 décembre :
La loi dite " Libertés et Responsabilités des Universités " (LRU) généralise le financement dirigiste par des fonds privés, met en concurrence les établissements, remplace les postes de fonctionnaires par des CDD et des CDI, organise la flexibilité des tâches des personnels, constitue un recul de la démocratie universitaire et encourage l’arbitraire du président d’université. On ne peut se satisfaire d’amendements dans l’application de cette loi : elle doit être abrogée !
Nous, personnels des universités rassemblés en coordination nationale le 15 décembre à Paris 8 Saint Denis, exprimons notre indignation face à la façon dont les présidents de nombreuses universités ont réagi en fermant administrativement leurs établissements. Nous condamnons également l’appel qui a été fait aux forces de police et aux sociétés de gardiennage, ainsi que la judiciarisation et toutes les formes de censure qui ont pour but d’interdire aux personnels et aux étudiants de poursuivre leur contestation de la loi dite LRU.Nous appelons les élus de toutes les instances universitaires au respect des droits d’expression, de réunion et de grève dans tous les établissements nationaux.
Nous appelons l’ensemble des élus du Conseil d’Administration à empêcher la mise en œuvre comme l’application de cette loi par tous les moyens dont ils disposent.
Nous, personnels des universités rassemblés en coordination nationale le 15 décembre à Paris 8 Saint Denis, exprimons notre indignation face à la façon dont les présidents de nombreuses universités ont réagi en fermant administrativement leurs établissements. Nous condamnons également l’appel qui a été fait aux forces de police et aux sociétés de gardiennage, ainsi que la judiciarisation et toutes les formes de censure qui ont pour but d’interdire aux personnels et aux étudiants de poursuivre leur contestation de la loi dite LRU.Nous appelons les élus de toutes les instances universitaires au respect des droits d’expression, de réunion et de grève dans tous les établissements nationaux.
Nous appelons l’ensemble des élus du Conseil d’Administration à empêcher la mise en œuvre comme l’application de cette loi par tous les moyens dont ils disposent.
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