jeudi 30 avril 2009

Les effets désastreux de la masterisation en Italie

Les effets désastreux de la masterisation en Italie

"Masterisation des concours pour l'enseignement secondaire : l'épilogue italien"
par C.Murolo - MCF Université de Provence

mercredi 29 avril 2009

APPEL DU 28 AVRIL 2009 - Non au passage en force des réformes !

APPEL DU 28 AVRIL 2009
Non au passage en force des réformes !

Malgré la désapprobation de la très grande majorité de la communauté universitaire, les nouveaux décrets (statut des enseignants-chercheurs, CNU, contrat doctoral ) viennent d’être publiés au Journal officiel le 25 avril. La réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’est en rien retirée et fait l’objet d’une commission de travail qui doit rendre ses conclusions dans la précipitation d’ici la mi-juillet à propos de la mise en place des nouveaux concours en 2011 (y compris l’agrégation désormais) et de leur adossement au master. Nous vous appelons donc à signer l’appel ci-dessous :

« Le gouvernement continue d’opposer un total mépris aux revendications portées très largement par la communauté universitaire sur les statuts des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants du premier et second degré, les suppressions de postes, le démantèlement des organismes de recherche, le contrat doctoral. Nous personnels enseignants de l’Université de Montpellier III, réunis en Assemblée générale le 28 avril 2009, appelons à la poursuite du mouvement de grève administrative (rétention des notes du premier et du second semestre, non participation aux jurys d’examens universitaires, non participation aux jurys de bac). Si le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’étaient pas retirés ou annulés d’ici le 15 juin, le gouvernement nous mettrait dans l’incapacité de valider l’année universitaire selon les modalités conformes aux usages ».

Quelques précisions sur les raisons pour lesquelles nous proposons cette modalité d’action :
- cette grève administrative est compatible avec les situations pédagogiques très différentes des enseignants pendant ces dernières semaines et permet de respecter les examens prévus fin mai - libre à nous de les aménager suivant les cas.
- si cette grève administrative continue d’être largement suivie localement et nationalement (cette initiative part de Nancy II), elle maintiendra une pression sur le gouvernement et montrera que nous exerçons nos responsabilités pédagogiques d’enseignants mais continuons à résister . Non, rien n’est réglé, mais le gouvernement doit être définitivement renvoyé à ses responsabilités à l’égard des étudiants !
- Au-delà de l’ultimatum fixé au 15 juin pour le retrait des réformes sans lequel nous refusons une validation normale de l’année universitaire, il va de soi que nous n’envisageons pas de pénaliser les étudiants, mais il sera alors toujours temps de définir collectivement une forme de validation exprimant notre résistance politique, et de la médiatiser.
- Cette démarche suppose évidemment une démarche explicative auprès des étudiants, au moins dans nos cours, mais l’idéal serait la tenue d’assemblées de département ou d’UFR. Comme au premier semestre, il faudrait le plus possible privilégier des votes collectifs sur le principe de rétention des notes.

Parce que nous ne voulons pas de l’université que préparent ces réformes, disons NON avant qu’il ne soit trop tard !

Pour signer l'appel, écrivez au comité de mobilisation (cmp.upv@univ-montp3.fr) depuis votre messagerie universitaire impérativement en indiquant votre nom et prénom, votre discipline et votre UFR.

Merci de préciser dans l'objet de votre message: "signature appel du 28 avril"

Cet appel est réservé aux personnels de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.

Les signataires de l'appel du 28 avril 2009

Pour signer cet appel, envoyez-nous un courriel depuis votre messagerie universitaire impérativement en précisant vos nom, prénom, UFR et discipline.

Merci de préciser dans l'objet de votre message
: "signature appel du 28 avril"


Amy de la Bretèque François - UFR I, Cinéma
Arrault Valérie - UFR I, Arts plastiques
Asso Annick - UFR I, Arts du spectacle
Astruc Frédéric – UFR I, Arts du spectacle
Azzopardi, Sophie - UFR II, Espagnol
Baute Maryse - UFR I, Arts du spectacle
Belmessieri Fabrice - METICE, PA2RF
Belmonte Florence - UFR II, Espagnol
Berriot-Salvadore Evelyne - UFR I, Littérature française
Blaise Marie - UFR I, Littératures comparées
Blin Thierry - UFR V, Sociologie
Bourstin Pierre - UFR II, Allemand
Bouyon Claudy - ITIC, Sciences du langage
Calladine Agnès - UFR II, Russe
Carcaud-Macaire Monique - UFR I, Arts du spectacle
Carcelen Jean-François - UFR II, Espagnol
Choukroun Jacques - UFR I, Cinéma
Ciccia Marie-Noëlle - UFR II, Portugais
Dodane Christelle - ITIC, Sciences du langage
Dreyfuss Laurence - UFR IV, AES
Dugas Guy - UFR I, Littérature comparée
Fauré Laurent - ITIC, Sciences du langage
Flacher Bruno - UFR IV, AES
Ghazal Elpida – UFR II, Grec moderne
Heyraud Ludovic - UFR II, Portugais
Klene Émilie – UFR I, Lettres Modernes
Le Bihan Loig - UFR I, Arts du spectacle
Leroux Jean-Yves - UFR IV, AES
Leroy-Viémon Brigitte - UFR V, Psychologie
Louvat-Molozay Bénédicte - UFR I, Lettres modernes
Magnot Florence - UFR I, Littérature française
Mahous Mireille - SUFCO, Anglais
Maurer Bruno - ITIC, Sciences du langage
Merchiers Dorothée – UFR II, Allemand
Myers Nicholas - UFR II, Anglais
Padovani Delphine - UFR I, Arts du spectacle
Panckhurst Rachel - ITIC, Sciences du langage
Pantez Alice – UFR II, Espagnol
Pegorari Céline - UFR II, Espagnol
Pellerin Simone - UFR II, Anglais
Perez Brigitte - UFR I, Grec ancien
Pierra Gisèle - ITIC, Sciences du langage
Portis Larry - UFR II, Etudes anglophones
Pouzoulet Christine - UFR I, Littératures comparées
Renard Josette - UFR III, Archéologie
Roure Réjane - UFR III, Archéologie
Saminadayar-Perrin Corinne – UFR I, Littérature française
Sarrazin Sophie - UFR II, Espagnol
Seguin Maria Susana – IRCL
Scheinfeigel Maxime - UFR I, Cinéma
Solomos Makis - UFR I, Musique
Soulier Catherine - UFR I, Littérature française
Thérenty Marie-Eve - UFR I, Littérature française
Thollard Patrick - UFR III, Archéologie
Tran Trung - UFR I, Lettres modernes
Triaire Sylvie - UFR I, Lettres modernes
Trias Jean-Philippe - UFR I, Arts du spectacle
Valiente Séverine - UFR II, Espagnol
Ventresque Renée - UFR I, Littérature française
Verine Bertrand - ITIC, Sciences du langage
Vienne-Guerrin Nathalie - UFR II, Anglais
Vignaux Hélène - UFR II, Espagnol
Vincenti Luc - UFR I, Philosophie
Zitomersky Joseph - UFR II, Civilisation américaine


64 signataires le 11 mai 2009

Nous, enseignants-chercheurs mobilisés, refusons de présider les jurys de bac

Pétition à signer

ADRESSE A LA PRÉSIDENTE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER III
Nous, enseignants-chercheurs mobilisés, refusons de présider les jurys de bac !


Le baccalauréat est un grade universitaire, c’est pourquoi les jurys sont OBLIGATOIREMENT présidés par un professeur des universités ou un maître de conférences nommé par le recteur sur proposition des présidents d'université. (Décret n° 93-1092 du 15 septembre 1993)

Cette année, nous demandons à la Présidente de Montpellier III qu’elle ne transmette pas nos noms au recteur pour la présidence des jurys de baccalauréat de la session 2009. Aucun jury ne doit être constitué tant que les revendications rappelées ci-dessous n’ont pas été satisfaites.
Parce que les collèges et les lycées sont, comme les établissements du 1er degré, directement menacés par le projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants :
- ce projet affaiblit le contenu disciplinaire des concours
- l’année de stage en alternance – payée ! - à l’issue du concours disparaît. Cela signifie la suppression de fait de la formation pédagogique des enseignants du secondaire et du primaire – ce qui permet à l’Etat d’économiser aux dépens des futurs enseignants et de leurs élèves chaque année plus de 10 000 postes de fonctionnaires.
- ce projet encourage le développement de la précarité au lieu de se solder par une revalorisation réelle du métier d’enseignant. En effet, tout indique que les concours disparaîtront progressivement pour laisser la place à l’inscription sur une liste d’aptitude, réservoir où les proviseurs des établissements devenus autonomes pourront piocher librement, pour recruter soit des contractuels soit des vacataires. La masterisation de la formation des enseignants est une arme de destruction massive dirigée contre les fonctionnaires.

Parce que le gouvernement s’acharne à vouloir mettre en place ces nouveaux concours dès 2010.

Parce que la suppression des postes dans le supérieur met en danger les formations dispensées, et que la « promesse » faite par François Fillon de mettre à disposition des universités des postes d’agrégés du secondaire revient à déshabiller le secondaire.

Parce qu'il est de plus en plus clair qu’un projet cohérent est mis en place de la maternelle à l’université. Or le secteur public ne peut et ne doit pas répondre aux mêmes critères que le privé car les écoles, les collèges, les lycées et les universités ne sont pas des entreprises, l’enseignement et la recherche ne sont pas des marchandises.

Parce que, en réécrivant le décret fixant le statut des enseignants-chercheurs, le gouvernement vise à faire des économies au détriment de la recherche, dans une logique de rentabilité aussi inadaptée que délétère.

Parce que ce décret ouvre la porte à un « enseigner plus pour gagner autant », parce qu’il vise à scinder la communauté universitaire et à réduire le lien entre enseignement et recherche, fondateur de l’université.

Parce qu’aucune réponse n’est apportée à des sujets aussi capitaux que le démantèlement des organismes publics de recherche, le contrat doctoral unique, la précarisation de masse des jeunes chercheurs, la pénurie des postes statutaires, les nouvelles règles budgétaires, la précarisation et l’individualisation autoritaire des carrières des agents administratifs et techniques, les inégalités induites par l’application du plan campus.

Parce que le gouvernement refuse de nous entendre et que sa seule réponse à nos revendications se résume à une opération de communication.

Depuis le 2 février, les universités sont en grève pour s’opposer à la destruction du système éducatif français et défendre l’avenir de nos enfants.

C'est pourquoi nous demandons à la Présidente de notre université de ne pas transmettre au recteur les noms d’enseignants-chercheurs qui lui sont nécessaires pour assurer la présidence des jurys de baccalauréat.

Pour soutenir la lettre qui, en reprenant le texte de cette pétition, sera adressée à la Présidente, ajoutez votre signature en écrivant au comité de mobilisation (cmp.upv@univ-montp3.fr)
depuis votre messagerie universitaire impérativement : indiquez votre nom et prénom, votre discipline et votre UFR .

Merci de préciser dans l'objet de votre message: "signature boycott jurys de bac"

Cette pétition est réservée aux personnels enseignants-chercheurs de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.

Les signataires de la pétition de boycott des jurys de bac

Pour signer cet appel, envoyez-nous un courriel depuis votre messagerie universitaire impérativement en précisant vos nom, prénom, UFR et discipline.

Merci de préciser dans l'objet de votre message : "signature boycott jurys de Bac"

Amy de la Bretèque François - UFR I, Cinéma
Astruc Frédéric – UFR I, Arts du spectacle
Belmonte Florence – UFR II, Espagnol
Berriot-Salvadore Evelyne - UFR I, Littérature française
Blaise Marie - UFR I, Littératures comparées
Bourstin Pierre - UFR II, Allemand
Bouyon Claudy - ITIC, Sciences du langage
Calladine Agnès - UFR II, Russe
Carcaud-Macaire Monique - UFR I, Arts du spectacle
Carcelen Jean-François - UFR II, Espagnol
Choukroun Jacques - UFR I, Cinéma
Ciccia Marie-Noëlle - UFR II, Portugais
Dugas Guy - UFR I, Littérature comparée
Flacher Bruno - UFR IV, AES
Ghazal Elpida – UFR II, Grec moderne
Hugot Georges - UFR III, Géographie
Lafont Suzanne - UFR I, Littérature française
Leroux Jean-Yves - UFR IV, AES
Louvat-Molozay Bénédicte - UFR I, Lettres modernes
Magnot Florence - UFR I, Littérature française
Mahous Mireille - SUFCO, Anglais
Mangeon Anthony - UFR I, Lettres modernes
Maurer Bruno - ITIC, Sciences du langage
Merchiers Dorothée – UFR II, Allemand
Munoz Marie-Christine – UFR II, Anglais
Myers Nicholas - UFR II, Anglais
Pellerin Simone - UFR II, Anglais
Perez Brigitte - UFR I, Grec ancien
Pierra Gisèle - ITIC, Sciences du langage
Pouzoulet Christine - UFR I, Littératures comparées
Renard Josette - UFR III, Archéologie
Roure Réjane - UFR III, Archéologie
Saminadayar-Perrin Corinne – UFR I, Littérature française
Sarrazin Sophie - UFR II, Espagnol
Seguin Maria Susana – IRCL
Solomos Makis - UFR I, Musique
Soulier Catherine - UFR I, Littérature française
Thérenty Marie-Eve - UFR I, Littérature française
Thollard Patrick - UFR III, Archéologie
Tran Trung - UFR I, Lettres modernes
Triaire Sylvie – UFR I, Lettres Modernes
Trias Jean-Philippe - UFR I, Arts du spectacle
Valiente Séverine – UFR II, Espagnol
Ventresque Renée - UFR I, Littérature française
Verine Bertrand - ITIC, Sciences du langage
Victorin Patricia – UFR I, Littérature française
Vienne-Guerrin Nathalie - UFR II, Anglais
Vignaux Hélène - UFR II, Espagnol
Vincenti Luc - UFR I, Philosophie


49 signataires le 11 mai 2009

Revue de presse de la "Saint-Valérie"

Midi Libre du 29 avril 2oo9 (un quart de page 2 avec article)
L'article sur le site du quotidien : http://www.midilibre.com/articles/2009/04/29/20090429-Grand-sud-Ils-ont-anti-fete-la-Sainte-Valerie-Pecresse.php5









Le Post, 28 avril 2009

mardi 28 avril 2009

AG des Personnels et Grève mardi 28 avril

Préparation de la manif ironique pro-LRU mardi 28 avril
10h30 - salle D108 (bâtiment D, 1er étage, entrée côté MDE)

AG des Personnels mardi 28 avril 2009
12h30 - Parvis des amphis A, B, C

TOUS EN GREVE LE MARDI 28 AVRIL,
JOURNEE NATIONALE
Manifestation - départ au Peyrou
14h30

Appel du 28 avril

=> Appel du 28 avril : "Non au passage en force des réformes" - signer cet appel <=
Cet appel est réservé aux personnels de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.

=> Pétition "Nous refusons de présider les jurys du bac" - signer la pétition <=
Cette pétition est réservée aux personnels enseignants-chercheurs de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.

Manifestation ironique "pro-LRU / pro-Réformes"


Manifestation ironique pour la " Sainte Valérie "


une vraie fausse manifestation "pro-LRU", "pro-réformes"
tenue stricte, kitsch, caricaturale... de rigueur !



Rendez-vous :
mardi 28 avril à 10h30, UM3, bâtiment D, salle D108
ou salle D12 (entrée par l'extérieur côté MDE)
pour la préparation
(adhésif, colle, cutter, carton, etc. bienvenus)

mardi 28 avril à 14h30, Peyrou, côté grilles
ou entre les grilles et la statue équestre pour la manif


Calquée sur le modèle des "manifs des artistes de rue de droite" ou des actions d'autres universités (voir vidéos ci-dessous) cette manifestation-happening votée en AG de l'UFR1 le 31 mars sera associée au cortège du 28 avril, jour de la Sainte Valérie, ou à son avant-garde, en fonction de notre nombre et du parcours.

Une messe en latin / français sera dite pour Sainte Valérie.


Document d'information, slogans, pancartes à télécharger


PS : apportez
- plein de cierges ou de grosses bougies
- des cravattes en quantité
- des drapeaux tricolores
- des vêtements stricts, connotés très BCBG (foulards, serre-têtes,...) ou kitsch
- des faux billets (monopoly) pour les banquiers et golden boys
- des gros cigares
- etc.

Durant le week-end, pensez déjà à vos déguisements et accessoires : puces, fripes, Emmaüs, vendeurs de médailles, de drapeaux et d'insignes militaires, locations et achat de costumes (rue du Grand St-Jean), etc.


Vidéos :


« Manif de droite » pour la fac (Paris 6, 31 mars)


Artistes de droite

lundi 27 avril 2009

La Mobilisation du 1er et 2nd degré de l'Education Nationale

Mobilisation du 1° et 2° degré: Coordination nationale de l'Ecole en danger

- Bientôt tout les organismes privés d'enseignement pourront délivrer leurs propres diplômes et ces diplômes seront reconnus par l'État.
Information divulguée sur le Canard Enchainé du 21/04/2009

http://collectif-ecole-publique-montpellier.blogspot.com/

- communiqué de presse de la 4° Coordination nationale de l'Ecole en danger du 18 avril:

http://ecole.en.resistance.free.fr/AGNATIONALES/Communiqu%e9%20de%20presse%20Ecole%20en%20Danger%2019.04.09.pdf

- fiche des différentes mobilisations par département du 1° et 2° degré:

http://ecole.en.resistance.free.fr/AGNATIONALES/fiches-mobilisation-ag-18avril09-2.pdf

- carte des écoles mobilisés de l'hérault:

http://ecole.en.resistance.free.fr/cartographie/ecoles-en-resistance-herault.htm

vendredi 24 avril 2009

3ème nuit des écoles mardi 28 avril

Les parents et enseignants du Collectif du bassin de Lunel organisent pour la 3ème édition une « NUIT DES ÉCOLES » mardi 28 avril 2009 de 17H30 à 22H, à l’école de SAUSSINES.
Vous êtes vivement conviés à participer à cette soirée, qui se veut être un 3ème temps fort d'échange convivial ouvert à tout citoyen concerné par l’avenir de notre école publique.

contact : collectif.parents.sg@free.fr

ASSEZ DES MENSONGES D’ÉTAT !

ASSEZ DES MENSONGES D’ÉTAT !
Après le mépris de Nicolas Sarkozy, celui de Valérie Pécresse puis de François Fillon.


communiqué de SLU => http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2459

"Réforme Pécresse. Les profs menacent de démissionner Examens et bac en ligne de mire."

Réforme Pécresse. Les profs menacent de démissionner Examens et bac en ligne de mire.
(Toulouse-2 ; Toulouse-3)

http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/24/596917-Reforme-Pecresse-Les-profs-menacent-de-demissionner.html

« Je me considère comme démissionnaire de mes fonctions », c'est la terrible phrase que menacent de prononcer ce matin, lors de nouvelles assemblées générales, certains enseignants des universités en lutte en France (une trentaine). Et singulièrement à Toulouse, à la fac du Mirail mais aussi de Paul-Sabatier. Souscrivant à un appel national, ils entendent ainsi, par « des démissions en cascade », apporter « une réponse massive et immédiate » au nouveau texte avancé hier par Valérie Pècresse concernant la réforme, lequel ne semble donc « aucunement satisfaire aux attentes des universitaires et des chercheurs ».
Cet appel à une hypothétique démission ne porte évidemment pas sur les fonctions d'enseignements proprement dits. Mais « sur toutes les tâches annexes, que nous effectuons dans des conditions souvent proches du bénévolat», précisent les mails que les profs se sont échangés toute la journée d'hier sur internet. Des tâches «non obligatoires », administratives, notamment, mais dont le périmètre risque bien de s'étendre à l'organisation et à la gestion des examens. C'est bien ce dernier point qui inquiète les autorités administratives, car une telle décision, si elle était prise, serait de nature à perturber encore «une difficile sortie de crise avant les vacances ». Tant pour les examens de fin d'année à l'université que pour le bac, puisque de nombreux jurys de cet examen national (premier grade de l'université) sont présidés par, justement, des enseignants du supérieur.
La question se pose donc aujourd'hui de savoir si les profs passeront vraiment à l'acte ? Et combien ils pourraient être à prendre cette grave responsabilité ?

Quelques nouvelles du front des facs mobilisées

Petit rappel ... même l'AutonomeSup demande la révision de la LRU

Il faut réviser la loi LRU !

La loi LRU, dans ses intentions, voulait apporter aux universités des libertés pour les ouvrir au monde extérieur. AutonomeSup a toujours été favorable à l’ouverture de l’université et avait donc approuvé ces intentions. Mais au lieu d’une loi de libertés pour les universités, c’était une loi de pleins pouvoirs pour les présidents qui était proposée. Nous avons alors engagé un dialogue fructueux avec le Sénat et nous avons eu le plaisir de constater que celui-ci avait voté de nombreux amendements allant dans le sens de nos propositions, mais les députés ont supprimé pratiquement tous les amendements votés par le Sénat et ont même ajouté un système électoral aussi inique qu’inefficace : vouloir imposer le système électoral des régionales à une élection (pour le Conseil d’Administration des universités) où le nombre de sièges à pourvoir est très faible (entre 5 et 7) conduit à exclure de ce Conseil de fortes minorités et à imposer un rapport de 6 élus à 1 pour des listes qui ne sont parfois séparées que par quelques voix.

C’est l’efficacité, dira-t-on, qui doit primer. Mais comme les universitaires votent en deux collèges séparés (professeurs et maîtres de conférences) et que le rapport de force électoral est souvent inversé entre les deux collèges, on a souvent constaté une situation de parité et donc de blocage entre les enseignants, ce qui a donné aux représentants des étudiants et des personnels administratifs et de service un rôle déterminant dans le choix du président.
On notera, aberration de la nouvelle loi «d’ouverture», que les personnalités extérieures à l’université ne votent pas pour l’acte majeur de l’élection du président, alors qu’elles le faisaient précédemment ! Autre résultat négatif, l’ensemble des enseignants chercheurs n’est représenté au conseil d’administration que par 7 professeurs et 7 maîtres de conférences au maximum, ce qui exclut de l’instance de décision des pans entiers de la recherche et de l’enseignement. Pourtant, l’ouverture de l’université ne pourra se faire qu’avec le plus grand nombre d’universitaires : en excluant des disciplines entières de l’instance de décision, on a découragé bien des collègues.

Et maintenant, c’est la réforme du statut universitaire qui met le feu aux poudres. Les universitaires sont attachés au caractère national de leur statut, seule garantie face à l’omnipotence des présidents. Or, conséquence de la loi LRU, le projet de décret réformant ce statut, qu’aucun syndicat d’universitaire n’a approuvé, viderait en fait ce statut de sa dimension nationale en ne laissant à l’instance nationale garante de ce statut, le Conseil National des Universités, qu’une fonction consultative. Les quelques concessions que nous venons d’arracher ne changent fondamentalement rien au fait qu’avec le nouveau décret les universitaires, dont l’indépendance est constitutionnellement garantie, deviendraient les salariés d’un patron appelé président d’université.

Cela, l’immense majorité des universitaires le rejette, d’où la situation de crise qui peut conduire à des actes d’une gravité exceptionnelle. A cela s’ajoute que la réforme des concours de recrutement des professeurs du premier et du second degré liée à une modification des masters témoigne, à côté de dispositions aberrantes, du plus grand mépris pour les formations universitaires : les nouveaux professeurs des écoles ou du secondaires devront être titulaires d’un master… mais les épreuves du concours national seront du niveau de la licence et les étudiants admissibles, mais non admis au CAPES cette année, se verraient donner automatiquement la première année de master, même s’ils n’en ont suivi aucun enseignement ? Est-ce là la considération due aux formations universitaires ? Bref, l’université est dans une crise aiguë.

Devant cette situation, le Gouvernement a trois options : s’entêter à vouloir mettre en place toutes les dispositions qui résultent de la loi LRU, et ce sera l’épreuve de force dont les étudiants et l’Université feront les frais ; faire comme dans la crise des IUT, où le Ministre a demandé, par circulaire (!) de ne pas appliquer la loi et d’en revenir à la situation antérieure, et étendre à d’autres secteurs – en particulier le statut des personnels – la non application de la loi, mais une telle situation n’est juridiquement pas tenable ; réviser la loi LRU dont on voit par les faits la nocivité. Seule cette troisième attitude ramènerait le calme dans des universités qui n’aspirent qu’à remplir, dans le respect des libertés universitaires, leur mission d’enseignement et de recherche.

Le 22-02-2009 Jean-Louis CHARLET Président d’AutonomeSup

jeudi 23 avril 2009

Le décret statut des EC au Conseil des ministres

Analyse et extrait de l'intervention de F. Fillon sur le blog de Libération => http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/04/franois-fillon.html


Le premier ministre s’est en effet contenté d’un plat copier/coller de sa ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse. Seule information : le décret sur le statut des universitaires passera aujourd’hui même en Conseil des ministres, après son examen rapide par le Conseil d’Etat hier. Ajouté aux propos de François Fillon - que l’on peut résumer ainsi : nos réformes sont acceptées par les universitaires, seule une petite minorité les récuse, elles vont permettre de payer plus universitaires et enseignants des écoles, collèges et lycées - cette décision confirme la volonté du gouvernement et de Nicolas Sarkozy de passer en force et d’imposer aux universitaires sa politique.

mercredi 22 avril 2009

Contre des réformes toujours en cours, contre l’autisme du ministère, pour l’enseignement public et la recherche, le mouvement continue partout en France !

Tous en GREVE ce mercredi 22 avril

12h : AG des personnels (rdv Parvis A-B-C)

14h : AG commune de la Maternelle a l'Université (UM2, UM3, IUT, IUFM, primaire, secondaire) – Campus Université des Sciences, bâtiment 5, amphi 5.04)

15h30 : départ en manifestation de l’UM3, jonction avec l’UM2 au tram Saint Eloi, passage par l'IUFM pour se rendre à la Préfecture. De là, constitution d'une chaîne humaine entre la Préfecture et le Rectorat.


Tract PDF => CMP_tract-22-avril

lundi 20 avril 2009

AG de ce lundi 20 avril

L'AG a décidé à l'unanimité moins une abstention un appel à la grève
pour les mercredi 22 avril et mardi 28 avril (journées nationales).

Le mercredi 22 avril assemblée générale à 12h (midi). Les Départements peuvent organiser des rencontres avec les étudiants le matin entre 10h et 12h.

Un départ de l'Université en manifestation vers le centre est prévu à 15h30/16h pour converger avec les collègues de l'UM2 à la station de tramway Saint Eloi. Si le nombre le permet, une grande chaîne humaine sera organisée de la Préfecture au Rectorat avec un moment particulier à la Comédie ou dans d'autres places centrales de Montpellier.

Lettre ouverte à Mme la ministre, par Michel Bernard, Paris-3

Madame la ministre,

Je lis dans la presse qu'au bout de onze semaines de grève dans les universités, vous vous préoccupez de ce qui va arriver aux étudiants en fin de semestre. Pour illustrer ce qu'est l'« autonomie » des universités, vous nous donnez des ordres : vous ne validerez pas « des semestres sans cours », nous devons rattraper nos enseignements, étaler les examens, utiliser les vacances de Pâques. Peut-être estimez-vous que, tout à notre mouvement, nous avions oublié « de penser aux étudiants et aux diplômes »...

Mais rassurez-vous, Madame la ministre : nous n'entendons pas « valider des semestres sans cours ». Nous sommes en grève : pas de cours, pas d'examens ; pas d'examens, pas de diplômes. Les conséquences ? Nous les connaissons autant que vous : les étudiants de cette année, victimes de votre obstination, ne pourront pas valider leur année. Ils devront redoubler l'année prochaine. Par conséquent, il nous sera impossible d'inscrire de nouveaux étudiants. Nous ne présiderons pas les jurys du baccalauréat. Quelques centaines de milliers d'étudiants et de bacheliers vont se souvenir avec émotion de votre passage au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, Madame la ministre.

Il est fini le temps des « voies de passage », des réécritures, des petits reculs, des petites astuces, des petits arrangements avec de petits syndicats. Votre mépris de notre enseignement est tel que vous ne vous êtes pas vraiment préoccupée, jusqu'à maintenant, de l'arrêt des cours dans la quasi-totalité des universités. On peut toujours rattraper, n'est-ce pas ? On peut dispenser le contenu de 13 semaines en 7 semaines, pas vrai ? Et puis ces diplômes universitaires ont tellement peu de valeur, après tout... Voilà comment vous voyez les choses, Madame la ministre : il y a eu un peu de « grogne », comme disent vos amis de TF1, et puis au final tout rentre dans l'ordre, on rallonge un peu l'année (il faut bien que ces fainéants d'enseignants-chercheurs travaillent enfin), vous faites les gros yeux et puis tout finit bien, les étudiants ont un diplôme, vaille que vaille, et votre décret passe, avec « modulation de service », « évaluation », et tout ce qui vous tient à coeur. Ouf ! On peut passer aux élections régionales. C'est que vous avez un plan de carrière à tenir.

Mais je suis désolé de vous dire que ce scénario bien huilé ne va pas pouvoir se réaliser. L'université est en grève, depuis onze semaines, jusqu'au retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, de celui qui instaure un « contrat doctoral », du projet de « mastérisation » des concours de recrutement et jusqu'à ce qu'on annule les suppressions de postes de cette année. Et c'est une grève totale, illimitée, pas l'expression vague et fiévreuse d'« inquiétudes » ou de « incompréhensions ». Il s'agit d'un conflit social, Madame la ministre, comme en Guadeloupe ou chez Continental, un conflit que vous avez si mal géré que vous avez réussi à le « radicaliser », à l'étendre et à créer la situation très grave où nous sommes aujourd'hui : il n'y aura pas d'année universitaire 2008-2009.

Vous pensez avoir isolé une « frange » d'acharnés et pouvoir la désigner à la vindicte publique ? Vous comptez sur les congés du printemps pour casser le mouvement et faire passer votre décret en catimini devant le Conseil d'Etat ? Vous croyez avoir trouvé des alliés fidèles auprès des présidents d'université et des médias serviles qui se contentent de reproduire vos communiqués ? Vous pensez, même, que la majorité présidentielle va vous soutenir jusqu'au bout ? Erreurs, Madame la ministre, erreurs lourdes de conséquences pour l'enseignement supérieur et la recherche. Le mouvement continue, il ira jusqu'au bout de sa logique. La « ronde infinie des obstinés », coeur battant et symbole de notre refus, tourne toujours, de jour et de nuit. Elle tourne avec des étudiants, des enseignants, des personnels administratifs et techniques, des bibliothécaires, des chercheurs, et même, de plus en plus, avec nos collègues du primaire, du secondaire, avec des hospitaliers.

Il paraît que vous vous « inquiétez » pour l'année universitaire, « menacée », d'après vous, si « les cours continuent à être perturbés au retour des vacances de Pâques ». Je vous le confirme : si vous ne retirez pas rapidement et clairement tous vos projets de casse de l'université, les cours continueront à être « perturbés » et l'année universitaire est bien « menacée ». 83 universités, 724 000 étudiants et leurs familles, 58 000 enseignants-chercheurs, 55 000 BIATOSS attendent vos décisions, Madame la ministre.

Michel Bernard

Professeur des universités

Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, 20 avril 2009

"(...)

La Coordination Nationale des Universités appelle le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche à se rassembler mardi 21 avril 2009 à 13h30 devant le Conseil d'Etat pour réaffirmer son opposition aux décrets contestés et à leur cadre législatif, la loi LRU.

(...)"


le texte complet, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/04/20/consei-d-etat-interpellation-de-la-coordination-nationale-de.html


AG de rentrée : lundi 20 avril à 12h30

AG de rentrée des personnels
bilan - vote des modalités d'action
Lundi 20 avril à 12h30

dimanche 19 avril 2009

Programme de rentrée


Face aux tentatives de division du mouvement,
Pour le retrait des réformes contestées,

Restons mobilisés !

Programme de rentrée à l'UPV :
  • Lundi 20 avril 12h30
(Parvis des Amphis A, B, C) : A.G. des personnels
(Bilan, vote sur les modalités d'actions, préparation de la journée de mercredi).

  • Mercredi 22 avril
Journée de mobilisation « De la maternelle à l'Université »
15h30 (UPV) : Départ de la manifestation de l'Université vers le Centre-ville (en liaison avec Montpellier 2, et les enseignants du primaire et du secondaire).

Le gouvernement, relayé par la plupart des médias, veut nous faire croire que le problème des universités est réglé.
Qu'avons-nous obtenu ? Des aménagements qui ne remettent nullement en question le principe de la modulation des services. Le report d¹un an de la mise en application d'un décret de mastérisation dont nous réclamons, depuis maintenant plus de dix semaines, le retrait pur et simple. Rien sur la suppression des postes. Rien sur le projet de contrat doctoral. Et le démantèlement de l'Université et des grands organismes de recherche se poursuit.

La mobilisation pourtant ne faiblit pas : plus de 4000 chercheurs s'engagent à ne plus effectuer d'évaluations pour l'ANR et l'AERES ; la ronde des obstinés n'en finit pas de tourner ; partout en France, sur les campus ou en ville, des actions rappellent notre détermination.
Valérie Pécresse refuse de prendre en compte nos revendications mais dit s'inquiéter des conséquences d'un mouvement dont elle est la seule responsable. Brandissant la menace du semestre blanc et des diplômes dévalorisés, elle tente de nous diviser et de discréditer nos actions.


Plus que jamais, nous devons montrer au gouvernement que nous ne sommes pas dupes et que nous ne céderons pas.







samedi 11 avril 2009

La contestation en chansons


Princess of Clèves - Paroles Paroles
by sorbonnard2009




LRU: Le Rap Universitaire
par umlvelib

Clip musical réalisé par des étudiants de Marne la Vallée pour dénoncer les dangers de la loi LRU (réforme sur l'autonomie financière des universités). Voir aussi les BD explicatives du comité de mobilisation:
http://umlvmobilise.idoo.com/LRU-01-Enseignants_ChercheursV2.pdf
http://umlvmobilise.idoo.com/LRU-02-MasterisationV2.pdf
http://umlvmobilise.idoo.com/LRU-03-Contrat_DoctoralV2.pdf
http://umlvmobilise.idoo.com/LRU-04-FondementV2.pdf

L'AERES renonce à évaluer les "masters enseignements" (communiqué, 10/4/9).


Dans un communiqué rendu public le 10 avril, l'Aeres fait valoir que seuls "9 universités, 2 Ecoles Normales Supérieures et 8 établissements privés ont déposé des dossiers", soit moins de 10% de l'offre prévisible. En conséquence du refus de la plupart des établissements de mettre en place des masters "enseignements", l'agence renonce aux évaluations des dites formations pour l'actuelle campagne.

Lire le pdf du communiqué sure le site de Fabula.

Appel de SLU du 10 avril

Jeudi 16 avril : la CPU de la dernière chance

Depuis de longs mois, l'immense majorité de la communauté universitaire, dans sa diversité associative, syndicale et politique, a fait part de son hostilité raisonnée aux projets gouvernementaux, en particulier au décret réformant le statut des universitaires et à la réforme de la formation des enseignants, mais aussi au démantèlement des organismes publics de recherche et au contrat doctoral unique. Dès le mois d'octobre, différentes instances se sont prononcées. On ne compte plus aujourd'hui les motions demandant le retrait des réformes en cours émanant des conseils de département, d'UFR ou des conseils centraux, votées le plus souvent à l'unanimité. Défenseurs résolus d'une université démocratique et collégiale, les universitaires considéraient alors que cette commune et quasi unanime expression de leurs demandes modérées allait être rapidement entendue par les ministres Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Plusieurs semaines s'écoulèrent et le silence fut leur seule réponse.

En décembre, l'annonce des dotations a agi comme un révélateur supplémentaire. Non content d'ignorer la contestation universitaire, le gouvernement affichait son mépris souverain pour l'Université, en programmant la suppression des postes et en réduisant la dotation de nombre d'universités. Des présidents d'université sentirent alors qu'ils ne pouvaient assister à ce démantèlement sans protester, pour certains, vigoureusement. Là encore, Valérie Pécresse se contenta d'expliquer que les budgets augmentaient et que l'effort du gouvernement pour l'Enseignement Supérieur se poursuivait. Elle proposa même de trouver de nouvelles sources de financement en déclarant (propos rapporté dans Le Figaro du 17 janvier 2009) : "Les universités françaises devraient s'inspirer des Anglais pour augmenter leurs ressources", par exemple en louant certains bâtiments ou certaines parties de ces derniers. Il était difficile d'exprimer de façon plus explicite une fin de non recevoir.

Sans doute le 22 janvier acheva-t-il d'ouvrir les yeux à ceux qui croyaient encore aux formes strictement légales de mobilisation. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy, avec le verbe hésitant qu'on lui connaît, affichant un souverain mépris pour la syntaxe, déclara sa profonde détestation de la Recherche française. Enfilant, avec sa régularité habituelle, les imprécisions, les chiffres mensongers et les caricatures sous couvert de bon sens, il annonçait la guerre que son gouvernement avait déclarée aux institutions publiques de recherche. Une nouvelle fois, les protestations s'accumulèrent. Une nouvelle fois, Valérie Pécresse ne répondit pas, concédant seulement que certaines phrases étaient sorties de leur contexte.

Grèves, occupations, blocages, manifestations et autres coordinations se multiplièrent à partir notamment du 2 février, jour où l'Université s'arrêtait. De vagues discussions furent menées et d'improbables modifications furent apportées à certains projets. Des promesses furent faites sur 2010 et 2011. Bref, pendant ces longues semaines, le gouvernement cherchait à s'abriter derrière de fausses concessions pour arrêter un mouvement qui apparaissait de plus en plus comme sans précédent. Sans doute pensait-il déjà aux examens...

Pendant ce temps, régulièrement, se tenaient des Conférences des Présidents d'Université. Le 18 décembre, un nouveau président des présidents fut même élu. Un seul candidat s'était présenté. Sa profession de foi affichait des convictions qui ne semblaient pas vraiment en phase avec la mobilisation. Elle qualifiait ainsi la loi LRU "d'avancée insuffisante" et parlait d'universités inscrites dans la compétition mondiale... Elle affirmait toutefois l'indépendance de la CPU c'est-à-dire que celle-ci devait "affirmer des positions fermes" et "les tenir sous la pression de l'actualité politique". Et le texte précisait qu'il faudra refuser l'imposition d'"un rythme incompatible avec le temps de la réflexion et de la concertation". Un tel courage supposait que l'association corrige certaines faiblesses, parmi lesquelles "la coupure avec les communautés" et son corollaire "des positions en assemblée générale qui seraient ensuite contredites ou ignorées" par les universités.

Depuis, la CPU, en plénière comme en formation réduite (CA ou bureau) n'a cessé d'afficher des positions molles sur la réforme de la formation des enseignants et d'accepter l'imposition d'un rythme effréné destiné à empêcher toute réflexion. Le jeudi 22 janvier, elle estimait avoir reçu des réponses à ses interrogations et demandait juste que la première année (2009/2010) soit expérimentale. Nulle référence à un moratoire, pourtant largement demandé, n'était alors faite. La surdité gouvernementale était décidemment contagieuse. Elle n'a pas cessé depuis. Le jeudi 5 mars, l'assemblée plénière constatait que "les conditions du dialogue [était] en cours de rétablissement" et apercevait des "avancées sérieuses" concernant les discussions autour du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs.

Quant à la mastérisation, la même ritournelle concernant les mesures transitoires tenait lieu de concession, alors même qu'elles accentuent une confusion dénoncée par tous pour l'an prochain. Pourtant dès le 9 février, une dizaine de présidents, dans leur Appel de la Sorbonne, avait demandé le retrait de toutes les réformes en cours. Non contents donc de ne pas entendre les universitaires, les présidents ne s'écoutaient pas eux-mêmes et s'en tenaient à la ligne gouvernementale. La récente CPU de Brest alla même encore plus loin, en demandant une reprise des cours dans "l'intérêt des étudiants ».

Cette attitude irresponsable de la CPU ne peut plus se poursuivre aujourd'hui. À l'heure où se pose avec acuité la question des examens et de la validation du second semestre, les présidents doivent enfin accepter d'exprimer, en plénière, les exigences de la communauté universitaire : le retrait du projet de décret et le retrait de la réforme de la formation des enseignants des premiers et second degrés. Il est important que la CPU affirme que les ministres ne doivent plus jouer la stratégie du pourrissement. Si elle ne le faisait pas, comment les universitaires pourraient-ils entendre, venant de présidents qui n'auraient pas été capables d'en user, des appels à la responsabilité, sinon comme une demande de capitulation pure et simple ? Au moment où Valérie Pécresse et Xavier Darcos n'hésitent pas à recourir à un chantage éhonté, alors même qu'ils sont les seuls responsables de la crise qu'ils feignent de constater, ce jeudi 16 avril, en plénière, la CPU doit clairement dire qu'elle ne conçoit plus qu'une seule issue raisonnable à ce conflit : le retrait des réformes en cours.

Certaines universités, à travers leurs assemblées générales, ont déjà voté des motions en ce sens. SLU appelle donc tous les membres de la communauté universitaire à intervenir auprès des présidents de leurs universités pour leur demander de voter en plénière, jeudi 16 avril, une résolution conforme aux revendications portées par la grande majorité de l'Université.

Les CRS empêchent une manifestation de sortir de l'Université de Strasbourg le 8 avril





jeudi 9 avril 2009

Communiqué de la 8e Coordination Nationale des universités (6 avril 2009)


Cours à l’université : pas de reprise sans le retrait des réformes contestées
Ayant pris connaissance du communiqué de Lionel Collet, président de la Conférence des Présidents d’Université, diffusé le lundi 6 avril 2009, la Coordination Nationale des Universités (CNU) réunie ce même jour tient à réaffirmer sa détermination à combattre les réformes qui menacent l’Université et la Recherche.

Le mouvement inédit initié par la communauté universitaire depuis plus de deux mois a forcé les Ministères à manoeuvrer ; mais aucune de nos revendications n’a été pour l’instant satisfaite. La durée du mouvement de grève est à imputer au seul gouvernement. Les prétendues avancées obtenues ne sont que des trompe-l’oeil et ne modifient en rien la logique des réformes. En outre, la Conférence des Présidents d’Université n’a aucune légitimité à décréter unilatéralement la reprise des cours.

La CNU appelle donc le monde de l’éducation et de la recherche à poursuivre la lutte et à mener les actions nécessaires à son amplification et à son succès, en prenant part massivement aux manifestations, de la Maternelle à l’Université, prévues notamment :
- mercredi 8 avril
- mardi 28 avril
- vendredi 1er mai.
Ce printemps 2009, l’Université et la Recherche sont dans la rue.

Mobilisation Mardi 28 avril

Mardi 28 avril
Manifestation contre la casse de l’Ecole à l’échelle Européenne, « de la Maternelle à l’Université »
14H30, Rassemblement au Peyrou
Tous et toutes ensemble contre la stratégie de Lisbonne et le processus de Bologne !

Mobilisation mardi 21 avril

•Rassemblement Interprofessionnel et Intersyndical à 14h30 devant la
Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI, Grand'Rue Jean Moulin).

•Réunion du « Collectif Unitaire de Mobilisation » de Montpellier à
18h30, amphi 5.04 (Campus Triolet, Université des Sciences).

invitation AG nationale Dijon-Chenôve (21) le 18 Avril

INVITATION à la 4ème Assemblée Générale
de la Coordination Nationale Ecole en danger
de Dijon-Chenôve

Samedi 18 avril 2009 à Chenôve (21)

Après la réussite de la mobilisation du 19 mars contre les réformes du gouvernement, le mouvement de contestation se poursuit dans la France entière et s'organise dans un grand nombre de secteurs, bien au delà de l’Éducation. La dernière Assemblée Générale de la Coordination Nationale de l'Éducation a démontré la nécessaire convergence des luttes.


Le mouvement de contestation auquel nous avons décidé de prendre part n'en est qu'à ses débuts. Il reste maintenant à intensifier cette lutte contre les réformes Darcos-Pécresse.


Il est nécessaire de faire le point sur les actions en cours, d’échanger des analyses, de coordonner massivement nos actions futures et objectifs communs, afin de pouvoir nous assurer que les efforts fournis jusqu'à maintenant ne sont pas vains et que nous continuerons notre mouvement jusqu'à l'abandon complet des réformes Darcos-Pécresse.


Les trois précédentes assemblées générales nationales de la coordination de l'éducation, qui se sont déroulées à Villeurbanne, à Paris, puis à Montpellier ont permis de travailler à la rédaction d'une liste de revendications disponible sur le site : http://www.agnationale.org


La coordination est à l'initiative de la journée nationale d'action du 02 avril, votée lors de la troisième coordination à Montpellier.


Nous invitons des personnes mandatées (enseignants, parents, lycéens, précaires, étudiants, etc) de chaque département à venir à l'assemblée générale nationale pour rendre compte des actions menées et décider des suites du mouvement. Les observateurs sont les bienvenus.


Nous vous enverrons prochainement une proposition d'ordre du jour sur laquelle les assemblées générales pourront se positionner.


Afin que cette rencontre soit une totale réussite, nous vous demandons de renseigner et de retourner le plus rapidement possible les fiches jointes :

- pour vous inscrire à l’Assemblée Générale

- pour réserver votre hébergement gratuit

- ou vous inscrire en ligne sur le site : http://www.agnationale.org/


La prochaine Assemblée Générale Nationale Dijon-Chenôve de l'Éducation se tiendra le :


Samedi 18 avril à Chenôve

Salle des fêtes de l'Hôtel de Ville

2, Place Pierre Meunier

de 9h30 à 17h00



mercredi 8 avril 2009

Rentrer dans le rang…


et les bergers nous prennent toujours pour des moutons…
ou en l'occurrence des boucs, rudes bêtes aux imposantes cornes…






Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, en réponse aux propos de Valérie Pécresse concernant les examens.




« Oui, Madame Pécresse, il est temps de vous inquiéter ! »

Après plus de deux mois d'un mouvement inédit dans les universités françaises, Valérie Pécresse daigne enfin se préoccuper des conséquences de sa politique. Elle s'inquiète des menaces qui pèsent sur les examens et la validation de l'année universitaire.

Valérie Pécresse se préoccupe de « la crédibilité de nos universités à l'étranger et de la valeur de nos diplômes ». Nous sommes heureux d'apprendre que nos universités, si médiocres, à en croire Nicolas Sarkozy, jouissent donc néanmoins d'un certain prestige et que les diplômes qu'elles délivrent ont encore quelque valeur.

Valérie Pécresse ne veut pas que soient délivrés des diplômes dévalués ? Ce sont ses réformes qui instaurent une dévaluation généralisée des diplômes en mettant notamment en place une « masterisation » des concours de recrutement d'enseignants qui réduit leur contenu disciplinaire, repousse d'un an le droit à un salaire, et menace de précariser celles et ceux qui n'auraient pas obtenu à la fois le master et le concours.


Notre ministre se demande comment, si le mouvement perdure, le caractère national des diplômes « pourrait être préservé si tous les étudiants n'ont pas bénéficié de la même formation ». C'est précisément parce que nous voulons préserver le caractère national des diplômes que nous luttons. La mise en concurrence des universités instaurée par la LRU, la création de quelques « pôles d'excellence », de diplômes « professionnels » d'entreprise et de masters d'enseignement aux contenus variables localement ne peut en effet que mettre en péril le caractère national des diplômes.

« Il est impensable de boycotter le baccalauréat », nous dit-elle. Ce qui est impensable, c'est qu'après des mois d'actions menées par l'ensemble des acteurs de l'université, notre gouvernement n'ait toujours pas écouté nos revendications, qu'il n'ait toujours pas pris la mesure de notre détermination. Valérie Pécresse agite le spectre de la pénalisation des étudiants, au sujet des diplômes de cette année, afin de pousser l'université à abandonner la grève. Nous construisons ensemble cette lutte, enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants ; c'est ensemble que nous trouverons les solutions pour qu'aucun étudiant, gréviste ou non, ne soit pénalisé.

Madame Pécresse nous parle du respect des élèves et des étudiants. Il est étonnant d'entendre parler de respect lorsque le monde de l'enseignement et de la recherche est confronté chaque jour au mépris des ministres et du Président de la République. C'est parce que nous respectons élèves et étudiants que nous luttons pour que l'université française ne repose pas sur des lois de rentabilité immédiate et pour que nos formations ne mènent pas à un avenir fait de précarité.

Elle attribue enfin la poursuite du mouvement à quelques « bandes encagoulées » et au climat de peur qui règnerait en ce moment. Lorsque nous sommes témoins des violences policières envers des grévistes pacifiques, personnels comme étudiants, nous nous demandons quel genre de climat cela peut instaurer, et qui en est responsable.


Si elle déplore les effets du mouvement, Mme Pécresse n'a plus qu'à organiser l'examen... de ses causes, cesser ses manoeuvres et retirer enfin les réformes contestées. C'est l'unique condition, non négociable, à la reprise des enseignements.


Les porte-parole de la Coordination Nationale des Universités






Réponse de la CNU aux propos de Sarkozy


«Quoique moins méprisantes dans la forme que son discours du 22 janvier, les déclarations de Nicolas Sarkozy du 7 avril 2009 révèlent la même conception mercantile de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Si, pour Nicolas Sarkozy, les études ne servent qu’à «créer de la valeur ajoutée», les universitaires en lutte continuent d’affirmer que l’université n’est pas une entreprise et que le savoir n’est pas une marchandise. Là où Nicolas Sarkozy parle de «valeur ajoutée», nous parlons de valeurs républicaines : droit à la connaissance pour tous, droit de choisir sa filière sans discrimination financière ni territoriale, droit de s’engager dans des études qui n’ont aucune rentabilité immédiate mais qui sont d’une valeur essentielle pour la société. Là où Nicolas Sarkozy parle «d’accélérer la commercialisation des brevets», nous lui opposons la nécessité, pour les générations futures, de préserver une recherche fondamentale forte et libre des dictats du marché. Quand Nicolas Sarkozy estime que l’autonomie des universités est préférable au fait de «se retrouver au ministère pour qu'on vous dise d'un bureau parisien ce qu'on doit faire », nous tenons à rappeler que les universités n’ont jamais autant reçu de directives émanant des Ministères que depuis le vote de la loi LRU (sigle qui signifie pourtant «liberté et responsabilité»).

Si Nicolas Sarkozy est de bonne foi en annonçant que «donner l'autonomie aux universités, c'est leur faire confiance», alors qu’il fasse enfin confiance à la communauté universitaire qui dénonce, dans un mouvement inédit par sa durée et son intensité, les conséquences désastreuses de ces projets de réforme. Or, la politique actuelle a conjugué, jusqu’à présent, irresponsabilité et inefficacité, autoritarisme et ignorance des problèmes posés.

Le monde de l’enseignement et de la recherche n’est pas hostile à toute réforme. Mais il conteste une logique d’économie budgétaire et de mise en concurrence systématique des institutions, des équipes et des individus, qui met en péril la création et la transmission des savoirs. A la concurrence et à la rentabilité à court terme, il préfère l’émulation, la coopération et la liberté de recherche. A l’autoritarisme et à la concentration des pouvoirs, il préfère la collégialité et le gouvernement par les pairs. Aux nommés, il préfère les élus. L’Education Nationale, de la Maternelle à l’Université, doit continuer à transmettre connaissances et culture gratuitement, sur tout le territoire, pour garantir la traduction dans les faits de nos idéaux républicains. Ce printemps 2009, pour défendre ces valeurs, le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est dans la rue.»



source libé blog







lundi 6 avril 2009

Motions votées au Congrès de l'UM2 le 3 avril 2009


MOTION 1 GENERALE
Votée lors du congrès du 3 avril 2009 de l'université Montpellier 2

Les trois conseils centraux et la présidence de l'université Montpellier 2, réunis en congrès ce vendredi 3 avril 2009, s'opposent aux dispositifs en cours :- projet de décret sur le statut des enseignants chercheurs,- réforme de la formation des enseignants,- suppression des postes 2009,- conditions de la mise en place du plan licence,- contrat doctoral en l'état actuel du projet- et démantèlement des organismes de recherche.En ce qui concerne la réforme dite de la " mastérisation " de la formation des enseignants, le congrès et la présidence demande le retrait de cette réforme et l'ouverture d'une large négociation impliquant tous les acteurs de la formation des maîtres devant conduire à une réforme consensuelle dans l'intérêt de la formation des futurs enseignants en particulier, et de l'éducation nationale en général.Les membres des trois conseils centraux et la présidence de l'université de l'UM2 refusent la mise en place des chaires organisme-université qui créent des inégalités entre les nouveaux maîtres de conférences, fragilisent le statut d'enseignant - chercheur et risquent de mettre à mal l'enseignement dans les universités.Le congrès constate aussi que l'augmentation des moyens promise par les pouvoirs publics n'a pas été observée et que les suppressions de postes pour l'année 2009 sont toujours maintenues.Le congrès de l'université Montpellier 2 qui a des liens étroits avec de nombreux organismes de recherche affirme son opposition à leur démantèlement.

Votants : 66 - Pour : 63 - Contre : 1 - Abstention : 2


MOTION 2 SUR L'ENSEMBLE DES REFORMES DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
Votée lors du congrès du 3 avril 2009 de l'université Montpellier 2

Outre les réformes qui font l'objet d'autres motions (Chaires université-organisme, réforme de la formation des enseignants, LRU, ...), le congrès demande à ce que l'ensemble de la politique gouvernementale d'Enseignement Supérieur et de Recherche soit rediscutée avec les différents acteurs concernés, après un retrait préalable des réformes en cours :- Réforme des statuts des enseignants-chercheurs, du CNU, des doctorants- Démantèlement des EPST- Suppressions de postes- Disparition du cadrage national des diplômes- Réforme de l'allocation des moyens aux formations (SYMPA)

Votants : 71 - Pour : 30 - Contre : 9 - Abstention : 28 - Refus de vote : 4


MOTION 3 POUR LE REMPLACEMENT DE LA LOI LRU
Votée lors du congrès du 3 avril 2009 de l'université Montpellier 2

Chaires inter-organismes,Masterisation de la formation des maîtres,Décret de modification du statut des EC,Repyramidage,Contrat doctoral,Démantèlement des EPST,Concentration des pouvoirs,Toutes ces mesures contre lesquelles une partie des personnels et étudiants sont mobilisés depuis plusieurs mois ont pour toile de fond la loi Liberté et Responsabilité des Universités (LRU). Aujourd'hui, il est évident que pour solutionner la crise que nous vivons, il faut s'attaquer à la source du problème : la loi LRU. L'article 51 de cette loi prévoit sa modification si son application s'avère poser des problèmes.La mobilisation de ces dernières semaines montre que c'est le cas. Par conséquent sans attendre la mise en place des compétences élargies, nous demandons la réécriture d'une loi sur l'Université en concertation avec tous les acteurs de la communauté universitaire, de l'éducation nationale et de la société civile. En tant qu'Université déclarée hors-AGCS par le conseil d'administration en 2003, nous restons conscients que la loi LRU découle du processus libéral de Bologne et souhaitons une révision de l'orientation des politiques de l'enseignement au niveau européen.

Votants : 77 - Pour : 42 - Contre : 15 - Abstention : 15 - Refus de vote : 5


MOTION 4 SUR LE PLAN REUSSIR EN LICENCE
Votée lors du congrès du 3 avril 2009 de l'université Montpellier 2

Le plan " réussir en Licence " entré en vigueur en 2008/2009 affiche l'objectif d'amener 50% d'une classe d'âge au niveau Licence en luttant contre l'échec dans les premières années. En effet, l'échec à l'université est avant tout le résultat d'un système universitaire et d'une pédagogie inadaptés. Alors que le plan prévoit entre autre un dédoublement des cours en amphi, une augmentation du volume horaire hebdomadaire (notamment en Sciences Humaines), force est de constater aujourd'hui que l'application de ce plan crée de forts dysfonctionnements. Par manque de moyens et de volonté politique, le plan " réussir en Licence " ne peut atteindre ces ambitions affichées. A cela s'ajoute un manque de moyens humains en enseignants et BIATOSS aggravé par les 900 suppressions de postes prévus en 2009, qui de fait, impose le recours à des vacataires précaires et creuse encore les inégalités entre filières et universités.Nous exigeons les moyens financiers et humains nécessaires à la réalisation des objectifs attendus.

Votants : 77 - Pour : 74 - Contre : 0 - Abstention : 1 - Refus de vote : 2

vendredi 3 avril 2009

Vidéo de la ronde universitaire à Montpellier - 2 avril 2009


Vidéo: "Ronde des obstinés", version Montpelliéraine (2'50'')
2 avril 2009


=> télécharger la vidéo au format windows media
=> télécharger la vidéo au format quicktime

L'UPV à la Ronde infinie des obstinés de Paris

Les personnels et étudiants de l'UPV mobilisés contre les mauvaises réformes que le gouvernement tente de faire passer en force étaient représentés aujourd'hui 3 mars à la "Ronde infinie des obstinés" par plusieurs enseignants-chercheurs qui, en assurant une présence de 09h30 à 13 heures, ont contribué à cette belle expression de la lutte collective et de notre entêtement infini à résister aux coups portés à l'Education nationale.

Cette contribution des personnels et étudiants de l'UPV mobilisés se renouvellera régulièrement et aussi souvent que possible. A cette fin, j'invite tous les personnels et étudiants de l'UPV qui ont la possibilité de passer à un moment où à un autre à Paris en "Place de Grève", devant l'Hôtel de ville, à me contacter ou à contacter le Comité de mobilisation de l'UPV pour organiser ensemble cette contribution régulière.

La "Ronde infinie des obstinés", lancée le lundi 23 mars à l'initiative de Paris VIII et entretenue par des étudiants, des enseignants,enseignants-chercheurs, chercheurs de tous les établissements ou encoresimples citoyens, tourne jour et nuit devant l'Hôtel de ville depuis plus de11 jours (plus de 270 heures). Outre l'expression de notre détermination inébranlable, c'est aussi un lieu de contacts entre les divers personnels mobilisés de tous les établissements et un lieu de discussion avec les passants souvent curieux et favorables au mouvement. Vous en trouverez une présentation régulièrement mise à jour sur le site suivant : http://rondeinfinie.canalblog.com/
Vous pouvez regarder la ronde tourner à toute heure sous l'oeil d'une webcam à l'adresse suivante : http://paris.webcam.en-ville.orange.fr/ville/paris/hotel-de-ville-2094.html
Par ailleurs, des "rondes des obstinés" plus ponctuelles s'organisent dans de nombreuses autres villes universitaires.
Julien Théry, UPV

la Ronde des obstinés dure depuis plus de 270 heures à Paris et se propage

...notamment à Lille : ronde sur un péage d'autoroute




Recension dans les médias et communiqués de presse de la Ronde

Communiqué CP-CNU et C3N du 3 avril 2009


Devant la gravité des menaces visant la recherche et l’enseignement supérieur, les deux principales instances d’évaluation des chercheurs et enseignants-chercheurs de notre pays, le Conseil d’administration de la Conférence permanente du Conseil national des universités et le C3N, qui réunit les responsables des 3 composantes du Comité national de la recherche scientifique, ont adopté le 2 avril 2009 le communiqué commun suivant :

=> communiqué en PDF

Charte de bonne conduite vis à vis du journal Le Monde

Proposée par Jérôme Valluy suite au traitement "faussement objectif et objectivement faux" de la contestation universitaire par le quotidien
... à diffuser très largement


1) Ne jamais acheter d'exemplaire papier d'une production provenant du quotidien *Le Monde* ;

2) Se désabonner de tout service payant, papier ou numérique, du quotidien ;

3) En cas de passage sur le site web ne jamais cliquer sur les liens commerciaux ;

4) Se désabonner de sa lettre de diffusion gratuite pour réduire l'argument commercial du nombre d'abonnés à cette lettre ;

5) Eviter de visiter le site web, afin de faire chuter les statistiques de visites dont dépend en partie la valeur des encarts publicitaires sur le site.

6) Ne pas diffuser sur les blogs, les forums et les listes de diffusion ou de discussions des liens hypertextes ou d'adresses d'URL conduisant au site web (rediffuser, si nécessaire, les articles par copier-coller intégral mais sans liens ou adresses) ;

7) Ne dupliquer aucun article provenant du quotidien *Le Monde* dans les instruments pédagogiques ; éviter de conseiller ces références aux élèves et étudiants.

8) Eviter de citer les articles du quotidien *Le Monde* en références bibliographiques dans les travaux de recherche ;

9) Multiplier les analyses sociologiques critiques des choix d'agenda, de cadrage et de couverture qui fassent apparaître la partialité du journal. A défaut, lire par exemple celles de l'observatoire des médias Acrimed : http://www.acrimed.org/article3102.html

10) Corriger systématiquement, dans les écrits et les paroles, cette croyances encore présente sur la page de Wikipedia - "*D'une façon générale, sa ligne éditoriale lorgne plutôt vers le centre-gauche*." - en expliquant que cette impression provient d'un léger strabisme mais que la ligne aujourd'hui regarde franchement à droite.

11) En raison des risques de confusion liés à ce strabisme, rechercher les sources ou les exemples de positions conservatrices ou réactionnaires, lorsque cela est nécessaire pour une analyse, une illustration ou une présentation contradictoire, plutôt dans *Le Figaro* (qui ne trompe personne) que dans *Le Monde.*

12) Eviter d'envoyer des propositions de tribunes pleines de raison, d'humanisme et de bon sens à ce journal ; essayer d'abord dans les autres quotidiens.

13) Soutenir systématiquement les quotidiens *Libération, Médiapart, Rue89, L'Humanité* : * acheter ces journaux ; * s'y abonner ; * s'abonner à leurs lettres de diffusion gratuite ; * visiter fréquemment leurs sites web ; * cliquer le plus souvent possible sur les encarts publicitaires ; * rediffuser sur les listes des diffusion/discussion leurs articles avec les liens pointant vers leurs sites ; * insérer systématiquement des liens hypertextes dans les blogs en direction de ces journaux ; * multiplier leur présentation aux élèves et étudiants et les faire travailler sur ces articles ; * multiplier les références bibliographiques à ces journaux ; etc...