APPEL DU 28 AVRIL 2009
Non au passage en force des réformes !
Non au passage en force des réformes !
Malgré la désapprobation de la très grande majorité de la communauté universitaire, les nouveaux décrets (statut des enseignants-chercheurs, CNU, contrat doctoral ) viennent d’être publiés au Journal officiel le 25 avril. La réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’est en rien retirée et fait l’objet d’une commission de travail qui doit rendre ses conclusions dans la précipitation d’ici la mi-juillet à propos de la mise en place des nouveaux concours en 2011 (y compris l’agrégation désormais) et de leur adossement au master. Nous vous appelons donc à signer l’appel ci-dessous :
« Le gouvernement continue d’opposer un total mépris aux revendications portées très largement par la communauté universitaire sur les statuts des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants du premier et second degré, les suppressions de postes, le démantèlement des organismes de recherche, le contrat doctoral. Nous personnels enseignants de l’Université de Montpellier III, réunis en Assemblée générale le 28 avril 2009, appelons à la poursuite du mouvement de grève administrative (rétention des notes du premier et du second semestre, non participation aux jurys d’examens universitaires, non participation aux jurys de bac). Si le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’étaient pas retirés ou annulés d’ici le 15 juin, le gouvernement nous mettrait dans l’incapacité de valider l’année universitaire selon les modalités conformes aux usages ».
Quelques précisions sur les raisons pour lesquelles nous proposons cette modalité d’action :
- cette grève administrative est compatible avec les situations pédagogiques très différentes des enseignants pendant ces dernières semaines et permet de respecter les examens prévus fin mai - libre à nous de les aménager suivant les cas.
- si cette grève administrative continue d’être largement suivie localement et nationalement (cette initiative part de Nancy II), elle maintiendra une pression sur le gouvernement et montrera que nous exerçons nos responsabilités pédagogiques d’enseignants mais continuons à résister . Non, rien n’est réglé, mais le gouvernement doit être définitivement renvoyé à ses responsabilités à l’égard des étudiants !
- Au-delà de l’ultimatum fixé au 15 juin pour le retrait des réformes sans lequel nous refusons une validation normale de l’année universitaire, il va de soi que nous n’envisageons pas de pénaliser les étudiants, mais il sera alors toujours temps de définir collectivement une forme de validation exprimant notre résistance politique, et de la médiatiser.
- Cette démarche suppose évidemment une démarche explicative auprès des étudiants, au moins dans nos cours, mais l’idéal serait la tenue d’assemblées de département ou d’UFR. Comme au premier semestre, il faudrait le plus possible privilégier des votes collectifs sur le principe de rétention des notes.
Parce que nous ne voulons pas de l’université que préparent ces réformes, disons NON avant qu’il ne soit trop tard !
Pour signer l'appel, écrivez au comité de mobilisation (cmp.upv@univ-montp3.fr) depuis votre messagerie universitaire impérativement en indiquant votre nom et prénom, votre discipline et votre UFR.
Merci de préciser dans l'objet de votre message: "signature appel du 28 avril"
Cet appel est réservé aux personnels de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.
« Le gouvernement continue d’opposer un total mépris aux revendications portées très largement par la communauté universitaire sur les statuts des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants du premier et second degré, les suppressions de postes, le démantèlement des organismes de recherche, le contrat doctoral. Nous personnels enseignants de l’Université de Montpellier III, réunis en Assemblée générale le 28 avril 2009, appelons à la poursuite du mouvement de grève administrative (rétention des notes du premier et du second semestre, non participation aux jurys d’examens universitaires, non participation aux jurys de bac). Si le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’étaient pas retirés ou annulés d’ici le 15 juin, le gouvernement nous mettrait dans l’incapacité de valider l’année universitaire selon les modalités conformes aux usages ».
Quelques précisions sur les raisons pour lesquelles nous proposons cette modalité d’action :
- cette grève administrative est compatible avec les situations pédagogiques très différentes des enseignants pendant ces dernières semaines et permet de respecter les examens prévus fin mai - libre à nous de les aménager suivant les cas.
- si cette grève administrative continue d’être largement suivie localement et nationalement (cette initiative part de Nancy II), elle maintiendra une pression sur le gouvernement et montrera que nous exerçons nos responsabilités pédagogiques d’enseignants mais continuons à résister . Non, rien n’est réglé, mais le gouvernement doit être définitivement renvoyé à ses responsabilités à l’égard des étudiants !
- Au-delà de l’ultimatum fixé au 15 juin pour le retrait des réformes sans lequel nous refusons une validation normale de l’année universitaire, il va de soi que nous n’envisageons pas de pénaliser les étudiants, mais il sera alors toujours temps de définir collectivement une forme de validation exprimant notre résistance politique, et de la médiatiser.
- Cette démarche suppose évidemment une démarche explicative auprès des étudiants, au moins dans nos cours, mais l’idéal serait la tenue d’assemblées de département ou d’UFR. Comme au premier semestre, il faudrait le plus possible privilégier des votes collectifs sur le principe de rétention des notes.
Parce que nous ne voulons pas de l’université que préparent ces réformes, disons NON avant qu’il ne soit trop tard !
Pour signer l'appel, écrivez au comité de mobilisation (cmp.upv@univ-montp3.fr) depuis votre messagerie universitaire impérativement en indiquant votre nom et prénom, votre discipline et votre UFR.
Merci de préciser dans l'objet de votre message: "signature appel du 28 avril"
Cet appel est réservé aux personnels de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 exclusivement.