samedi 31 janvier 2009

Communiqué de presse de la coordination nationale des universités


Les responsables de l'organisation de la deuxième réunion de la coordination nationale des universités rappellent

1. que la prochaine réunion aura lieu en Sorbonne le lundi 2 février à partir de 14h dans l'amphi Descartes (Université Paris 4). Elle rassemblera la presque totalité des universités françaises.

2. que cette réunion prendra acte de la réponse ou de l'absence de réponse apportée par la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à la demande, formulée dans les motions votées le 22 janvier, d'un retrait sans préalable du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et de la réforme en cours de la formation et du recrutement des enseignants

3. qu'au cas où ce retrait ne serait pas effectif, prendra effet à compter du 2 février l'appel à ce que les " les universités et les laboratoires s'arrêtent " dans le cadre d'une grève reconductible et illimitée

4. que le refus de ces deux projets de " réforme " s'inscrit dans le refus d'une politique générale qui conduit à la paupérisation des universités et des laboratoires de recherche, au démantèlement des grands organismes et au développement d'une précarisation généralisée

5. qu'une conférence de presse aura lieu en Sorbonne le lundi 2 février à 18h après la tenue de l'assemblée générale afin d?annoncer les décisions de la coordination nationale

Les organisateurs de la deuxième réunion de la coordination nationale appellent tous les enseignants-chercheurs, chercheurs, membres du personnel de l'enseignement supérieur et de la recherche à manifester symboliquement le 2 février l'arrêt des universités et des laboratoires par des manifestations symboliques fortes, à l'exemple d'un freezing de 10 minutes, dans un lieu public, à la même heure, 12h, et dans toutes les villes de France.

Motion de la CP/CNU votée le 26 janvier

Chers collègues,

La session plénière du CNU vient de se terminer. Je vous prie de bien vouloir trouver dans ce message :

1. Le texte de la motion que nous avons voté à l'unanimité, le 28 janvier.
2. Le texte de la motion votée par la CP/CNU, le 26 janvier.
3. La copie d'un article du journal /Le Monde/, en date du 31 janvier.

Serge BRUNET
Professeur d'histoire moderne.
Vice-président de la 22ème section du CNU



Le 29 janvier, plus des deux tiers des membres de la 22ème section du CNU ont participé, derrière leur banderole, à la manifestation intersyndicale nationale afin de réclamer l'abrogation du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs. Ils étaient accompagnés de très nombreux collègues appartenant aux nombreuses universités et établissements d'enseignement supérieur et de recherche représentés dans le cortège.
La signification de notre présence au sein de cette manifestation est donnée par la résolution que nous avons prise le 28 janvier par un vote unanime. Je vous en donne copie, en vous priant de la diffuser le plus largement possible dans vos UFR et vos universités, auprès de vos organisations syndicales et auprès de l'ensemble des collègues concernés.


- Résolution de la 22ème section du Conseil National des Universités -

Les membres de la 22ème section du CNU, jugeant inacceptables la méthode de la réforme en cours et les dispositions qu'elle prévoit, décident la rétention administrative des résultats des qualifications des enseignants-chercheurs jusqu'à la réunion de la seconde session qui leur a été imposée. Ils rejoignent le mouvement national de protestation du jeudi 29 janvier 2009.

Ils demandent :

Le retrait du projet actuel de décret modifiant celui du 6 juin 1984 (n°84-431) fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs. Ce projet crée les conditions propices à des décisions locales arbitraires qui accentueront les inégalités et les tensions entre personnels, disciplines et établissements, au détriment de la recherche scientifique et de la formation des étudiants ; il revient sur l'une des dimensions fondamentales de notre métier, consistant à élaborer à partir de nos activités de recherche nos enseignements, dont le volume horaire ne saurait en aucun cas excéder le niveau actuel ; il réduit l'autonomie des enseignants-chercheurs par rapport aux instances administratives et remet gravement en cause le caractère collégial de l'Université, garant des libertés académiques et de l'indépendance scientifique.
La reconnaissance du rôle du CNU, seule instance nationale d'évaluation représentative des enseignants-chercheurs : le CNU ne saurait se réduire à une simple instance consultative ou de recours.
En conséquence, les membres de la 22ème section exigent que soient respectés les principes et dispositions suivants :

1. que la moitié du contingent annuel des promotions demeure de la compétence exclusive du CNU .
2. que les avis conformes du CNU en matière d'évaluation, de gestion des carrières et de promotion sur la base de critères scientifiques aient un caractère contraignant vis-à-vis des instances administratives compétentes ;
3. qu'une part significative du contingent annuel des primes d'excellence scientifique soit attribuée par le CNU ;
4. que le CNU soit doté des moyens collectifs et individuels nécessaires à ses missions.

Motion votée à l'unanimité des membres de la 22ème section, le 28 janvier 2009.



- Déclaration de l'Assemblée générale de la Conférence permanente du
Conseil national des universités du 26 janvier 2009 -



L'Assemblée générale de la CP-CNU demande :
- le retrait du projet actuel de décret modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs ;

- la réouverture de négociations avec toutes les instances et organisations représentatives de la communauté universitaire portant conjointement sur le décret statutaire et sur le décret CNU.


Vote : 54 pour, 1 contre.


L'Assemblée générale de la CP-CNU considère que le projet de décret :

- remet en cause le cadre statutaire national des enseignants-chercheurs. Il crée les conditions propices à des décisions locales arbitraires qui risqueraient d'accentuer les inégalités entre personnels, disciplines (en particulier celles à faibles effectifs), formations et établissements, au détriment de l'intérêt scientifique et des étudiants ;

- revient sur l'une des dimensions fondamentales du métier des enseignants du supérieur consistant à élaborer leurs enseignements à partir de leurs travaux de recherche ;

- réduit l'autonomie de la fonction scientifique par rapport à la fonction administrative et remet ainsi en cause les libertés académiques et l'indépendance scientifique.



L'Assemblée générale de la CP-CNU demande :

- que l'ensemble des missions confiées aux enseignants-chercheurs soit pris en compte dans le service annuel de 1607 heures, et que pour garantir l'équilibre entre les activités d'enseignement et de recherche, le service statutaire d'enseignement ne puisse excéder son niveau actuel de 192 h équivalent TD ;

- que le CNU exerce un rôle décisionnel au niveau national en matière de promotions, de primes, de congés pour recherche et de qualification de l'ensemble des enseignants-chercheurs et ne soit pas réduit à une simple instance consultative d'évaluation ou de recours ;

- que le CNU soit renforcé dans son rôle d'instance nationale paritaire et disciplinaire, majoritairement élue, de qualification et de gestion des carrières, garantie d'une véritable représentation des enseignants-chercheurs, transparente, indépendante et démocratique.

Vote : 54 pour (unanimité)



L'assemblée générale discute des moyens complémentaires d'actions et soutient la proposition émanant de plusieurs sections visant à ne pas transmettre au ministère les résultats de la session complémentaire de qualification

Vote : 21 pour, 8 abstentions, et 1 contre



Alors que la 22ème section du CNU achevait sa session plénière, le 30 janvier, que Mme Valérie Pécresse, n'avait toujours pas envoyé auprès du Conseil d'Etat le texte du projet de loi sur la modification de notre statut d'enseignants-chercheurs, nous laissant espérer son retrait, et que M. Nicolas Sarkozy, annonçait, à la suite de la grande manifestation de jeudi, dans un communiqué laconique qu'il comprenait "l'inquiétude légitime" des salariés, voici ce que publiait le journal Le Monde, du samedi 31 janvier :

"Universités : Le décret sur le statut des enseignants-chercheurs au Conseil d'Etat.
Le décret qui réforme le statut des enseignants-chercheurs devait être envoyé au Conseil d'Etat, vendredi 30 janvier. Sur la modulation du service entre enseignements et recherche, le gouvernement apporte une précision destinée à rassurer la communauté universitaire. Un professeur bien évalué ne pourra pas se voir attribuer un service d'enseignement supérieur au service de référence de 128 heures de cours magistraux ou de 192 heures de travaux dirigés annuels. Par ailleurs, les présidents d'université perdent une partie du pouvoir qui leur avait été donné dans la première mouture du texte en matière de promotion des enseignants. Ils n'auront plus la main sur la totalité des avancements."


Je vous laisser juger de la manière dont les enseignants-chercheurs, personnels et étudiants des universités françaises ont été traités.



Serge BRUNET
Professeur d'histoire moderne.
Vice-président de la 22ème section du CNU

vendredi 30 janvier 2009

Motion du département de philosophie de l'université Montpellier 3






Motion du Département de Philosophie :




L'assemblée des enseignants du département de philosophie de
l'Université de Montpellier III, prenant acte de ce qu'aucune
réponse n'a été apportée par le gouvernement aux appels de la
communauté universitaire en faveur du retrait de la circulaire
relative à la "mastérisation" des concours et du projet inique de
réforme du statut des enseignants-chercheurs, exprime, à la majorité
absolue, son soutien au mouvement général de contestation de ces
réformes. Par conséquent, cette assemblée des enseignants a décidé :

- de s'associer à l'appel à la grève reconductible de la
coordination nationale des universités et de S.L.U., et sera en
grève le lundi 2 février,
- la non remontée des notes,
- la grève de toutes les fonctions administratives assumées par les
enseignants du département.



Jean-Luc Périllié
Maître de Conférences en philosophie
Directeur du Département de Philosophie
Université Paul Valéry, Montpellier III

jeudi 29 janvier 2009

Les services publics jeudi 29 janvier


RESOLUTIONS ISSUES DE L'AG DES PERSONNELS DU MERCREDI 28 JANVIER


Alors qu'un mouvement d'ampleur se développe dans l'ensemble des universités françaises pour lutter contre les réformes du gouvernement ; que pour la 1ere fois une coordination nationale des personnels appelle à l'arrêt du fonctionnement des universités à partir du 2 février ; alors que les personnels et nombreux départements de notre université se sont engagés dans une grève administrative (rétention des notes, non remise des maquettes de master enseignement), l'AG des personnels du mercredi 28 janvier, demande à la Présidente qu'une journée banalisée soit organisée le mardi 3 février de manière à :
- organiser un large débat entre collègues, enseignants et Biatoss sur la nature des projets en cours et les menaces qui pèsent sur le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche
- décider des suites à donner à notre action.

Un comité de mobilisation soutenu par la CGT et le Snesup-Fsu a été élu lors de cette assemblée générale.

Elle a également mandaté une déléguée pour participer à la coordination nationale du 2 février à Paris Sorbonne.

Elle appelle les personnels de l'Université Paul Valéry à rejoindre le cortège enseignement supérieur et recherche (départ à 13H30 au rond point tram St Eloi et 14H30 rue Pitot/Peyrou) pour la manifestation de ce jour.

mardi 27 janvier 2009

Communiqué intersyndical Enseignement Supérieur Recherche pour la grève du 29 janvier



Enseignement Supérieur-Recherche :Ne nous laissons pas faire !
Agissons ensemble!


Les protestations continuent de s'étendre et de monter en puissance contre la volonté du gouvernement d'imposer sans négociations ses "réformes" dans les universités et les organismes de recherche. Les dotations budgétaires des établissements, la situation de l'emploi, les projets sur les carrières, la réforme dite de « mastérisation » de la formation des enseignants créent un profond mécontentement.
Sur les thèmes cités, les organisations signataires appellent les personnels et les étudiants à tenir des: assemblées générales pour décider des actions locales (motions, pétitions, prise de positions de conseils, grèves administratives, reports de rentrée, actions spectaculaires, etc).


Après la réussite de la journée du 20 de l’enseignement supérieur et de la recherche, les organisations signataires appellent les personnels et les étudiants à participer à la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 29 janvier

- Service Public : Pour le retrait des "réformes" gouvernementales en cours: statut des enseignants-chercheurs, formation des enseignants, devenir des organismes et de leurs personnels, etc... Un débat approfondi et des négociations avec tous les intéressés sont nécessaires.
- Emploi : Pour un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les organismes, pour des moyens permettant aux établissements d'assurer leurs missions et contre la précarité.
- Pouvoir d’achat : Pour une revalorisation de toutes les carrières et l'amélioration des salaires, contre les primes à la tête du client, pour une politique ambitieuse pour la vie étudiante.

A MONTPELLIER - MANIFESTATION A 14H30 au PEYROU

Signataires: FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP) – CGT (SNTRS, Ferc’Sup, CGT INRA) – Solidaires (Sud Recherche EPST – Sud Education – Sud Etudiant) – SLR – SLU - UNEF


AG de la Conférence Permanente du Conseil National des Universités


Ce lundi 26 janvier, la Conférence Permanente du Conseil National desUniversités (CP-CNU), réunie en assemblée générale, s'est unanimement prononcée pour le retrait du projet de décret portant sur les statuts des enseignants-chercheurs.

L'assemblée générale de la CP-CNU demande :
* le retrait du projet actuel de décret modifiant le statut desenseignants-chercheurs ;
* la ré-ouverture de négociations avec toutes les instances et organisationsreprésentatives de la communauté universitaire portant conjointement sur le décret statutaire et sur le décret CNU.
(Voté à l'unanimité moins 1 vote contre)

L'assemblée générale de la CP-CNU considère que le projet de décret :
* remet en cause le cadre statutaire national des enseignants-chercheurs. Il crée les conditions propices à des décisions locales arbitraires qui risqueraient d’accentuer les inégalités entre personnels, disciplines (en particulier celles à faibles effectifs), formations et établissements, au détriment de l’intérêt scientifique et des étudiants ;
* revient sur l?une des dimensions fondamentales du métier des enseignants du supérieur consistant à élaborer leurs enseignements à partir de leurs travaux de recherche ;
* réduit l'autonomie de la fonction scientifique par rapport à la fonction administrative et remet ainsi en cause les libertés académiques et l'indépendance scientifique.

L'assemblée générale de la CP-CNU demande :
* que l'ensemble des missions confiées aux enseignants-chercheurs soit pris en compte dans le service annuel de 1607 heures, et que pour garantir l’équilibre entre les activités d'enseignement et de recherche, le servicestatutaire d?enseignement ne puisse excéder son niveau actuel de 192 h équivalent TD ;
* que le CNU exerce un rôle décisionnel au niveau national en matière de promotions, de primes, de congés pour recherche et de qualification del ’ensemble des enseignants-chercheurs et ne soit pas réduit à une simple instance consultative d’évaluation ou de recours ;
* que le CNU soit renforcé dans son rôle d?instance nationale paritaire et disciplinaire, majoritairement élue, de qualification et de gestion des carrières, garantie d’une véritable représentation desenseignants-chercheurs, transparente, indépendante et démocratique.
(Voté à l'unanimité)

lundi 26 janvier 2009

Communiqué de la CAN du SNESup du 22/01/2009


La ministre et le gouvernement s’acharnent
dans le sabotage des universités et de la recherche

Le SNESUP appelle à une nouvelle phase nationale et continue des actions de grève.
Le gouvernement refuse d’entendre les universitaires et chercheurs.
  • Plus de 20 000 d’entre eux (et deux tiers des présidents élus des sections du CNU) refusent l’atomisation du statut national des enseignants-chercheurs, garant des libertés scientifiques, assurant partout et dans toutes les disciplines l’articulation enseignement-recherche qui est le cœur de l’enseignement supérieur et qui nourrit la formation des étudiants. A l’inverse les collègues entendent faire reconnaître toutes leurs activités au service de l’avancée des connaissances dans la diversité des méthodes des champs disciplinaires et dans les aspects multiformes de la formation et du suivi des étudiants ainsi que dans le partage collégial de toutes les responsabilités mutualisées au sein des établissements et dans la société. Ils refusent à la fois une conception punitive de l’enseignement comme l’alourdissement de cette part de leur activité, induite par la modulation des services. Ils exigent le maintien du CNU dans son rôle de gestion nationale des carrières.
  • Plus de 70 universités (sur 85) par des votes de leurs conseils centraux, pourtant affaiblis par la loi LRU, contestent les lourdes modifications envisagées pour la formation et le recrutement des enseignants du premier et du second degrés.
  • Partout, dans les établissements, au CNESER, dans la rue avec les étudiants, s’exprime la nécessité de recruter sur des emplois statutaires les enseignants, les chercheurs, les personnels techniques et administratifs requis pour assurer un service public de qualité. La suspension immédiate des 1030 suppressions d’emplois prévues au budget 2009 dans les universités et la recherche en est le premier pas, pour lutter contre un développement programmé de la précarité.
Le développement de l'action partout en France sur ces revendications, le succès des mobilisations du 20 janvier, l’adhésion forte des collègues à la grève administrative qui passe par la rétention des notes d’examens (et de partiels) conduisant à différer la tenue des jurys, est exceptionnel. Le SNESUP exige l’annulation des actuels dispositifs " masterisation " et la négociation globale de la formation des maîtres (concours et masters). L’exigence du maintien des formes actuelles et d’un volume d’emplois élevé pour les concours 2010, le respect des IUFM –missions et personnels- se renforce du refus de transmettre les maquettes.
Le SNESUP exige le retrait du décret qui casse le statut des enseignants-chercheurs.
Le SNESUP appelle à passer de cette phase de grève administrative à la grève à partir du lundi 26 janvier, avec l'objectif de paralyser les universités, tous les établissements d’enseignements supérieur et de recherche le jeudi 29 et au-delà selon les réponses apportées par le gouvernement.
Conscient de la gravité de cette bataille menée pour empêcher une régression féodale de la recherche et de l’enseignement supérieur, la CAN du SNESUP mandate une délégation de sa direction nationale et des responsables de l'activité militante SNESUP dans les établissements pour se rendre dès 11 heures à la coordination dont elle a contribué à assurer le rayonnement.
L’engagement du SNESUP dans cette phase nouvelle de l'action pour le service public d’enseignement supérieur et de recherche, appelle la participation active de tous les adhérents. Plus que jamais les voies démocratiques pour l’élaboration locales des dispositifs et calendriers d’action sont garantes de l’unité exceptionnelle de la communauté universitaire. Au cœur de ce mouvement majeur, les orientations syndicales du SNESUP ancrées dans les réalités de nos métiers, doivent être amplifiées : l’adhésion au syndicat en est un élément essentiel.

La commission administrative nationale du SNESUP
réunie le 22 janvier 2009
où étaient représentés 43 établissements universitaires



Le 2 février 2009 l'université s'arrête



La coordination nationale des universités
a réuni le 22 janvier 2009 des délégués provenant de
quarante six universités.
Elle a voté les motions suivantes :



Motion n°1 :

La coordination nationale réunie ce jeudi 22 janvier 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois, exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les mobilisations en cours.

Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable :

1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs

2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré

l’université française se mettra en grève totale, reconductible et illimitée : le 2 février 2009 l’université s’arrête.

Unanimité moins 3 voix contre

___________

Motion n°2 :

La coordination nationale a également voté l’appel immédiat à la rétention des notes, la non transmission des maquettes de formation des enseignants du premier et du second cycle et le soutien aux mouvements de grève qui ont déjà commencé ainsi que l’appel au renforcement de la mobilisation dans tous les établissements.




- 220 personnes ont participé à cette première rencontre de la coordination nationale.

- Les représentants nationaux de la plupart des syndicats étaient présents.

Étaient représentées :

Université de Bordeaux 3
Université de Bourgogne
Université de Clermont Ferrand II
Université de Caen
Université d’Evry
Université de Franche-comté
Université du Havre
Université de Lille 1
Université de Lille 2
Université de Lyon 1
Université de Lyon 2
Université de Lyon 3
Université Paris 1
Université Paris 3
Université Paris 4
Université Paris 5
Université Paris 6
Université Paris 7
Université Paris 8
Université Paris 10
Université Paris 11
Université Paris 12
Université Paris 13
Université de Paris Ouest Nanterre
Université du Maine (le Mans)
Université de Marne-la-Vallée Paris-Est
Université Montpellier 3
Université de Nantes
Université d’Orléans
Université de Picardie
Université de Poitiers
Université de Provence
Université de Toulouse 1
Université de Toulouse 2
Université de Toulouse 3
Université de Tours
Université de Rennes 1
Université de Rennes 2
Université de Reims
Université de Rouen
Université de Saint-Étienne
Université de Strasbourg
Université Technologique de Compiègne
Université Versailles St Quentin
EHESS
Ecole Normale Supérieure

ASSOCIATIONS (7)

Collectif pour la Défense de l'Université
Qualité de la Science Française (QSF)
Collectif des enseignants précaires
Défense de l’université (majoritairement juristes)
SAGES (PRAG, professeurs ENSAM et PRCE)
Sauvons l’Université (SLU)
Sauvons la Recherche (SLR)


SOCIETES SAVANTES (3)

Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC)
Sociétés Française des Seiziémistes (SFDES)
Société Française d'Etude du XVIIIe

dimanche 25 janvier 2009

Mobilisation à l'EHESS


En lutte contre le processus de destruction du service public
de la recherche
et de l'enseignement supérieur



Cher-e-s collègues,

Le collectif Sauvons la Recherche et l'Université (SLRU)-EHESS vous invite à participer à la lutte contre le processus de destruction du service public de la recherche et de l'enseignement supérieur, processus qui, à en croire les propos du Président de la République en date du 22 janvier, ne fait que commencer.

Le collectif SLRU-EHESS exprime son plein accord avec les objectifs définis par la coordination nationale des universités réunie à Paris le 21 janvier :

retrait du projet de nouveau statut des enseignants-chercheurs et de la réforme des concours des enseignants du secondaire (Capes et agrégation). A ce titre, il soutient l'appel à la grève nationale et illimitée des universités à partir du 2 février.

Nous appelons tous les membres des centres de l'Ecole à entrer au plus vite dans le mouvement de résistance contre l'entreprise d'abaissement et de soumission de la recherche et de l'enseignement supérieur. La création d'un rapport de forces au niveau national, à partir d'un ancrage fort dans la diversité des institutions d'enseignement et de recherche est urgente. C'est pourquoi le collectif SLRU-EHESS appelle à ouvrir la discussion dans notre propre établissement, en commençant par la mise en discussion, puis le vote, dans les instances, les formations d'enseignement et les centres, de la motion qui a été diffusée dans un mail précédent. Malgré ses spécificités, l'EHESS est concernée par cette politique déterminée, dont les conséquences délétères toucheront à la fois nos partenaires, universités et CNRS, nos étudiants (moins nombreux du fait de la création des masters professionnels pour les futurs enseignants), et l'ensemble du paysage académique en s'attaquant en premier lieu à ce qui est notre raison d'être, la liberté de la recherche.

Sans attendre le 2 février, dès ce lundi 26 janvier, la perspective d'une mobilisation forte doit être l'occasion pour l'ensemble des enseignants et étudiants de l'EHESS, de débattre des réformes en cours et d'exprimer leur opposition. Aussi le collectif SLRU-EHESS encourage à faire entrer le mouvement de contestation dans les séminaires et les cours. La situation est suffisamment grave pour que la grève soit effective chaque fois que les intéressés le jugeront opportun.

pour le collectif SLRU-EHESS,
Francis Chateauraynaud

Le CNRS devrait disparaître en 2009

Cette fois, N Sarkozy l'a clairement annoncé : le CNRS doit être très
prochainement transformé en agence de moyens, autrement dit il ne gèrera
plus ni les labos (ou un nombre très réduit, en physique), ni les
personnels. On ne sait pas comment les multiples agences de moyens se
débrouilleront entre elles (ANR, CNRS nouveau, Institut des Siences du
vivant). Souk garanti. En tous cas le CNRS nouveau n'aura plus rien à
voir avec le précédent. Il ne gardera que le nom. Le CNRS que nous
connaissons sera mort.

Si vous êtes pressés, lisez le compte-rendu qu'en a fait Sylvestre Huet
(Libération) sur son blog :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/01/nicolas-sarkozy.html

Pour juger sur pièces, vous trouverez sur ce blog le lien sur le
discours de Sarkozy.

Il y dit avec une grande violence le mépris qu'il éprouve pour le CNRS,
cette institution dépassée, qui date de la guerre, qui a décidé de ne
plus réfléchir sur sa pertinence depuis 1980, qui a la prétention
grotesque de se juger elle-même. Le jugement de scientifiques par leurs
pairs, dans des commissions, il considère cela comme une aberration ! Il
faut des non-scientifiques pour juger de l'activité des scientifiques.

Et précisément, il a mis en place une commission avec pas mal de
médecins, chefs d'entreprises, administratifs, représentants
d'associations et hommes politiques. Cette commission est évidemment
composée par des personnes nommées pour qu'elles donnent des conclusions
souhaitées par le gvt. En toute indépendance, bien entendu. Conclusions
rendues ce printemps pour préciser comment doit être réorganisé notre
système de recherche. Quand on voit le désordre qu'ont mis au CNRS et à
l'Inserm de simples changements de logiciels de gestion (Labintel,
Safir) et la paralysie qui s'en est suivi, je vous laisse imaginer ce
qui se passera quand les labos devront s'y retrouver avec un nouvel
Institut des Sciences du Vivant pour les laboratoires, cependant que les
personnels chercheurs et ITA seront gérés par des universités qui n'ont
absolument pas les personnes, les logiciels, l'expérience pour ce faire.

Oui, il y a des améliorations à apporter au système pour en alléger les
pesanteurs, notamment administratives. Mais ce qui nous attend, si nous
ne faisons rien, c'est une multiplication par dix des ces freins. Notre
activité va s'en trouver lourdement plombée, dans une ambiance
prévisible de débâcle, n'importe quoi, chacun pour soi, le nombre de
postes à l'embauche va continuer de décroitre, les jeunes ambitieux
partiront à l'étranger.

Allons-nous accepter cela sans rien dire ?

Alain Trautmann
Dépt de Biologie Cellulaire, Institut COCHIN
INSERM U567, CNRS UMR 8104

jeudi 22 janvier 2009

Extrait de délibération du Conseil de l'UFR I - Séance du 22 janvier 2009


Motion relative à la réforme du statut des enseignants-chercheurs approuvée à l’unanimité par les Conseils de l’Université Paul-Valéry Montpellier III.

Le Conseil d'Administration de l’Université Paul-Valéry Montpellier III, réuni le mardi 25 novembre 2008, s’oppose fermement au projet concernant le statut des enseignants-chercheurs qui institue une modulation des services d’enseignement.

Ce projet introduirait :
1) une concurrence malsaine entre les enseignants-chercheurs. Les conseils locaux et nationaux et les présidents devraient accomplir une tâche impossible et détestable ;
2) un alourdissement de la tâche du plus grand nombre des enseignants-chercheurs qui seraient dans l’incapacité de poursuivre leur recherche ;
3) une déconnexion de l’enseignement et de la recherche. L’enseignement, qui transmet les résultats de la recherche, est présenté comme une punition des enseignants-chercheurs jugés insuffisants.
4) Le Conseil d'Administration reste attaché à un statut de référence qui unit organiquement enseignement et recherche.

Motion 1

Le Conseil de l’UFR I s’associe à la motion ci-dessus. En cas d’adoption de la loi, il mandatera sa directrice pour ne déclarer en sus du service de référence de ses enseignants-chercheurs (192 HTD) que des heures dûment estampillées « heures complémentaires » et rémunérées comme telles.

Motion 2

Le Conseil de l’UFR I invite les Conseils de l’Université à voter la motion suivante :« Nous, membres du CA, CEVU, CS, demandons à Madame la Présidente de l’Université Paul-Valéry Montpellier III de n’appliquer aucune modulation de service qui se traduirait par un accroissement du service statutaire des enseignants-chercheurs, à savoir 192 HTD annuelles, sans contrepartie financière ».

Les deux motions ont été votées à l'unanimité.

mardi 20 janvier 2009

Grève du Jeudi 29 Janvier : Communiqué commun

Communiqué commun

FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education



Les fédérations de l’Education, FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education, appellent les personnels de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de la Jeunesse et des Sports à participer massivement à la grève et aux manifestations le 29 janvier aux côtés des autres salariés du privé et du public.

Cette journée doit également être pour eux l’occasion de donner un prolongement unitaire à leurs luttes et de porter avec force une nouvelle fois leurs revendications :

- contre les suppressions de postes et la remise en cause du service public d’éducation et de recherche

- pour une école assurant la réussite de tous les jeunes

- pour leurs salaires, leurs statuts et la revalorisation de leurs métiers


Grève reconductible à compter du lundi 26 janvier


Appel de l’UFR d’Etudes Anglophones
Université Paris Diderot




Compte tenu des menaces graves que le projet de décret réformant les statuts des enseignants chercheurs fait peser sur les missions d’enseignement et de recherche de l’université française, les personnels de l’UFR d’Etudes Anglophones de l’Université Paris Diderot, réunis en assemblée générale le 19 janvier 2009 et unanimement opposés à ce projet, ont voté à l’unanimité la grève reconductible à compter du lundi 26 janvier.

Ils invitent l’ensemble des personnels de l’Université Paris Diderot à les rejoindre dans cette action.

L’Assemblée Générale a voté que les cours seront remplacés du 20 au 23 janvier (SAUF COURS DE CONCOURS) par l’accueil et information des étudiants afin de préparer la mobilisation :

- 20 janvier, 9h à 10h30 : accueil dans les salles de cours, brève information par les enseignants sur la situation et les raisons de l’action, invitation des étudiants à participer à l’AG tenue à 10h30 à la cafétéria

- 20 janvier, 10h30 : AG à la cafétéria

- 20 janvier, 13h : Rendez-vous aux Olympiades pour rejoindre le cortège des enseignants Paris Diderot à la manifestation partant à 14h30 angle rue Descartes et rue de l’Ecole Polytechnique (Ministère) en direction de Matignon

- 21 janvier, 9h à 10h30 : accueil dans les salles de cours, brève information par les enseignants sur la situation et les raisons de l’action, invitation des étudiants à participer à l’AG tenue à 10h30 à la cafétéria

- 21 janvier, 10h30 : AG à la cafétéria

- 21 janvier, 14h : atelier « Le modèle universitaire anglo-américain : le pour et le contre » animé par Mark Meigs & Paul Edwards

- 22 janvier, 14h : atelier « Qu’est-ce que l’Université ? » animé par Robert Mankin

- 22 janvier, 16-21h : Obama Event

- 23 janvier, 10h30 : atelier « Nos propositions pour une autre réforme »

Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Réunion plénière exceptionnelle de la

Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)

Paris – 17 janvier 2009


La SIES dénonce la réforme actuelle des concours de recrutement des professeurs des écoles et des professeurs de l’enseignement secondaire.

La SIES dénonce les attaques contre le statut des enseignants-chercheurs et contre le statut de la fonction publique en général.

La SIES dénonce les suppressions de postes à l’université et dans les établissements secondaires et primaires.

La SIES dénonce le démantèlement des organismes nationaux de recherche.


La politique menée actuellement est porteuse d’une dégradation de la qualité de l’enseignement, de la formation et des conditions de travail, préjudiciable aussi bien aux personnels (administratifs, enseignants, enseignants-chercheurs) qu’aux étudiants et aux élèves.


La SIES appelle tous ses adhérents, les enseignants, les chercheurs et les enseignants chercheurs, les collègues spécialistes d’autres aires linguistiques et la communauté éducative, universitaire et de recherche dans son ensemble à manifester, par tous moyens jugés utiles, la volonté commune d’obtenir le retrait de toutes ces mesures.



jeudi 15 janvier 2009

coordination Nationale des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche

INVITATION À UNE COORDINATION NATIONALE DES UNIVERSITÉS


Constatant le consensus contre les projets de réforme qui, préparés sans concertation, vont à l’encontre d’une politique de recherche et d’enseignement de qualité, notamment les projets de décret modifiant le statut des enseignants chercheurs, les statuts et carrières des BIATOS, la masterisation et la refonte des concours de recrutement des enseignants du secondaire, le démantèlement du CNRS, la précarisation de l’emploi des jeunes chercheurs, la réduction et la précarisation des emplois scientifiques (IATOS, ITA, personnel de bibliothèque) et le présidentialisme du mode de gestion envisagé des universités...

...les enseignants-chercheurs, les chercheurs, et les personnels administratifs de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne réunis en Assemblée Générale le jeudi 8 janvier 2008 invitent l'ensemble des Universités françaises à une première rencontre pour la mise en place d'une
coordination Nationale des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche

le jeudi 22 janvier 2009 à 11 h
à Paris 1, Amphi du Centre Saint-Charles (RdC)
47/53 rue des bergers (Paris 15e - Métro : Lourmel, Charles Michels, Balard, bus 62)


Les représentants des universités, des Unités de Formation et de Recherche (UFR), des intersyndicales locales ou d'autres types de collectifs rassemblant les personnels en lutte sont invités à prendre contact avec la coordination de Paris 1 à l'adresse suivante : <coordination.nationale.220109@shesp.lautre.net> afin de se faire connaître et participer à la préparation de la réunion du 22 janvier.

Toutes les informations relatives à cette rencontre seront affichées sur ce site web: http://www.shesp.lautre.net/spip.php?rubrique8

mercredi 14 janvier 2009

APPEL DU 12 JANVIER 2009

APPEL DU 12 JANVIER 2009 DES PERSONNELS DE l'UPV MOBILISES
CONTRE LE DEMANTELEMENT DU SERVICE PUBLIC DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


Dans la continuité de l’Assemblée générale du 16 décembre 2008, nous, personnels de l’Université Paul-Valéry, réunis le 12 janvier 2009, réaffirmons notre opposition au projet de réforme des statuts des enseignants-chercheurs et à la réforme des concours de recrutement des enseignants («mastérisation »). Nous demandons le retrait de ces deux textes.
Nous rappelons les modalités d’action votées le 16 décembre :
- la non remontée des maquettes de masters pour protester contre la réforme des concours
- la rétention des notes du premier semestre pour maintenir la pression sur le Ministère dans les semaines qui viennent et obtenir le retrait du projet de décret cassant les statuts de 1984.

Sur ce point précis, la gravité de l’attaque nécessite que, par-delà la pétition nationale que plus de 11000 personnes ont déjà signée (cf. "Pétition pour le respect du métier d'enseignant-chercheur !" - http://www.recherche-enseignement-superieur.fr), nous fédérions nos actions dans un comité de mobilisation à Montpellier III, réunissant personnels syndiqués et non-syndiqués.
Plusieurs départements se sont déjà prononcés pour la rétention des notes (notamment les départements d’arts du spectacle, d'anglais, d’espagnol, de philosophie, de langues anciennes)
et d’autres vont se réunir sous peu et discuteront de ces initiatives.
Il est bien évident que des décisions collectives au niveau des départements et des UFR sont préférables, mais le droit à la grève administrative appartient à chaque membre de la communauté universitaire et son exercice, même s’il n’est pas unanime, suffira à empêcher la réunion des jurys d’examen fin janvier, en raison du manque de certaines notes.
Nous rappelons que les enseignants peuvent bien sûr communiquer les notes aux étudiants et nous souhaitons qu’une information systématique des étudiants soit organisée par les départements ou, à défaut, par les enseignants mobilisés.
Les modalités de la rétention des notes peuvent être différentes suivant le fonctionnement des secrétariats de département pour la saisie des résultats, mais l’essentiel est qu’après
la correction des copies, les notes ne soient pas transmises aux secrétariats et que la transmission des PV au service des examens soit bloquée.
Nous nous engageons à poursuivre la mobilisation contre ces réformes qui participent d’un démantèlement organisé du service public de l’enseignement supérieur et plus généralement de l’éducation nationale à tous les niveaux.
On pourra suivre sur le blog du comité de mobilisation les initiatives prises à Montpellier III en liaison avec celles des autres universités.
Dans ce cadre nous appelons à participer à la mobilisation unitaire et à la grève du 29 janvier prochain et à toute initiative permettant de tenir en échec les projets ministériels
et gouvernementaux susdits.

Pour signer cet appel, envoyez-nous un courriel en précisant vos nom, prénom, UFR et discipline.

Les signataires de l'appel du 12 janvier

Pour signer cet appel, envoyez-nous un courriel en précisant vos nom, prénom, UFR et discipline.


Achemchame Julien - UFR I, Arts du spectacle
Amalric Cristina - UFR II, Portugais
Amy de la Bretèque François - UFR I, Arts du spectacle
Arrault Valérie - UFR I, Arts plastiques
Asso Annick - UFR I, Arts du spectacle
Azzopardi, Sophie - UFR II, Espagnol
Badie Marie-France - UFR I, Philosophie
Baute Maryse - UFR I, Arts du spectacle
Béal Christine - ITIC, Sciences du langage
Belmessieri Fabrice - METICE
Bernat Perrine - UFR I, Philosophie
Berriot-Salvadore Evelyne - UFR I, Lettres Modernes
Berry-Chikhaoui Isabelle - UFR III, Géographie
Besson Odile - METICE
Biancofiore Angela - UFR II, Italien
Blaise Marie - UFR I, Lettres modernes
Blin Thierry - UFR V, Sociologie
Boloh Yves - UFR V, Psychologie
Bonu Bruno - ITIC, Sciences du langage
Boulangé Guillaume - UFR I, Arts du spectacle
Bourret Michel - UFR II, Catalan
Bourstin Pierre - UFR II, Allemand
Bouyon Claudy - ITIC, Sciences du langage
Bres Jacques - ITIC, Sciences du langage
Brouillet Denis - UFR V, Psychologie
Brunet Serge - UFR III, Histoire moderne
Buisson Pierre - UFR IV, AES
Cantié Jérôme - UFR I, Arts du spectacle
Canut Florence - UFR IV, AES
Carcaud-Macaire Monique - UFR I, Arts du spectacle
Carcelen Jean-François - UFR II, Espagnol
Carrasco Raphaël - UFR II, Espagnol
Carton Solange - UFR V, Psychologie
Challet Vincent - UFR III, Histoire
Charnet Chantal - ITIC, Sciences du langage
Choukroun Jacques - UFR I, Arts du spectacle
Ciccia Marie-Noëlle, UFR II, Portugais
Clarenc Josiane - ITIC, Sciences du langage
Cortes Geneviève - UFR III, Géographie
Crespy Michel - UFR V, Sociologie
Crozat Dominique - UFR III, Géographie
Détrie Catherine - ITIC, Sciences du langage
Dorval Patricia - UFR II, Anglais
Dreyfuss Laurence - UFR IV, AES
Du Bouchet Julien - UFR I, Langues anciennes
Durand Stéphane - UFR III, Histoire
Echalier Laure - UFR I, Langues anciennes
Embarki Mohamed - ITIC, Sciences du langage
Estèves Aline - UFR I, Langues anciennes
Fauré Laurent - ITIC, Sciences du langage
Faurie Isabelle - UFR V, Psychologie Sociale et du Travail
Ferrieux Dominique - UFR V, Psychologie
Flacher Bruno - UFR IV, AES
Gailleurd Céline - UFR I, Arts du spectacle
Galtier Fabrice - UFR I, Langues anciennes
Geraud Marie-Odile - UFR V, Ethnologie
Gonzalez-Raymond Anita - UFR II, Espagnol
Goudard Philippe - UFR I, Arts du spectacle
Guérin Charles - UFR I, langues anciennes
Hamdoune Christine - UFR III, Histoire romaine
Hebrard Pierre - UFR IV, Sciences de l'Education
Heyraud Ludovic - UFR II, Portugais
Hugot Georges - UFR III, Géographie
Imparato-Prieur Sylvie - UFR II, Espagnol
Joumblat Ahmad - METICE
Jullia Patricia - ITIC, Info com
Kirkby Catherine - UFR II, Italien
Kirsch Laurence - UFR I, Arts du spectacle
Laurens Lucette - UFR III, Géographie
Leblanc Franck - UFR I, Arts du spectacle
Lehalle Henri - UFR V, Psychologie
Leroux Jean-Yves - UFR IV, AES
Leroy-Viémon Brigitte - UFR V, Psychologie
Lieutard Hervé - UFR I, Occitan
Louche Claude - UFR V, Psychologie
Luciani Sabine - UFR I, Langues anciennes
Mahous Mireille - Sufco, Anglais
Marie Jean-François - Suaps, Prag Eps
Martel Philippe - UFR II, Occitan
Maurer Bruno - ITIC, Sciences du langage
Medina-Nicolas Lucile - UFR III, Géographie
Meyers Jean - UFR I, Latin
Misrahi-Barak Judith - UFR II, Anglais
Monjo Roger - UFR IV, Sciences de l'Education
Moragues José-Luis - UFR V, Psychologie
Morignat Valérie - UFR I, Arts du spectacle
Morlaas Maud - UFR IV, AES
Munoz Marie-Christine - UFR II, Anglais
Nicolas-Le Strat Pascal - UFR IV, AES
Pandolfi Paul - UFR V, Ethnologie
Padovani Delphine - UFR I, Arts du spectacle
Panckhurst Rachel - ITIC, Sciences du langage
Paturet Jean-Bernard - UFR IV, Sciences de l'éducation
Pégorari Céline - UFR II, Espagnol
Pélaquier Elie - DR2, CNRS
Pellerin Simone - UFR II, Anglais
Perea François - ITIC, Sciences du langage
Pérez Antoine - UFR III, Histoire
Perez Brigitte - UFR I, Langues anciennes
Picault Isabelle - BIU
Pierrot Antoine - UFR III, Histoire
Planché Frédéric - UFR IV, AES, Sciences de gestion
Poirson Marion, UFR I, Arts du spectacle
Poussard Cécile - UFR II, Anglais
Pouzoulet Christine - UFR I, Lettres modernes
Prévost Benoît - UFR IV, AES
Prunier Clotilde - UFR II, Anglais
Quinqueton Joël - UFR IV, Département MIAp
Raymond Michel - UFR II, Iatos
Renard Josette - UFR III, Archéologie
Rizzo Jérôme - UFR I, Arts plastiques
Roure Réjane - UFR III, Archéologie
Rousseau Frédéric - UFR III, Histoire
Roux Martine - BIU
Saminadayar-Perrin Corinne - UFR I, Littérature française
Sarrazin Sophie - UFR II, Espagnol
Sauvezon Céline - UFR V, Psychologie
Scheinfeigel Maxime, UFR I, Arts du spectacle, Resp. Master ASM
Solomos Makis - UFR I, Arts du spectacle
Soriano Eric - UFR IV, AES
Soulier Catherine - UFR I, Littérature française
Thérenty Marie-Eve - UFR I, Littérature française
Théry Julien - UFR III, Histoire
Thollard Patrick - UFR III, Archéologie
Tran Trung - UFR I, Lettres modernes
Triaire Sylvie - UFR I, Littérature française
Trias Jean-Philippe - UFR I, Arts du spectacle
Valiente Séverine - UFR II, Espagnol
Vavasseur Annick - étudiante, L2 Arts Plastiques, Paris 1
Ventresque Renée - UFR I, Lettres modernes
Verine Bertrand - ITIC, Sciences du langage
Verny Marie-Jeanne - UFR I, Occitan
Vidal Julie - BIU
Vienne-Guerrin Nathalie - UFR II, Anglais
Vincenti Luc - UFR I, Philosophie
Xiberras Martine - UFR V, Sociologie
Zerillo Sylvie - UFR IV, Sciences de l'éducation


137 signataires le 15 février 2009

samedi 10 janvier 2009

Assemblée, Lundi 12 Janvier 2009 à 12H30, Amphi A


Assemblée des enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs


LUNDI 12 JANVIER 2009 A 12H30
AMPHI A


Les soussignés réclament l'abandon du projet de modification du décret statutaire de 1984, qui applique et aggrave encore les dispositions de la loi LRU. Ils s'opposent notamment:

- aux pleins pouvoirs des présidents d'université ou directeurs d'établissement dans une gestion individuelle des carrières
- à une modulation des services qui se traduira par un alourdissement des services d'enseignement pour la plupart des enseignants chercheurs
- à la dépossession du CNU de tout rôle de gestion nationale des carrières des enseignants chercheurs (promotions, congés sabbatiques).

Ils demandent l'ouverture de négociations avec les organisations syndicales pour améliorer les conditions dans lesquelles les enseignants-chercheurs exercent leurs différentes missions, ce qui suppose d'alléger globalement, par des créations d'emplois, leurs services en prenant pleinement en compte leurs autres activités (recherche, administration, etc.). Ils demandent en particulier le demi-service pour les nouveaux recrutés ainsi que l'amélioration des conditions de travail, des grilles de rémunération et des salaires de tous les personnels.

Ils exigent la réorientation des moyens budgétaires à cet effet dès le budget 2009.

Organisations signataires: SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SNPREES-FO, SNTRS-CGT, SLR, SLU, SUD-Education

vendredi 9 janvier 2009

Paris 1 : AG du 8 janvier - Compte rendu et relevé de décisions

ASSEMBLEE GENERALE DES PERSONNELS DE l'UNIVERSITE PARIS 1

Bref compte rendu et relevé de décisions


L'Assemblée générale des personnels de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne s'est réunie ce jeudi 8 janvier 2009 en salle 1 au centre Panthéon et a connu une importante participation.


1- A été adopté à l'unanimité des présents (moins un refus de vote) un ensemble de rendez vous et d'actions ponctués par des étapes de caractère national :

Jeudi 15 janvier - journée de mobilisation avec deux moments clés :

- à l'occasion de la réception par la Ministre V. Pécresse des bureaux des sections du CNU, rassemblement rue Descartes devant le Ministère ou a proximité à 9h 30.

- Assemblée générale des personnels de Paris 1 de 12h à 14h. La salle sera précisée ultérieurement.

Rappelons que le "congrès" de Paris 1 (c'est-à-dire le rassemblement des trois conseils centraux : Conseil d'administration, Conseil scientifique et Conseil de la vie universitaire) se réunit le matin à 10h (salle 1, Centre Panthéon).

Samedi 17 janvier : rejoindre les manifestations organisées dans le cadre de la journée de revendication nationale intersyndicale pour l’emploi dans l’ensemble du service public d’éducation.

Mardi 20 janvier : journée de grève des cours et des examens

L'organisation, le 20 janvier, d'une journée nationale d'action et de grève dans l'enseignement supérieur est en cours de discussion (dans le cadre de l’intersyndicale nationale du supérieur et de la recherche). Mais, que cela soit ou non décidé au niveau national, les enseignants de Paris 1 retiennent le principe d'une journée de grève.

Jeudi 22 janvier à 12h : Assemblée générale des personnels de Paris 1.

Jeudi 29 janvier : grève des cours et des examens dans le cadre de la journée nationale de manifestation organisée par toutes les confédérations et fédérations syndicales.

Par le même vote, le principe de la constitution d'une coordination sur Paris 1 a été adopté en accompagnement de ces rendez vous. Celle-ci comprendra deux représentants de chacune des organisations syndicales présentes sur Paris 1 et de trois représentants des enseignants non syndiqués. Les organisations syndicales étudiantes sont également invitées à y participer. La composition définitive de cette équipe de coordination sera communiquée très rapidement.

Il a été demandé notamment à cette coordination :

(1) de prendre contact avec les groupes homologues et/ou les collègues des autres universités afin d'initier le processus permettant de constituer une coordination nationale des universités françaises (on pourrait commencer par mobiliser en ce sens les universités parisiennes). Il serait opportun que la coordination nationale (ou parisienne) puisse se réunir pour la première fois à la Sorbonne le 22 janvier.

(2) de réfléchir et d'engager les actions d'information et de prendre contact avec les médias afin d'expliquer et de faire connaître l'inquiétude des personnels de l'enseignement supérieur (administratifs et enseignants)

(3) de réfléchir notamment à une réunion qui aurait lieu dans le cadre de la Sorbonne au cours de laquelle serait organisé un débat (des Etats généraux ?) sur l'avenir du système universitaire et de recherche français (on a évoqué l'idée d'une "Nuit de la Sorbonne").

2- A été voté le principe de la rétention des notes d'examen si le projet de refonte du décret de 1984 n'est pas retiré, selon des modalités qui seront fixées prochainement. Parmi ces modalités, a été explicitement mentionnée la possibilité d'adresser les notes au rectorat comme cela a déjà été voté par plusieurs enseignants au sein de Paris 1 et par plusieurs UFR ou Assemblées générales dans d'autres universités.

Ce vote a été acquis à l'unanimité (moins deux voix contre et cinq refus de vote)

Remarque : il a été admis que pour les étudiants ayant des statuts particuliers (Erasmus par exemple) la rétention ne sera pas appliquée.

3- Le principe d'une grève à partir de la rentrée du second semestre a été adopté si le projet de décret n'est pas abandonné par le gouvernement.

Ce vote a été obtenu à l'unanimité (moins un refus de vote)

4- A été adoptée à l’unanimité (moins un refus de vote) une motion selon laquelle :
1) Par principe, aucune UFR, aucun institut, aucun centre de recherche ne peut être déplacé dans le cadre du plan Campus Condorcet contre l’avis des personnels intéressés.
2) Par conséquent, la présidence de Paris I doit s’engager à maintenir dans leurs locaux en Sorbonne les UFR, les enseignants-chercheurs, les personnels administratifs et les étudiants qui manifestent leur volonté d’y rester.

Rappelons enfin, comme cela été fait lors de l'Assemble générale que, concernant la "mastérisation des concours", trois UFR ont voté des motions de demande d'un moratoire de la réforme (UFR 03, UFR 04 et UFR 09) et que le Conseil d'administration de Paris 1 a voté le 24 novembre à l'unanimité une motion présentée par le Snesup de Paris 1 allant dans le même sens.

Compte rendu de l’Assemblée Générale de Besançon le 7 Janvier 2008

L’AG réunie le 7 Janvier à la Faculté des Lettres de Besançon a fait le point sur la situation et adopté 3 objectifs et 4 modalités d’action.

Objectifs :
(1) Retrait du projet de décret portant réforme du décret de 1984 fixant le statut des enseignants-chercheurs
(2) Retrait des textes cadrant la mastérisation des formations aux concours de l’enseignement primaire et secondaire
(3) Redonner aux Universités les moyens de leurs missions scientifiques et pédagogiques, d’une réelle démocratie d’accès, d’une attractivité et d’une représentation dignes dans la société française contemporaine

Modalités :
(1) Rétention des notes de contrôle du premier semestre (chaque collègue garde sous le coude les notes, ne les transmet à aucun niveau hiérarchique ou administratif) mais communication aux étudiants de leurs notes et de leurs copies
(2) Suspension des Unités d’Enseignement correspondant au volume des Heures Complémentaires programmées pour 2008-2009, dès la semaine 4 (19 Janvier), section par section ou département par département (appel à ceux-ci à se réunir en semaine 2 ou 3 pour faire le point et publier la liste des UE suspendues) – voir explications plus complètes ci-dessous. Ces 2 actions sont mises en place jusqu’au retrait du projet de décret ‘statut’.
(3) Grève des jurys de bac : appel à tous les collègues à se déclarer indisponibles dès aujourd’hui auprès de la Présidence de l’Université
(4) Blocage de la remontée des projets de maquettes ‘Mastérisation’ là où ils sont aujourd’hui, et lancement d’une pétition demandant au CEVU et au C.A. de ne pas expédier ces projets au Ministère (cf le point d’appui important que représente désormais pour ces instances la lettre du Bureau de la CPU au Président de la République).

Une nouvelle AG est prévue le Jeundi 15 Janvier à midi Amphi Donzelot.
L’AG va appeler l’ensemble des personnels dans les diverses composantes à se réunir et à entrer en action. Cette information est portée au niveau des directions syndicales nationales, des associations concernées, afin de contribuer à l’extension rapide et indispenable de ce mouvement avant le 29 Janvier, afin que cette journée soit effectivement un relais décisif.

(SNESup Lettres-SH Besançon)


Explication de la modalité (2) :

POURQUOI ET COMMENT LA GREVE DES HEURES COMPLEMENTAIRES ?

POURQUOI ?

L’Université repose sur la notion darticulation et de parité enseignement/recherche : les enseignements dispensés le sont sur la base des meilleures et plus récentes connaissances disciplinaires, acquises dans la pratique d’une recherche scientifique au sein d’un laboratoire labellisé. Et ce, dès la première année de Licence. Sur un temps de travail total de 1607h/an, 800h pour chacun des 2 volets. 800 h d’enseignement définissent 192h de présence en TD ou 128h en CM ou toute combinaison correspondante.
Depuis de longues années, en l’absence des créations régulières de postes, l’afflux massif des jeunes générations s’est traduit par la prise en charge de nombreuses « Heures Complémentaires » (+20 à +40% du service de référence). Ces HC reposent majoritairement sur les Maîtres de Conférences et sur les jeunes néo-recrutés. Très mal payées, elles n’en représentent pas moins un malus de 25 à 40% des crédits pédagogiques. Compte tenu du niveau inqualifiable des rémunérations, surtout en début de carrière (un MCf est recruté en moyenne à 33 ans et à 1700 € nets ; un ingénieur en informatique, à 26 ans et à 2400 € nets sources INSEE), les HC représentent une prime déguisée (défiscalisée depuis 2007 !), mais surtout un handicap lourd pour l’activité de laboratoire et pour la carrière.
Loin de remédier à cela, le projet de décret modifiant le statut d’enseignant-chercheur pérennise l’alourdissement du service et intègre les HC au service d’enseignement dû (elles ne seront désormais plus l’objet d’une rémunération). « Le Président […] arrête les décisions individuelles d’attribution de services des EC dans l’intérêt du service […]. [Le service] peut comporter un nombre d’heures d’enseignement inférieur ou supérieur au nombre d’heures de référence […] ».
Si le décret est maintenu, les HC effectuées cette année seront donc ‘légitimement’ intégrables au service dû l’année prochaine.
Que l’on prenne les HC collectivement et dans l’optique du service public, ou individuellement, qu’on l’envisage comme un problème ou comme un des moyens d’une action globale contre la ‘réforme’ des statuts et contre la politique régressive de l’emploi (200 suppressions de postes pour 2009), il convient donc de bloquer les HC jusqu’au retrait du texte.

COMMENT ?

On ne peut pas s’en remettre à des décisions individuelles et responsabiliser les collègues au prorata des HC qu’ils effectuent : ce serait injuste et impraticable, et source de la plus grande confusion pour les étudiants.
Les sections en revanche sont fondées à prendre en charge cette action. C’est à leur niveau qu’est la compétence précise de comprendre quelles seraient les conséquences du décret, et de simuler une situation normale (conforme aux normes !), c’est-à-dire où chaque titulaire effectuerait son service et rien de plus, et où l’on ne recruterait de chargés de cours que dans le strict intérêt pédagogique du service.
C’est assez simple : la section connaît à la fois son potentiel titulaire d’enseignement (total des services dûs de ses membres), sa charge annuelle pour 2008-2009 (total des déclarations de services), et donc le nombre d’HC programmées. Ce nombre d’HC peut être mis en correspondance avec les charges représentées par des UE, choisies de manière à toucher de façon équilibrée les 5 années de Licence et Master, et à toucher les collègues, qu’ils fassent ou non des HC (dimension collective fondamentale de cette question).
Le 19 Janvier (par exemple), les sections peuvent avoir siégé et établi une liste des UE qui seront suspendues le 26 (p.ex.), parce qu’elles reposent sur des HC (prises collectivement). Le 26 Janvier, ces enseignements sont suspendus sine die, jusqu’au retrait du projet de décret. Nous informons dès demain les autres composantes de nos actions, ainsi que les autres établissements du pays, et nous les appelons à rejoindre et amplifier ce mouvement.
C’est un mode d’action collective : il y aura donc un règlement de sortie de cette action une fois achevée, qui visera à garantir la validité des diplômes, les intérêts des chargés de cours éventuellement touchés sur telle ou telle UE, et le paiement intégral des enseignements préparés et effectués, quelles que soient les diminutions de volume horaire éventuellement entraînés par le règlement de reprise des cours.
L’AG appelle donc les sections à se réunir et à adopter, et organiser cette action. Une décision prise en section s’impose à tous ses membres.