tag:blogger.com,1999:blog-14466085225198837672024-03-14T07:43:10.025+01:00Comité de Mobilisation des Personnels de l'UPVMontpellier 3 ... pour une autre réforme de l'universitéUnknownnoreply@blogger.comBlogger410125tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-37207776838923255822009-10-16T20:43:00.002+02:002009-10-16T20:48:32.871+02:00Réponse ouverte à l'INVITATION DE LA MINISTRE VALERIE PECRESSE - 22 OCTOBRE<em><blockquote><br /><em>Dans le cadre des lauréats 2009 du Conseil européen de la recherche,<br /><br />Valérie Pécresse Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vous prie de bien vouloir assister au cocktail qui aura lieu le</em><br /><em><br />22 octobre 2009 à 19 heures en salle Hubert Curien<br /><br />21 rue Descartes – 75231 Paris Cedex 05<br /><br />RSVP</em><br /><br /></blockquote></em><div align="justify"><br /><br /> </div><div align="justify">Madame la Ministre,<br /><br />Je vous remercie de votre invitation à participer au cocktail que vous organisez en l'honneur des lauréats du Conseil Européen de la Recherche (European Research Council, ERC), et qui aura lieu le 22 octobre.<br /><br />Je ne participerai pas à ce cocktail dont un des objectifs est manifestement de célébrer les "arbres qui cachent la forêt", alors même que les réformes que vous mettez en œuvre déciment les arbres de ces mêmes forêts. Comment célébrer la qualité de la recherche française quand les discours officiels méprisent ouvertement les chercheurs? Si vous croyez, madame la Ministre, que la recherche n'avance que grâce à un nombre limité de chercheurs "excellents", j'ai le regret de vous dire que vous vous trompez: la recherche est, par essence, une œuvre collective, de longue haleine, dans laquelle tous les acteurs jouent un rôle fondamental, du technicien au chercheur primé. Le gouvernement auquel vous participez, et vous même, défendez une conception très hiérarchique, pyramidale de l'organisation de la recherche, où seuls ceux qui sont au sommet de la pyramide ont droit de cité. Il est facile de voir que même ceux qui, selon cette conception que je conteste, se tiennent au sommet de la pyramide n'y sont maintenus que par la masse de ceux qui sont au dessous, les "médiocres" (puisque non excellents) d'après vos critères. Supprimez ces "médiocres", et toute votre pyramide s'écroule, précipitant à terre les "excellents".<br /><br />Depuis des siècles, les scientifiques se définissent comme des ``pairs'', c'est-à-dire des égaux, et la notion de hiérarchie, avec des "bons" et des "mauvais", n'a jamais fait partie du vocabulaire académique. C'est bien la sphère politique qui a introduit ces conceptions dans le monde de la recherche afin d'y appliquer un mode de gestion managerial et entreprenarial. Mais la recherche n'est pas, et ne doit pas devenir, une entreprise, car elle a pour but, non le profit, mais l’avancée de la connaissance pour le bien de l'Humanité.<br /><br />Il me semble, Madame la Ministre, que vous, et bien d'autres au gouvernement, confondez les concepts d'excellence et d'élitisme. Il ne fait aucun doute, ni pour moi, ni pour l'immense majorité de mes collègues, que la recherche scientifique doit viser l'excellence, ne serait-ce que parce que nous sommes financés par des fonds publics issus de l'impôt, et que, plus que tout autre encore, cet argent doit être utilisé à bon escient pour de la recherche de haut niveau. D'ailleurs, et contrairement aux discours officiels, la recherche française n'a pas à rougir de sa qualité: l'exemple des "ERC Starting Grants" que vous voulez célébrer est de ce point de vue très informatif: la France se classe 2ème au niveau européen en terme de lauréats sur l'ensemble des disciplines, et première en sciences de la vie. Qui disait, le 22 janvier dernier, que la recherche française était de mauvaise qualité? Les experts européens disent en tous cas clairement le contraire.<br /><br />Mais ce n'est pas l'excellence qui est promue aujourd'hui, c'est bien l'élitisme, ce qui est très différent. Dans cette conception élitiste, on fixe, arbitrairement, que seul un certain pourcentage de projets (ou de chercheurs, ou d'équipes etc...) doit être soutenu et financé. Qu'importe que ceux qui se trouvent juste en dessous de la barre soient, eux aussi, "excellents": ils ne sont pas assez excellents (vous m'accorderez que ce concept "d'excellents mais pas assez" est pour le moins "étrange") pour recevoir les lauriers de la gloire. Ils resteront donc sans financement, ou quasiment, et ne seront pas invités à vos "cocktails" de félicitations. Combien de projets de recherche, excellents, ont ainsi été retardés, voire abandonnés, faute de moyens?<br /><br />Vous comprendrez donc, Madame la Ministre, que je ne peux pas accepter de jouer, pour vous, la vitrine étincelante d'une recherche que vos réformes méprisent. Je n'accepte pas que soit utilisée ma réussite, ponctuelle, pour faire oublier que la recherche française est mise à mal. Je ne peux accepter d'être utilisé pour promouvoir un élitisme qui entrave le développement de bon nombre de chercheurs et de projets excellents.<br /><br />Cordialement,<br /><br />Boris BURLE, </div><div align="justify">Lauréat ERC Starting Grant,</div><div align="justify">Chercheur CNRS en Lutte, dans un Laboratoire en Lutte<br /><br /><em></div></em>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-5253663853764421122009-10-01T20:52:00.000+02:002009-10-02T09:49:25.409+02:00Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités<div align="justify">Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités, réunie à l’université Paris 8-<span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">St</span> Denis le 30 septembre 2009.<br /><br />Nous avons encore plus de raisons d’être en colère et de nous battre que l’an dernier.<br /><br />En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">LRU</span> que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">qu</span>’il était en février 2009 lorsqu’a été lancé le mot d’ordre d’arrêt de l’université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">CNU</span> continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l’idée que nous nous faisons des missions de l’université, qui affaiblit le service public de l’enseignement supérieur et <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error">dela</span> recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l’éducation nationale.<br /><br />La <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">CNU</span> réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l’immédiat:<br /><br />- à organiser des <span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">AG</span> dans les universités avec élection de mandatés à la <span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error">CNU</span>, et des réunions interprofessionnelles ;</div><div align="justify">- à lutter contre la loi <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error">LRU</span> en refusant le passage aux <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error">RCE</span>, la cession du patrimoine immobilier et les heures complémentaires ;</div><div align="justify">- à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée <span id="SPELLING_ERROR_10" class="blsp-spelling-error">à l</span>’université et à la recherche, fondée sur l’idéologie de l’évaluation individuelle (primes individualisées, entretiens professionnels des <span id="SPELLING_ERROR_11" class="blsp-spelling-error">BIATOSS</span>, modulations de service), situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ;</div><div align="justify">- à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés en bloquant l’élaboration et la remontée des maquettes« métiers de l’enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours, en dénonçant les dangers des mesures transitoires, en refusant d’appliquer les nouvelles modalités des stages.<br /><br />Afin d’assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements, afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre l’existence d’une université ouverte à tous et de favoriser l’insertion des jeunes chercheurs et doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes impliquées dans cette dynamique.<br /><br />Nous appelons à <strong>une journée nationale de manifestations le 17 novembre</strong> et à <strong>la 13ème <span id="SPELLING_ERROR_12" class="blsp-spelling-error">CNU</span> le 27 octobre</strong> (Paris <span id="SPELLING_ERROR_13" class="blsp-spelling-error">IV</span> ou X ?)<br /><br />Rappel<br /><br />- 3 octobre : coordination <span id="SPELLING_ERROR_14" class="blsp-spelling-error">BIATOSS</span> (Maison des syndicats, Paris 6)</div><div align="justify">- 7 octobre : journée du travail décent</div><div align="justify">- 10 octobre : <span id="SPELLING_ERROR_15" class="blsp-spelling-error">AG</span> de <span id="SPELLING_ERROR_16" class="blsp-spelling-error">SLU</span> à Paris 7 (site Olympiade)</div><div align="justify">- 17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut <span id="SPELLING_ERROR_17" class="blsp-spelling-error">Poincaré</span>)</div><div align="justify">- semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités</div><div align="justify">- 27 octobre : prochaine <span id="SPELLING_ERROR_18" class="blsp-spelling-error">CNU</span></div><div align="justify"></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-79477494911371132632009-10-01T20:51:00.000+02:002009-10-01T20:52:46.902+02:00La premère motion de refus de remonter les maquettes de CAPES cette année (et ce ne sera pas la dernière)<div align="justify">Réuni le jeudi 1 octobre 2010, le Conseil de l’<span id="SPELLING_ERROR_0" class="blsp-spelling-error">UFR</span> d’études ibériques et latino-américaines de l’Université de <span id="SPELLING_ERROR_1" class="blsp-spelling-error">Paris-Sorbonne</span> a adopté à l’unanimité la motion suivante :<br /><br />Nous refusons la mise en place de <span id="SPELLING_ERROR_2" class="blsp-spelling-error">masters</span> professionnels d’enseignement destinés aux futurs candidats aux CAPES et nous ne remonterons aucune maquette les concernant.<br /><br />Quelle que soit la forme retenue pour le cadrage de ce nouveau type de <span id="SPELLING_ERROR_3" class="blsp-spelling-error">masters</span>, ils auraient pour conséquence inéluctable la création d’un immense vivier de « <span id="SPELLING_ERROR_4" class="blsp-spelling-error">reçus-collés</span> » sans aucune perspective professionnelle crédible, mettraient en cause à court terme l’existence même des concours et aussi celle des actuels <span id="SPELLING_ERROR_5" class="blsp-spelling-error">masters-recherche</span>, privés de la majorité de leurs étudiants.<br /><br />C’est pourquoi le Conseil d’<span id="SPELLING_ERROR_6" class="blsp-spelling-error">UFR</span> met d’ores et déjà en place une Commission chargée de réfléchir à un <span id="SPELLING_ERROR_7" class="blsp-spelling-error">réaménagement</span> du <span id="SPELLING_ERROR_8" class="blsp-spelling-error">Master</span> d’Études romanes de façon à assurer une meilleure formation des étudiants en fonction de leurs différents projets professionnels : CAPES, agrégation, doctorat, débouchés tournés vers le monde de l’entreprise. C’est la seule manière de préserver à la fois les intérêts des étudiants et ceux de l’Université.<br /><br />Nous invitons l’ensemble des <span id="SPELLING_ERROR_9" class="blsp-spelling-error">UFR</span> à adopter la même position.</div><div align="justify"> </div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-8678161257552142282009-09-09T14:26:00.000+02:002009-09-09T14:28:00.896+02:00[Sauvons l'Université] Newsletter n° 21<div align="justify"><strong><span style="color:#cc0000;">Et si c’était maintenant que ça commençait ?</span></strong><br /><br />Comme nous nous y attendions, nos ministres de tutelle ont continué à s’agiter malgré la chaleur estivale, poursuivant sur tous les fronts la mise en place de l’université qu’ils veulent nous imposer.<br />Un petit tour au Journal officiel s’impose donc (I), avant de bloquer deux dates importantes (parmi d’autres) de l’agenda de rentrée (II).<br /><br /><br />I. Une loi, 7 décrets, 3 arrêtés : faites chauffer le parapheur !<br /><br />a. Loi sur la mobilité des fonctionnaires.<br /><br />Sous prétexte d’introduire une gestion des ressources humaines plus moderne et plus efficace (notamment pour faciliter les passages d'un corps ou d'une fonction publique à l'autre), cette loi prévoit qu'un agent dont le poste est supprimé sera mis « en disponibilité » sans salaire, ou à la retraite, s'il refuse trois propositions de mutation consécutives. Le texte fait aussi polémique en autorisant le recours à l'intérim dans la fonction publique d'État et dans la territoriale. Par petites touches, c’est ainsi une partie essentielle du cadre posé par le statut des fonctionnaires qui est remis en cause.<br /><br />b. Décrets « Mastérisation et réforme de la formation des enseignants ».<br /><br />Ces décrets ont été publiés sans attendre la concertation encore annoncée par Luc Chatel à la fin du mois d’août. Si cette nouvelle organisation de la formation doit être « négociée », quel est donc le sens des six décrets, sinon de rendre irréversible un processus de transformation radicale que nous avons unanimement rejeté au cours des quatre mois de conflit universitaire ?<br />De toute évidence, la négociation est fortement encadrée. En effet, les décrets, dont la rédaction frise parfois l’indigence, fixent certains éléments de la « réforme ». Il est prévu que le concours soit ouvert à quatre années validées, soit après le M1 (ce qui exclut de pouvoir passer le concours avant le début du M2, y compris la simple admissibilité).<br />En ce qui concerne les certifiés, le texte précise que : « Peuvent se présenter au concours externe : 1° Les candidats justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre de l'éducation ; 2° Les candidats justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, qu'ils sont inscrits en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation ; 3° Les candidats ayant ou ayant eu la qualité de cadre au sens de la convention collective du travail dont ils relèvent ou dont ils relevaient, justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, de cinq années de pratique professionnelle effectuées en leur qualité de cadre. Pour être nommés dans le corps des professeurs certifiés, les candidats mentionnés au 2° du I ayant subi avec succès les épreuves du concours externe doivent justifier, au même titre que les candidats mentionnés au 1°, d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation. Ceux qui ne peuvent justifier desdits titres ou diplômes lors de la rentrée suivant leur réussite au concours gardent le bénéfice de celui-ci jusqu'à la rentrée scolaire suivante. S'ils justifient alors de l'un de ces titres ou diplômes, ils peuvent être nommés en qualité de fonctionnaires stagiaires. Dans le cas contraire, ils perdent le bénéfice du concours et ne peuvent être nommés ».<br />Les agrégés devront quant à eux être titulaires d'un master 2 pour se présenter au concours, et non plus seulement de l'ancienne maîtrise.<br />Rien n’a donc été modifié des aspects de la réforme qui étaient refusés. Au contraire, le texte entérine le fait que, alors que jusqu’à présent les étudiants passaient un diplôme puis des concours, ils devront désormais passer en même temps diplômes et concours, d’où d’insolubles questions de définition des uns et des autres et leur commun affaiblissement à terme.<br />En outre, il n’est plus fait mention des IUFM pour ce qui concerne l'année de stage des lauréats des concours : l’ancien texte ainsi formulé : « les professeurs ... stagiaires sont soumis à un stage d'une année au cours duquel ils reçoivent une formation professionnelle initiale dans les instituts universitaires de formation des maîtres. Le stage est évalué selon des modalités fixées par un arrêté du ministre chargé de l'éducation », devient : « Le stage a une durée d'un an. Au cours de leur stage, les professeurs stagiaires bénéficient d'une formation dispensée, dans le cadre des orientations définies par l'État, sous la forme d'actions organisées à l'université, d'un tutorat, ainsi que, le cas échéant, d'autres types d'actions d'accompagnement. Les modalités du stage et les conditions de son évaluation sont arrêtées par le ministre chargé de l'éducation ». Le décret est ainsi particulièrement vague et laisse les mains entièrement libres au ministère. Les questions de l’avenir des IUFM comme de celui des masters restent donc posées.<br /><br />Les textes sont disponibles sur le <a href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2847" send="true">site de SLU</a>.<br /><br />Outre ces textes, le gouvernement a fait publier une série de décrets et d’arrêtés qui renforcent la dérive présidentialiste de la loi LRU, les déséquilibres qu’elle crée et les logiques de concurrence sauvage entre les individus et les institutions qu’elle promeut.<br /><br /><br />c. Arrêté sur la mobilité partielle entre organismes publics de recherche et universités : la rotation des cadres sauce Pécresse.<br /><br />Décret n° 2009-994 du 20 août 2009 modifiant le décret n° 2001-935 du 11 octobre 2001 instituant une prime de mobilité pédagogique vers l'enseignement supérieur en faveur des directeurs de recherche et Arrêté du 20 août 2009 modifiant l'arrêté du 11 octobre 2001 fixant le taux de la prime de mobilité pédagogique vers l'enseignement supérieur instituée en faveur des directeurs de recherche<br />La possibilité de faire des cycles de cours à l’université pour les chercheurs moyennant une prime pose la question d’un rapprochement subreptice des statuts de chercheur et d’enseignant-chercheur et, surtout, ne dit rien des formes que peut prendre l’organisation de cette mobilité des enseignements : qui prend l’initiative ? qui sollicite ? qui accepte la candidature ? est-ce un droit ouvert pour les chercheurs ? quel est le lien entre les nécessités de la carte des formations et les propositions de cours ? selon quelles procédures ? de quel budget la prime proviendrait-elle (université, CNRS) ?<br /><br />d. Gestion présidentielle arbitraire des carrières ? Trop gros pour être vrai ?<br /><br />Arrêté du 27 juillet 2009 portant délégation de pouvoirs en matière de recrutement et de gestion des professeurs des universités et des maîtres de conférences (publié le 4 août 2009 au JORF).<br />S’agit-il d’une délégation de signature purement technique ou de conférer aux présidents d’université le pouvoir de décider de l’ensemble des actes relatifs aux carrières des universitaires ? En fonction des actes concernés, cet arrêté peut être appréhendé comme relevant de l’une ou de l’autre catégorie. Tous les actes de gestion scientifique, pédagogique et salariale des enseignants-chercheurs dépendent désormais de la seule signature du président. Or le texte est lapidaire et lacunaire : il ne contient aucune précision sur les voies et moyens dont disposerait un enseignant-chercheur en cas de refus de signature présidentielle pour certains actes. Il semble offrir en l’état aux présidents un pouvoir de nuisance considérable sur les carrières.<br /><br />e. Le référentiel d’équivalences horaires : tout le pouvoir à la DRH ?<br /><br />Arrêté du 31 juillet 2009 (publié le 14 août au JORF) approuvant le référentiel national d’équivalences horaires.<br />Il ouvre la porte à des traitements différenciés selon les universités, leur capacité financière et leurs ressources humaines. Il introduit dans l’université une des armes préférées du Medef pour « alégaliser » les relations sociales : la charte.<br />Il est indiqué que la charte (qui organise elle-même la déclinaison des forfaits) est « élaborée par l’établissement », sans plus de précision. Or l’article 3 du décret stipule que « le directeur général des ressources humaines est chargé de l’exécution du présent arrêté ». Faut-il dès lors comprendre que la DRH a désormais la haute main sur l’évaluation de l’ensemble des activités et responsabilités hors toute intervention des conseils centraux ? La mention d’une intervention du CA dans un seul cas de figure (base minimale pour forfait d’encadrement de stage) tend à prouver que, a contrario, le CA n’intervient pas dans la fixation desdits forfaits qui relèveraient donc exclusivement de la DRH.<br />Toutes les catégories de décharges horaires envisagées par le texte (sauf la rémunération des présidents d’université, qui reste basée sur un référentiel national !) seront déterminées au sein de chaque université sur la base d’un forfait. Le texte prévoit pour chaque université l’établissement de 34 à 36 forfaits différents selon les activités, chaque forfait devant envisager le cas échéant des différenciations disciplinaires ou, à tout le moins, une grille couvrant l’ensemble des cas de figure.<br />Le référentiel contient en outre un certain nombre de dispositifs pernicieux : en particulier les primes pour « encadrement de mémoires et thèses » qui sont fonction du nombre de thèses soutenues, des décharges « grands équipements » fonction de la taille, de la technicité et de la fréquentation des équipements.<br />Enfin, le référentiel ne mentionne toujours pas les décharges au titre de l’appartenance aux conseils centraux.<br /><br /><br />II. L’agenda minimal de l’automne.<br /><br />a. 30 septembre : réunion de la CNU à l'Université Paris 8<br /><br />La première réunion de la Coordination Nationale des Universités est capitale : ce premier rendez-vous collectif de la rentrée doit à la fois montrer au ministère notre détermination intacte et donner un signal à la communauté universitaire. Il s'agit de signifier que nous ne resterons pas immobiles devant la multiplication des mauvais coups et que nous n'entendons pas nous contenter d'analyser, de réfléchir et de regretter nos hésitations ou nos erreurs. Il est indispensable que le plus grand nombre possible d'universités soient représentées ce jour-là et que ces représentations soient légitimement issues des premières assemblées générales de l'année universitaire.<br /><br />b. 10 octobre : Assemblée générale de SLU<br /><br />Cette réunion permettra de dresser un bilan de l’action de l’association, d’envisager les modalités de la poursuite de son action et les stratégies à mettre en œuvre. L’analyse du mouvement du printemps des universités et du rôle que peut encore jouer notre association dans le mouvement des universités y tiendra une place essentielle (sur ce point, nous vous renvoyons au <a href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2830" send="true">texte de SLU publié en juillet dernier</a>). Ce sera aussi le moment de discuter des modalités d'action à privilégier et des façons de contrecarrer la mise en place de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré.<br />Il est important que nous soyons nombreux aussi ce jour-là, que nous soyons membres de SLU, « sympathisants » ou collègues désireux de discuter de la situation dans l'enseignement supérieur et la recherche. C’est de l’élaboration des orientations futures, de l’avenir même de l’association qu’il s’agit mais aussi, et surtout, de conférer à ce rendez-vous le rôle d'une étape importante dans la poursuite de notre combat commun.<br /><br /><br /><br />Venez nombreux à ces deux rendez-vous !<br />Vous pouvez <a href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3" send="true">adhérer à SLU</a> avant ou après le 10 octobre :<br /><br />Tous ensemble, nous ne subirons pas!</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-27792268693642829392009-06-18T12:43:00.001+02:002009-06-18T12:45:09.425+02:00Garden Party des Insoumis<div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;color:#006600;"><strong>Lundi 22 juin, à partir de 18h</strong></span></div><div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><strong>pelouse devant la caféteria du bât administratif.</strong></span></div><div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">(contibution salée/sucrée/liquide bienvenue)</span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-19493891022782100022009-06-15T09:51:00.001+02:002009-06-15T09:52:55.967+02:00assemblée générale **Lundi 15 juin à 12H30 PARVIS des Amphis A-B-C<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">*Le comité de mobilisation appelle les personnels à un assemblée générale **Lundi 15 juin à 12H30 PARVIS des Amphis A-B-C**Ordre du jour :*<br /><br />* *Le point sur les réformes qui concernent l'enseignement supérieur et la recherche* * </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">*La résistance aux contre-réformes nationalement et localement * * </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">*Les modalités d'actions en cours à l'UPV :* </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">o *Pour faire suite à l'appel du 28 avril : résolution sur la rétention des notes * </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">o *Les résolutions des laboratoires et départements sur les auto-évaluations de l'AERES *<br /><br />* *Les journées de concertation des 22 et 23 juin à l'UPV*<br /><br /><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-91271402001722079592009-06-12T10:29:00.001+02:002009-06-12T10:30:23.286+02:00LETTRE OUVERTE A MME VALÉRIE PÉCRESSE, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><div align="justify">L’influence des savants et des intellectuels est certes quelque peu en déclin dans notre nouveau modèle de société. Chercheurs, universitaires et intellectuels n’en continuent pas moins de creuser leur sillon, faisant fi du bruit et de la fureur extérieurs. Ce qui ne signifie pas qu’ils vivent dans des bulles hors du monde. Au contraire, ils sont plus investis que jamais dans la mission qui est la leur : contribuer avec d’autres à apporter à leurs concitoyens cet élément de pensée critique indispensable à la préservation de la démocratie. Grâce aux réseaux qu’ils tissent par la circulation de leur pensée et de leur parole, au-delà des préjugés, des mythes ou des frayeurs en vogue et de leur instrumentalisation, ils n’ont de cesse d’agir au nom de la liberté et de l’impar! tialité, quelles que puissent être par ailleurs leurs éventuelles appartenances religieuses ou affinités politiques. Nos sociétés, trop souvent soumises aux diktats des médias et de l’internet, ont besoin de cette parole libre, au seul service des principes de la démocratie, évoluant sans entraves et produisant du savoir, de la connaissance et de la réflexion. Il se trouve que dans notre pays la majorité des intellectuels appartient à la fonction publique, ce qui ne signifie pas qu’ils soient de quelque façon inféodés à des institutions ou au pouvoir politique, même s’il existe certes parmi eux des intellectuels organiques. Si la liberté est nécessaire pour penser et écrire, il va de soi que l’obligation de réserve qui s’applique en général à certaines catégories de fonctionnaires ne peut aucunement s’appliquer à leur cas, sauf à n’attendre d’eux que la reproduction d’une doctrine officielle et stérile. Aujourd’hui, la convocation devant une commission disciplinaire, de not! re collègue Vincent Geisser, chercheur au CNRS, accusé de n’avoir pas respecté cette " obligation ", constitue un signe supplémentaire et particulièrement alarmant de l’idée que les institutions de notre pays semblent désormais se faire de notre rôle. Devrons-nous donc soumettre nos articles, nos livres, nos prises de position publiques à l’approbation de leur censure, alors qu’aucune consigne ne devrait émaner d’elles si ce n’est celle de la rigueur intellectuelle et de la créativité qui accompagne toute recherche ? Quels compromis honteux devrons-nous accepter pour échapper à l’humiliation d’un conseil de discipline ? La France, pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, est-elle en train de perdre son âme ? Comment continuer à faire notre travail, à assumer pleinement notre vocation, sous la menace constante de la sanction ? Que sommes-nous ? De simples courroies de transmission des idées qui ont l’agrément de nos dirigeants et des institutions qui nous em! ploient, ou des hommes et des femmes autonomes exerçant leur métier lib! rement, en toute responsabilité, en toute honnêteté, et au service d’une recherche, d’une pensée et d’un savoir libres de tout carcan idéologique, n’ayant d’autre limite que la considération du bien commun ? L’obligation de réserve ne peut en aucun cas valoir pour les intellectuels, y compris lorsqu’ils sont fonctionnaires. Les y soumettre revient purement et simplement à les faire disparaître comme intellectuels, c’est ruiner la liberté dont ils ont besoin pour continuer leur oeuvre salutaire, indispensable à la vie normale d’un pays politiquement sain, et qui a besoin d’eux pour son équilibre. Ce qui arrive à notre collègue Vincent Geisser, qui a le malheur de travailler sur l’islam, sujet brûlant s’il en est, est d’une extrême gravité et interpelle tous les citoyens de ce pays. Le traitement indigne auquel il est soumis est une honte pour la profession et pour la France.</div><br />Pour signer : <a href="http://petition.liberteintellectuelle.net/">http://petition.liberteintellectuelle.net/</a><br /><br /><span style="color:#ff0000;">COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA LIBERTÉINTELLECTUELLE DES CHERCHEURS ET ENSEIGNANTSCHERCHEURSDE LA FONCTION PUBLIQUE</span><br /><br />COMITÉ DE LANCEMENT<br />1. Ghislaine ALLEAUME, directrice de recherches au CNRS, directrice de l'IREMAM2. Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études3. Etienne BALIBAR, professeur émérite à l’Université de Paris 10 Nanterre4. Nicolas BANCEL, professeur à l'Université de Strasbourg, détaché à l'Université de Lausanne5. Jean BAUBEROT, professeur émérite de la chaire Histoire et sociologie de la laïcité à l’Ecole pratique des hautes études6. Esther BENBASSA, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études7. Daniel BENSAÏD, professeur de philosophie à l’Université de Paris 88. Pascal BONIFACE, géopolitologue, Université de Paris 89. Marie-Françoise COUREL, directrice d’études à l’Ecole pratique d! es hautes études,présidente honoraire de l’EPHE, ancienne directrice scientifique du département SHS du CNRS10. Denis CROUZET, professeur à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4)11. Alain DE LIBERA, professeur d'histoire de la philosophie médiévale à l’Université de Genève, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études12. Christine DELPHY, directrice de recherche émérite au CNRS13. Éric FASSIN, enseignant-chercheur à l'École Normale Supérieure14. Nacira GUENIF, sociologue, maître de conférences à l’Université Paris Nord15. Edgar MORIN, directeur de recherche émérite au CNRS16. Laurent MUCCHIELLI, directeur de recherche au CNRS17. Denis PESCHANSKI, directeur de recherche au CNRS, ancien directeur adjoint du département SHS du CNRS 18. Roshdi RASHED, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur honoraire à l'Université de Tokyo19. Olivier ROY, directeur de recherche au CNRS20. Vincent TIBERJ, chercheur au Centre d'Etu! des Européennes de Sciences Po et maître de conférence à Sciences Po21. Tzvetan TODOROV, directeur de recherche honoraire au CNRS22. Jérôme VALLUY, enseignant-chercheur, science politique, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1, CRPS, TERRA)<br /><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-19169274043889104222009-06-11T10:40:00.003+02:002009-06-11T10:44:37.258+02:00Manifestation samedi 13 juin à Montpellier - 14H au Peyrou<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Les Organisations Syndicales de l’HéraultCFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent à manifester</span></div><div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:130%;color:#006600;"><strong>le samedi 13 juin à Montpellier - 14H au Peyrou</strong></span></div><div align="center"><strong><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:130%;color:#006600;"><span style="font-size:78%;"></span></strong> </div></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><div align="justify">Mobilisations massives du 29 janvier, 19 mars, 1er mai : Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents. Le gouvernement doit mettre le « social » au centre de sa politique économique.</span> </div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-90740007447851394642009-06-11T10:35:00.002+02:002009-06-11T10:40:09.656+02:00EXPLOSION DE LA COMMISSION MAROIS-FILATRE !<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><span style="font-family:trebuchet ms;">=> </span><a href="http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/06/la-commission-marois-fil%C3%A2tre-explose-en-vol.html#more"><span style="font-family:trebuchet ms;">http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/06/la-commission-marois-fil%C3%A2tre-explose-en-vol.html#more</span></a><br /><span style="font-family:trebuchet ms;"></span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;">=> </span><a href="http://www.cpu.fr/Actualites.240.0.html?&no_cache=1&actu_id=187"><span style="font-family:trebuchet ms;">Communiqué de la CPU</span></a><br /><br /><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><strong>Dépêche AFP qui annonce la décision de la CPU :</strong></span><br /></span><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:85%;">La Conférence des présidents d'université (CPU) a annoncé mercredi suspendre sa participation à la commission Marois-Filâtre sur la formation et les concours des enseignants, en raison d'un désaccord avec le ministère de l'Education nationale sur des projets de décrets. "Prenant acte de ce que le ministère de l’Education nationale refuse de revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants, et dans la mesure où ces dispositions permanentes anticipent le résultat des travaux de la commission Marois/Filâtre, le bureau de la CPU et le président Daniel Filâtre ont décidé de suspendre leur participation à cette commission de concertation et de suivi", selon un communiqué de la CPU. </span><a id="more"></a><br /><span style="font-size:85%;"><em>"La CPU, en accord avec les conférences de directeurs d’IUFM, de lettres et de sciences, continuera à travailler, indépendamment, pour élaborer des conclusions, propositions et recommandations dans les semaines à venir</em>", ajoute-t-elle, précisant qu'elle "<em>reste ouverte aux propositions</em>" du ministère de l'Education "<em>qui permettraient de rétablir un dialogue paritaire</em>". Modifiant le statut des enseignants, en lien avec la réforme de la formation ou "mastérisation", les projets de décrets en question doivent passer en conseil de la fonction publique le 12 juin, puis au Conseil d'Etat, avant promulgation possible d'ici fin juin. Or, ils abordent certains sujets qui, à la suite du mouvement universitaire, ont été mis en débat au sein de la commission Marois-Filâtre qui doit rendre ses conclusions le 15 juillet. L'un des deux co-dirigeants de cette commission, Daniel Filâtre, est le président de l'université Toulouse-II Le Mirail. A la suite de leur décision, le bureau de la CPU et M. Filâtre prévoient de tenir un point de presse mercredi à 13h30 à Paris. La réforme de la formation et du recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées prévoit que les futurs enseignants soient recrutés au niveau "master 2" (bac+5) et que la formation incombe aux universités via ces masters.</span></span></span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:85%;"><span style="font-family:trebuchet ms;"><span style="font-family:trebuchet ms;"></span></span><br /></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><strong>Communiqué du SNESup :</strong></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Le bureau de la CPU, ainsi que Daniel Filâtre, ont annoncé par communiqué de presse du 10 juin 2009 la suspension de leur participation à la commission dite Marois-Filâtre, suite au refus du ministère de l’éducation nationale de « revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants ». Le SNESUP, avec SLU, s’était adressé depuis hier aux membres de la commission Marois-Filâtre pour leur demander de suspendre leurs travaux tant que le gouvernement n’aurait pas retiré les projets de décrets.</span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><br />Le SNESUP, qui a décidé de suspendre sa participation aux groupes de travail et à la commission Marois-Filâtre depuis le bureau national du 2 juin, demande au gouvernement de retirer les projets de décrets concernant la formation et le recrutement des enseignants soumis au CSFPE du 12 juin et d’ouvrir de réelles négociations pour une tout autre réforme. Le SNESUP considère que le processus de discussions en cours est désormais caduc et qu’il faut créer une commission thématique permanente issue du CNESER et du CSE dotée du temps et des moyens lui<br />permettant de mener tous les débats nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation des enseignants : institutions, organisations syndicales, sociétés savantes…<br />Le SNESUP appelle les universitaires à exprimer leur refus de voir cette réforme appliquée et de voir 34.000 emplois supprimés dans la fonction publique, ce qui priverait de nombreux jeunes d’accès à un emploi statutaire, notamment d’enseignant.<br />Snesup, Paris, le 10 juin 2009</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-25237698185689595062009-06-11T10:31:00.000+02:002009-06-11T10:32:53.324+02:00L'université Toulouse-2 Le Mirail sous contrôle policier<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><div align="justify">Résumé des épisodes précédents :</div><div align="justify"><br />- mardi 2 juin, le campus est encerclé par une quinzaine de fourgons de CRS, des contrôles sont pratiqués vers le métro, des fonctionnaires de police en civil circulent de manière très voyante sur le campus.</div><div align="justify"><br />- mercredi 3 juin au petit matin, une trentaine d'étudiants qui occupaient le bâtiment de l'Arche en sont délogés, sans violence ni interpellation, par 20 camions de CRS et gardes mobiles. L'AG des personnels doit se tenir devant les grilles de l'université en fermeture administrative.</div><div align="justify"><br />- jeudi 4 juin, à l'issue de l'AG étudiante, un piquet de grève très symbolique de tables et chaises est posé devant la porte d'entrée du bâtiment de la présidence. Cela entraîne l'intervention d'une unité de CRS qui pénètre sur le campus et repousse les étudiants hors de la fac. La situation est suffisamment tendue pour que des personnels présents improvisent un cordon de sécurité entre les étudiants et la police.</div><div align="justify"><br />- vendredi 5 juin, RAS... mais de nombreux fourgons bleus stationnent toujours autour de l'université.</div><div align="justify"><br />- Lundi, AG des personnels qui revote la grève en condamnant la présence policière, et AG étudiante... Celle-ci revote la grève et les piquets de grève (outre le combat contre la LRU et les décrets qui en découlent, le mouvement étudiant reste notamment porteur de revendications locales qui n'ont pas été entendues), et 300 à 400 étudiants entreprennent de remonter ces derniers. Très fortes tensions sur le campus : CRS et CDI, toujours garés à proximité immédiate, interviennent, des heurts se produisent sur les piquets avec des enseignants "débloqueurs", et au milieu de tout ça, les vigiles d'une compagnie privée, dont certains très agressifs, vaquent avec leurs chiens de combat. De nombreux policiers en civil sont également visibles en différents lieux du campus.</div><div align="justify"><br />- Mardi, AG des personnels, et AG commune étudiants-personnels où, pour la première fois en près de 5 mois, le président de l'université se rend et prend la parole, sans que pour autant un véritable dialogue parvienne à s'instaurer. Plusieurs interventions montrant que dans certaines composantes de l'université, ce ne sont pas celles des dispositions favorables aux étudiants votées par le CA qui sont appliquées, il est décidé de bloquer ces composantes. Et devinez quoi ? Les CRS interviennent, "débloquent" et rebloquent par leur présence, tandis que vaquent, toujours, quelques policiers en civil, et des vigiles avec leurs chiens.</div><div align="justify"><br />Chaque jour, bien sûr, on peut compter les fourgons stationnés à proximité (autour d'une vingtaine). De nombreux enseignants refusent de procéder aux regroupements pédagogiques prévus dans de telles conditions, et prennent donc place avec leurs étudiants en des lieux divers hors du campus : devant l'université sur une pelouse, voire, paraît-il, au pied des fourgons de CRS...</div><div align="justify"><br />ça se passe comme ça à l'UTM... La presse en parle à peine, et semble avoir renoncé à comprendre, voire même renoncé à se déplacer.</div><div align="justify"><br />Communiqués officiels sur le site de l'UTM, communiqués sur Expression<br />libre, quelques images sur le blog Poolp :<br /><a href="http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/06/09/Universite-Toulouse-2-%3A-petit-lexique-en-images">http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/06/09/Universite-Toulouse-2-%3A-petit-lexique-en-images</a></div><div align="justify"> </div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-72293734991144895722009-06-09T20:48:00.002+02:002009-06-09T20:52:23.476+02:00Jeudi 11 juin : Valérie Pécresse à Avignon<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Jeudi 11 juin, Valérie Pécresse est attendu à 14h30 à Avignon.</span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Un convoi d'étudiants de l'UM2 et l'UM3 partira accueillir Pécresse à Avignon... Il y aurait possibilité de covoiturages pour y aller, il reste quelques places dans les voitures.</span><br /><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;">Contact : <a href="mailto:ag-um2@bemol.listes.vox.coop">ag-um2@bemol.listes.vox.coop</a> </span><br /><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;"></span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Les RdV sur place : </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">13h : AG des étudiants et personnels </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">14h30 : rassemblement devant le bâtiment nord du site universitaire de Ste Marthe</span><br /><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-57348176318414650732009-06-09T09:27:00.000+02:002009-06-09T09:27:00.340+02:00Non aux "responsabilités et compétences élargies"<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Non aux "responsabilités et compétences élargies", OUI aux libertés pédagogiques, scientifiques et à la vie democratique. Communiqué intersyndical (08/06/09) </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">=> <a href="http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1822">http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1822</a><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-50097110128871982242009-06-09T09:25:00.002+02:002009-06-09T09:26:09.685+02:00"Nous préfèrerions ne pas" - Moratoire sur les expertises pour l’ANR ou l’AERES<div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Plus de 4100 scientifiques français, européens et internationaux n’effectueront plus d’évaluations pour l’ANR et l’AERES cette année ! </span></div><br /><div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><span style="font-family:trebuchet ms;">Texte et pétition</span> <span style="font-family:trebuchet ms;">=> <a href="http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147#sp2147">http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147#sp2147</a></span> <div><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;"></span> </div><br /><div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 638px; DISPLAY: block; HEIGHT: 552px; CURSOR: hand" border="0" alt="" src="http://www.sauvonslarecherche.fr/IMG/jpg/2-SLR-stop_prod_ANR.jpg" /><br /><div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-3864491538385840522009-06-09T09:18:00.000+02:002009-06-09T09:19:09.029+02:00De vraies réponses à la crise de l’université<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><strong>De vraies réponses à la crise de l’université</strong><br />Tribune de STÉPHANE TASSEL, secrétaire général du Snesup, dans Libération du 08/06/2009</span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">=> <a href="http://www.liberation.fr/tribune/0101572177-de-vraies-reponses-a-la-crise-de-l-universite">http://www.liberation.fr/tribune/0101572177-de-vraies-reponses-a-la-crise-de-l-universite</a><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-70947535512669034982009-06-07T01:04:00.000+02:002009-06-09T21:05:19.821+02:00Quelle Europe pour l’Université ?<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><span style="font-size:100%;">Quelle Europe pour l’Université ? Dix questions de Sauvons l’Université aux candidats aux élections européennes</span> </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">=> <a href="http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2656">http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2656</a><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-67935635275972074712009-06-05T16:43:00.000+02:002009-06-05T16:45:26.194+02:00Motion du 3 Juin 2009 de l'assemblée du Centre de recherches RIRRA 21<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Texte de la motion votée le Mercredi 3 Juin 2009, par l'assemblée du RIRRA 21:</span></div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><div align="justify"><br />Conscients de la nécessité d’une évaluation scientifique des équipes, nous, membres du RIRRA 21, considérons que certaines des procédures mises en œuvre par l’AERES sont inadaptées à la recherche en sciences humaines et sociales. C’est pourquoi nous refusons la légitimité des critères qui nous sont imposés en particulier sur les points suivants :</div><ul><li> Bibliométrie, classement des revues et hiérarchisation des publications ;</li><li>Utilisation des fiches des enseignants-chercheurs à des fins autres que l’évaluation globale des équipes ;</li><li>Surévaluation des partenariats économiques et techniques ;</li><li>Non prise en compte, dans le contingent des chercheurs publiants, de certains chercheurs effectifs (PRAG, professeurs à la retraite, ATER, doctorants…)</li><li>Non prise en compte des spécificités de certaines disciplines (lettres, arts et arts du spectacle…)</li><li>Publication des évaluations à d’autres fins que l’information interne à la communauté scientifique.</li></ul><div align="justify">Motion votée par 27 voix pour et une abstention.</div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-90534544210041045892009-05-30T02:47:00.001+02:002009-05-30T02:49:46.321+02:00Communiqué de La Conférence des doyens des facultés et directeurs d'UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL)<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La Conférence des doyens des facultés et directeurs d'UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL) a accepté de siéger au sein de la commission Marois-Filâtre, chargée de faire des propositions nouvelles pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Les repésentants de la conférence ont toutefois manifesté leurs doutes quant à la possibilité et à la pertinence d'aboutir à la conclusion du travail d'ici au 15 juillet.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La diffusion publique de nouveaux projets de décrets, soumis au CTP, renforceles réserves émises à l'origine par la CDUL, et paraît de nature à paralyser la commission et à rendre inutile la participation des conférences représentant les acteurs de la communauté universitaire. </span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La CDUL demande aux co-présidents de la commission d'obtenir du ministère leretrait sans délai de ces textes qui font obstacle au bon déroulement destravaux qu'ils sont chargés d'animer.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span> </div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La CDUL s'associe à toutes les initiatives qui sont prises pour exiger lemaintien d'une véritable formation professionnelle des enseignants.Elle demande à nouveau que les lauréats des concours 2010 bénéficient des mêmesconditions de formation après le concours que leurs prédécesseurs et qu'àcompter de 2011, la formation des stagiaires soit améliorée et organisée sur labase d'une véritable alternance entre service en responsabilité et formationdisciplinaire et professionnelle.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span> </div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La CDUL demande également à nouveau que les conditions d'inscription auxconcours 2010 demeurent identiques à celles d'aujourd'hui. Au titre de l'année transitoire, une circulaire ne saurait imposer que l'inscription à l'IUFMvaille également pour inscription en M1 par « convention avec une UFR » (Lettredu DGES du 14 mai). Dans l'attente d'un cadrage national de la formation desenseignants, qui s'avère nécessaire, un texte réglementaire ne paraît ni légitime ni efficace. Il appartient en effet aux seules universités de validerles contenus de formation reconnus au titre du master. Tout dispositif transitoire imposé dans la précipitation ne pourrait de plus que susciter de nouvelles réactions négatives conduisant à de nouveaux blocages.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span> </div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">28 mai 2009</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"> </div></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-70833734180918304242009-05-24T21:39:00.000+02:002009-05-24T21:40:44.234+02:00Non au coup de force gouvernemental ! L’Université ne se laissera pas humilier !<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><a href="http://www.mediapart.fr/club/blog/nicole-orthous/240509/non-au-coup-de-force-gouvernemental-l-universite-ne-se-laissera-pas-">Non au coup de force gouvernemental ! L’Université ne se laissera pas humilier ! </a><br />24 Mai 2009 Par <a title="Nicole OrthousInscrit(e) depuis Dec. 2008" href="http://www.mediapart.fr/club/blog/Nicole+Orthous" target="_top" jquery1243193605578="123">Nicole Orthous</a><br /><br />La mobilisation des formateurs dans les UFR et les IUFM a permis de faire reculer le gouvernement, principalement sur les échéances. Mais aujourd’hui, il prépare un coup de force pour promulguer avant l’été les décrets modifiant le recrutement des enseignants. Sans attendre la fin des travaux de la « commission de concertation », dont le rapport doit être remis le 15 juillet, il a inscrit l’examen de ces décrets à l’ordre du jour de la Commission paritaire technique ministérielle (CTPMEN) du 27 mai et du Conseil supérieur de la fonction publique d’État du (CSFPE) du 12 juin...</span></div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Lire la suite => <a href="http://www.mediapart.fr/club/blog/nicole-orthous/240509/non-au-coup-de-force-gouvernemental-l-universite-ne-se-laissera-pas">http://www.mediapart.fr/club/blog/nicole-orthous/240509/non-au-coup-de-force-gouvernemental-l-universite-ne-se-laissera-pas</a>-</span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-29482228883102105712009-05-24T21:36:00.000+02:002009-05-24T21:41:23.799+02:00"L'université sous la stratégie du choc", par Geneviève Azam<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;">Source : "Politis", n°1053, 21 mai 2009, p.7, rubrique " A contre-courant"</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><br /></span><a href="http://www.politis.fr/article7085.html"><span style="font-family:trebuchet ms;">http://www.politis.fr/article7085.html</span></a><span style="font-family:trebuchet ms;"><br /><br />Si d'aucuns ont pu croire en la fin du néolibéralisme ou en son dépassement proche, la " réforme " de l'Université et de la recherche, en France et dans les autres pays d'Europe, sonne comme un démenti et constitue un exemple de la poursuite du processus et de la stratégie du choc.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><br />Ces " réformes " s'inscrivent dans le processus de Bologne, démarré en 1999. Présenté comme un projet d'harmonisation des systèmes d'éducation et de recherche au niveau européen, il se voudrait l'héritier d'une certaine tradition des Lumières, attachée à la circulation et à la confrontation des idées. Le réveil est douloureux pour les universitaires et les chercheurs car ce processus, de fait entamé depuis les années 1980, est en réalité une pièce maîtresse de la globalisation appliquée à la recherche et à l'éducation, et de la révision de l'ensemble du management du service public. Il s'agit en effet d'une harmonisation des politiques visant à déréglementer le système d'éducation et de recherche, et à recréer de nouvelles réglementations qui subordonnent l'espace social à la logique du marché, avec les maîtres-mots répétés ad nauseam : mobilité, efficacité, concurrence. Tous les champs de la société sont inclus désormais, et notamment le champ de l'échange symbolique, avec l'éducation et la recherche, réduits à des intrants d'une " économie de la connaissance ", agitée comme drapeau de la compétitivité européenne, depuis le sommet européen de Lisbonne en 2001. Les individus, les sociétés, les institutions doivent s'adapter à la loi économique fondamentale, celle du marché et de la concurrence. Le projet d'émancipation sur lequel l'université s'est construite, certes avec toutes ses limites, se heurte aujourd'hui à cette croyance et à l'injonction de s'adapter à un ordre qui ne saurait être discuté.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;"><br />Ces réformes sont présentées comme modèles de la " bonne gouvernance ". Dans ce processus, qui tirerait sa force et sa raison de son seul mouvement automatique et naturel, aucun acteur n'est clairement identifié. Et pourtant ! La force d'impulsion essentielle est la table ronde des industriels européens (ERT, 1983), lobby très puissant qui influence directement la Commission européenne. L'ERT publie en 1989 un rapport intitulé Éducation et compétences en Europe : " L'éducation et la formation sont considérées comme des investissements stratégiques vitaux pour la réussite future de l'entreprise. Les enseignants n'ont qu'une compréhension insuffisante de l'environnement économique des affaires et de la notion de profit. " Un nouveau rapport suit en 1991 : " Une université ouverte est une entreprise industrielle et l'enseignement à distance est une industrie nouvelle. " Six mois après, la Commission européenne publie un livre blanc dans lequel apparaît le nouveau bréviaire, avec " l'employabilité ", " la flexibilité " et " la mobilité " comme missions de l'université. Ce sont les termes clés du processus de Bologne. L'environnement idéologique est donné par l'OCDE, qui persiste et signe dans son nouveau rapport de mars 2009 pour la France : " Élargir l'autonomie des universités [.], surtout pour la gestion budgétaire, le recrutement et la rémunération du personnel. De plus, bien qu'on ait facilité les donations de fondations privées aux universités, de nouvelles mesures sont nécessaires pour favoriser le financement privé des universités, notamment en ayant davantage recours aux droits de scolarité, cette mesure se doublant de prêts étudiants remboursables en fonction du revenu ultérieur. " Où sont les enseignements de la crise financière ?</span></div><span style="font-family:trebuchet ms;"><div align="justify"><br />Profiter de la crise sociale, voire amplifier cyniquement la crise dans les universités et les laboratoires pour imposer les " réformes ", désigner à la vindicte populaire les " nantis " de l'université et des laboratoires, telle est la stratégie du choc poursuivie par Mme Pécresse, qui n'a pas hésité, lors du sommet du processus de Lisbonne à Louvain en avril 2009, à demander l'accélération de la mise en concurrence des universités et de leur classement au niveau européen. <strong>Résister, désobéir et éclairer les enjeux sont des mesures de salut public.</strong></div><br /><div align="justify"></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-75488053220555816772009-05-24T21:35:00.000+02:002009-05-24T21:38:05.836+02:00*Déclaration des enseignants de Paris 3*<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><em>Nous, enseignants de l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, sommes en lutte depuis le 26 janvier pour dire notre refus des contre-réformes extrêmement dangereuses que le gouvernement tente de nous imposer. Nos<br />étudiants, depuis le début, se battent à nos côtés pour les mêmes objectifs et contre les mêmes adversaires.<br /><br />Sous des formes diverses, nous avons suspendu nos enseignements habituels et il est évident aujourd'hui que nous ne pourrons pas, comme s'il ne s'était rien passé, organiser les examens de fin de semestre et évaluer nos étudiants sur des connaissances que nous n'avons pas transmises ou que nous n'avons transmises qu'à certains d'entre eux. Il nous apparaît cependant injuste que les étudiants soient pénalisés par le mouvement social en cours, qu'ils s'y soient associés ou qu'ils l'aient subi.<br /><br />Le Conseil d'administration, par ses déclarations publiques, a garanti la valeur des diplômes que nous délivrerons cette année. Il nous appartient à présent, en tant qu'enseignants engagés dans un mouvement de lutte, d'offrir à nos étudiants un certain nombre de garanties d'équité pour que l'évaluation de fin de semestre puisse se dérouler dans la sérénité et la confiance mutuelle. Nous nous engageons solennellement devant eux :<br /><br />1. A participer activement aux jurys dont nous sommes membres<br />2. A vérifier que les évaluations effectuées correspondent à des contenus transmis à tous les étudiants et qu'elles tiennent compte des conditions particulières de ce semestre<br />3. A demander l'explication de chaque note au-dessous de la moyenne<br />4. A recevoir individuellement, avant que le jury ne délibère, tout étudiant qui n'aurait pas les notes suffisantes pour que son semestre soit validé et qui en ferait la demande<br />5. Au cas où un étudiant aurait été lésé, à utiliser les notes de nos propres enseignements comme variables d'ajustement pour compenser ce préjudice<br />6. A éviter autant que possible de renvoyer un étudiant à la session de rattrapage, fixée cette année en septembre<br />7. A refuser de signer le procès-verbal du jury si un seul étudiant a été lésé du fait du mouvement de grève<br />8. A participer à la Commission de veille et de médiation afin qu'une garantie de justice soit obtenue dans toutes les composantes.<br /><br />Cette évaluation de fin de semestre est pour nous une étape de la lutte que nous continuons à mener contre les réformes en cours.<br /></em><br />Déclaration signée par 72 enseignants à la date du 22 mai 2009.<br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-74677156702540564282009-05-21T23:39:00.002+02:002009-05-21T23:48:47.167+02:00Les décrets "mastérisation" passeront au CTP le 27 mai ! (mais que fait la commission Marois-Filatre !)à télécharger :<br /><ul><li><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/ordredujour27mai09.pdf">Ordre du jour du COMITE TECHNIQUE PARITAIRE MINISTERIEL DE L’EDUCATION NATIONALE du 27 mai 2009</a></li><li><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/d%e9cret%20certifi%e9s%2015%2005%2009.pdf">Décret P. Certifiés 15/05/2009</a></li><li><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/d%e9cret%20agr%e9g%e9s%2015%2005%2009%20_1_.pdf">Décret P. Agrégés 15/05/2009</a><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/d%e9cret%20agr%e9g%e9s%2015%2005%2009%20_1_.pdf"></a></li><li><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/d%e9cret%20PE%2015%2005%2009%20_1_.pdf">Décret PE 15/05/2009</a></li><li><a href="http://cmp.upv.free.fr/CTP_27-05-09/d%e9cret%20PLP%2015%2005%2009.pdf">Décret PLP 15/09/2009</a></li></ul>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-77423015864096684732009-05-21T23:34:00.005+02:002009-05-21T23:56:51.862+02:00Contre le passage en force des décrets "mastérisation"<div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><strong>Une lettre ouverte de S. Hatchuel & N. Vienne-Guerrin</strong></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">"Chers collègues,</span></div><br /><div align="justify"></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">ll semblerait que le gouvernement veuille très rapidement engager lapromulgation des textes réglementaires (fichiers joints) qui assoientjuridiquement la réforme de la formation des maîtres.</span></div><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Le Ministère de l'Education Nationale a en effet inscrit ces décrets àl'ordre du jour du prochain Comité Technique Paritaire ministériel (27 mai),l'une des trois instances devant être consultées (avec le Conseil Supérieurde la Fonction Publique d'État et le Conseil d'État) avant signature parle(s) ministre(s) concerné(s). </span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Nous pouvons donc légitimement nous demander à quoi sert la commissionMarois-Filatre, sinon à acter la réforme et à lui donner un vernis deconcertation. Nos ministres ne se priveront certainement pas de clamerensuite qu'ils ont « écouté » et « négocié ». </span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La lecture du projet sur le CAPES montre que nous retournons à la casedépart :</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">1) les étudiants devront à la fois préparer le concours et leur mémoire deMaster la même année.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">2) l'obtention du Master est rigoureusement obligatoire puisque si uncandidat obtient le CAPES, mais pas le Master, il lui faudra redoubler sansêtre stagiaire, et obtenir le Master l'année suivante s'il souhaite intégrerla fonction publique. Un an seulement, car ensuite son CAPES sera annulé.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">3) les textes proposés supposent que, dès la rentrée 2009, l'année depréparation devra être validée par les universités comme un M1.</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">On ne manquera pas de remarquer l'ironie de ces textes, proposés par ceux-làmême qui s'opposent fermement à la validation automatique des diplômes cette année, car cette dernière risquerait de les « dévaloriser ».</span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La lecture du projet sur l'agrégation montre que cette dernière n'échappepas à l'ouragan des « réformes ». Un étudiant ne pourra la préparer avantd'avoir obtenu le Master entier (M1 + M2). Pour les étudiants souhaitantpréparer les deux concours en même temps, il faudra donc attendre la fin duMaster.Mais il est, de toute façon, loin d'être certain que les programmes del'agrégation et du CAPES restent couplés. Or, un découplage reviendraitinévitablement à la disparition de la préparation à l'agrégation dans denombreuses universités en France.</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">Les sociétés savantes ne devraient-elles pas réagir face à ce quis'apparente à un véritable passage en force ?</span></div><div align="justify"> </div><div align="justify"><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Trebuchet MS;font-size:85%;">Bien cordialement,</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span></div><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">N. Vienne-Guerrin et S. Hatchuel<br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-68734519318184901142009-05-19T09:01:00.001+02:002009-05-19T22:36:35.835+02:002 vidéos en ligne de la manifestation ironique 'Sainte Valérie' du 28 avril<div><object width="420" height="339"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/x9byir" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/x9byir" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="339" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/swf/x9byir">Ô Sainte Valérie</a></b></div><br /><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><br /></span><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Hc5F7nk0D18&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/Hc5F7nk0D18&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-66921976761051061732009-05-18T14:25:00.001+02:002009-05-18T14:27:33.481+02:00Rapport RGPP Ens. Sup. Recherche - mai 2009<div align="justify">Document sur le bilan de la RGPP au Ministère Ens Sup Recherche de mai 2009 avec feux vert - orange -rouge !!<br />à lire => <a href="http://cmp.upv.free.fr/RE2_RGPP_130509_EnsSup-Rech.pdf"><strong>ici</strong> </a>(PDF)<br />Où comment toutes les réformes en cours ou à venir sont listées avec l'état des lieux selon que le gouvernement a pu les appliquer (feu vert) ou a du reculer (feu rouge) en fonction de la lutte des personnels !</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1446608522519883767.post-50758502901353647282009-05-18T14:23:00.002+02:002009-05-18T14:44:29.087+02:00Lettre Ouverte aux candidats aux élections européennes<span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">La Lettre Ouverte aux candidats aux élections européennes (avec ses 338 premiers signataires) peut maintenant être lue et signée en ligne à l'adresse suivante : </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><a href="http://www.lapetition.be/en-ligne/universits-lettre-aux-candidats-aux-lections-europennes-4306.html#form">http://www.lapetition.be/en-ligne/universits-lettre-aux-candidats-aux-lections-europennes-4306.html#form</a> </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"></span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">ou : </span><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;"><a href="http://www.lapetition.be/en-ligne/universits-lettre-aux-candidats-aux-lections-europennes-4306.html"><img title="Universités: Lettre aux candidats aux élections européennes" height="39" alt="Universités: Lettre aux candidats aux élections européennes" src="http://www.lapetition.be/images/btn_signpet_fr.gif" width="147" /></a><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0