jeudi 18 juin 2009

Garden Party des Insoumis

Lundi 22 juin, à partir de 18h
pelouse devant la caféteria du bât administratif.
(contibution salée/sucrée/liquide bienvenue)

lundi 15 juin 2009

assemblée générale **Lundi 15 juin à 12H30 PARVIS des Amphis A-B-C

*Le comité de mobilisation appelle les personnels à un assemblée générale **Lundi 15 juin à 12H30 PARVIS des Amphis A-B-C**Ordre du jour :*

* *Le point sur les réformes qui concernent l'enseignement supérieur et la recherche* *

*La résistance aux contre-réformes nationalement et localement * *
*Les modalités d'actions en cours à l'UPV :*
o *Pour faire suite à l'appel du 28 avril : résolution sur la rétention des notes *
o *Les résolutions des laboratoires et départements sur les auto-évaluations de l'AERES *

* *Les journées de concertation des 22 et 23 juin à l'UPV*


vendredi 12 juin 2009

LETTRE OUVERTE A MME VALÉRIE PÉCRESSE, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

L’influence des savants et des intellectuels est certes quelque peu en déclin dans notre nouveau modèle de société. Chercheurs, universitaires et intellectuels n’en continuent pas moins de creuser leur sillon, faisant fi du bruit et de la fureur extérieurs. Ce qui ne signifie pas qu’ils vivent dans des bulles hors du monde. Au contraire, ils sont plus investis que jamais dans la mission qui est la leur : contribuer avec d’autres à apporter à leurs concitoyens cet élément de pensée critique indispensable à la préservation de la démocratie. Grâce aux réseaux qu’ils tissent par la circulation de leur pensée et de leur parole, au-delà des préjugés, des mythes ou des frayeurs en vogue et de leur instrumentalisation, ils n’ont de cesse d’agir au nom de la liberté et de l’impar! tialité, quelles que puissent être par ailleurs leurs éventuelles appartenances religieuses ou affinités politiques. Nos sociétés, trop souvent soumises aux diktats des médias et de l’internet, ont besoin de cette parole libre, au seul service des principes de la démocratie, évoluant sans entraves et produisant du savoir, de la connaissance et de la réflexion. Il se trouve que dans notre pays la majorité des intellectuels appartient à la fonction publique, ce qui ne signifie pas qu’ils soient de quelque façon inféodés à des institutions ou au pouvoir politique, même s’il existe certes parmi eux des intellectuels organiques. Si la liberté est nécessaire pour penser et écrire, il va de soi que l’obligation de réserve qui s’applique en général à certaines catégories de fonctionnaires ne peut aucunement s’appliquer à leur cas, sauf à n’attendre d’eux que la reproduction d’une doctrine officielle et stérile. Aujourd’hui, la convocation devant une commission disciplinaire, de not! re collègue Vincent Geisser, chercheur au CNRS, accusé de n’avoir pas respecté cette " obligation ", constitue un signe supplémentaire et particulièrement alarmant de l’idée que les institutions de notre pays semblent désormais se faire de notre rôle. Devrons-nous donc soumettre nos articles, nos livres, nos prises de position publiques à l’approbation de leur censure, alors qu’aucune consigne ne devrait émaner d’elles si ce n’est celle de la rigueur intellectuelle et de la créativité qui accompagne toute recherche ? Quels compromis honteux devrons-nous accepter pour échapper à l’humiliation d’un conseil de discipline ? La France, pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, est-elle en train de perdre son âme ? Comment continuer à faire notre travail, à assumer pleinement notre vocation, sous la menace constante de la sanction ? Que sommes-nous ? De simples courroies de transmission des idées qui ont l’agrément de nos dirigeants et des institutions qui nous em! ploient, ou des hommes et des femmes autonomes exerçant leur métier lib! rement, en toute responsabilité, en toute honnêteté, et au service d’une recherche, d’une pensée et d’un savoir libres de tout carcan idéologique, n’ayant d’autre limite que la considération du bien commun ? L’obligation de réserve ne peut en aucun cas valoir pour les intellectuels, y compris lorsqu’ils sont fonctionnaires. Les y soumettre revient purement et simplement à les faire disparaître comme intellectuels, c’est ruiner la liberté dont ils ont besoin pour continuer leur oeuvre salutaire, indispensable à la vie normale d’un pays politiquement sain, et qui a besoin d’eux pour son équilibre. Ce qui arrive à notre collègue Vincent Geisser, qui a le malheur de travailler sur l’islam, sujet brûlant s’il en est, est d’une extrême gravité et interpelle tous les citoyens de ce pays. Le traitement indigne auquel il est soumis est une honte pour la profession et pour la France.

Pour signer : http://petition.liberteintellectuelle.net/

COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA LIBERTÉINTELLECTUELLE DES CHERCHEURS ET ENSEIGNANTSCHERCHEURSDE LA FONCTION PUBLIQUE

COMITÉ DE LANCEMENT
1. Ghislaine ALLEAUME, directrice de recherches au CNRS, directrice de l'IREMAM2. Jean-Christophe ATTIAS, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études3. Etienne BALIBAR, professeur émérite à l’Université de Paris 10 Nanterre4. Nicolas BANCEL, professeur à l'Université de Strasbourg, détaché à l'Université de Lausanne5. Jean BAUBEROT, professeur émérite de la chaire Histoire et sociologie de la laïcité à l’Ecole pratique des hautes études6. Esther BENBASSA, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études7. Daniel BENSAÏD, professeur de philosophie à l’Université de Paris 88. Pascal BONIFACE, géopolitologue, Université de Paris 89. Marie-Françoise COUREL, directrice d’études à l’Ecole pratique d! es hautes études,présidente honoraire de l’EPHE, ancienne directrice scientifique du département SHS du CNRS10. Denis CROUZET, professeur à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4)11. Alain DE LIBERA, professeur d'histoire de la philosophie médiévale à l’Université de Genève, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études12. Christine DELPHY, directrice de recherche émérite au CNRS13. Éric FASSIN, enseignant-chercheur à l'École Normale Supérieure14. Nacira GUENIF, sociologue, maître de conférences à l’Université Paris Nord15. Edgar MORIN, directeur de recherche émérite au CNRS16. Laurent MUCCHIELLI, directeur de recherche au CNRS17. Denis PESCHANSKI, directeur de recherche au CNRS, ancien directeur adjoint du département SHS du CNRS 18. Roshdi RASHED, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur honoraire à l'Université de Tokyo19. Olivier ROY, directeur de recherche au CNRS20. Vincent TIBERJ, chercheur au Centre d'Etu! des Européennes de Sciences Po et maître de conférence à Sciences Po21. Tzvetan TODOROV, directeur de recherche honoraire au CNRS22. Jérôme VALLUY, enseignant-chercheur, science politique, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1, CRPS, TERRA)

jeudi 11 juin 2009

Manifestation samedi 13 juin à Montpellier - 14H au Peyrou

Les Organisations Syndicales de l’HéraultCFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent à manifester
le samedi 13 juin à Montpellier - 14H au Peyrou
Mobilisations massives du 29 janvier, 19 mars, 1er mai : Patronat et gouvernement doivent engager négociations et concertation sur les sujets prioritaires les plus urgents. Le gouvernement doit mettre le « social » au centre de sa politique économique.

EXPLOSION DE LA COMMISSION MAROIS-FILATRE !

=> http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/06/la-commission-marois-fil%C3%A2tre-explose-en-vol.html#more

=> Communiqué de la CPU

Dépêche AFP qui annonce la décision de la CPU :
La Conférence des présidents d'université (CPU) a annoncé mercredi suspendre sa participation à la commission Marois-Filâtre sur la formation et les concours des enseignants, en raison d'un désaccord avec le ministère de l'Education nationale sur des projets de décrets. "Prenant acte de ce que le ministère de l’Education nationale refuse de revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants, et dans la mesure où ces dispositions permanentes anticipent le résultat des travaux de la commission Marois/Filâtre, le bureau de la CPU et le président Daniel Filâtre ont décidé de suspendre leur participation à cette commission de concertation et de suivi", selon un communiqué de la CPU.
"La CPU, en accord avec les conférences de directeurs d’IUFM, de lettres et de sciences, continuera à travailler, indépendamment, pour élaborer des conclusions, propositions et recommandations dans les semaines à venir", ajoute-t-elle, précisant qu'elle "reste ouverte aux propositions" du ministère de l'Education "qui permettraient de rétablir un dialogue paritaire". Modifiant le statut des enseignants, en lien avec la réforme de la formation ou "mastérisation", les projets de décrets en question doivent passer en conseil de la fonction publique le 12 juin, puis au Conseil d'Etat, avant promulgation possible d'ici fin juin. Or, ils abordent certains sujets qui, à la suite du mouvement universitaire, ont été mis en débat au sein de la commission Marois-Filâtre qui doit rendre ses conclusions le 15 juillet. L'un des deux co-dirigeants de cette commission, Daniel Filâtre, est le président de l'université Toulouse-II Le Mirail. A la suite de leur décision, le bureau de la CPU et M. Filâtre prévoient de tenir un point de presse mercredi à 13h30 à Paris. La réforme de la formation et du recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées prévoit que les futurs enseignants soient recrutés au niveau "master 2" (bac+5) et que la formation incombe aux universités via ces masters.

Communiqué du SNESup :
Le bureau de la CPU, ainsi que Daniel Filâtre, ont annoncé par communiqué de presse du 10 juin 2009 la suspension de leur participation à la commission dite Marois-Filâtre, suite au refus du ministère de l’éducation nationale de « revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants ». Le SNESUP, avec SLU, s’était adressé depuis hier aux membres de la commission Marois-Filâtre pour leur demander de suspendre leurs travaux tant que le gouvernement n’aurait pas retiré les projets de décrets.
Le SNESUP, qui a décidé de suspendre sa participation aux groupes de travail et à la commission Marois-Filâtre depuis le bureau national du 2 juin, demande au gouvernement de retirer les projets de décrets concernant la formation et le recrutement des enseignants soumis au CSFPE du 12 juin et d’ouvrir de réelles négociations pour une tout autre réforme. Le SNESUP considère que le processus de discussions en cours est désormais caduc et qu’il faut créer une commission thématique permanente issue du CNESER et du CSE dotée du temps et des moyens lui
permettant de mener tous les débats nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation des enseignants : institutions, organisations syndicales, sociétés savantes…
Le SNESUP appelle les universitaires à exprimer leur refus de voir cette réforme appliquée et de voir 34.000 emplois supprimés dans la fonction publique, ce qui priverait de nombreux jeunes d’accès à un emploi statutaire, notamment d’enseignant.
Snesup, Paris, le 10 juin 2009

L'université Toulouse-2 Le Mirail sous contrôle policier

Résumé des épisodes précédents :

- mardi 2 juin, le campus est encerclé par une quinzaine de fourgons de CRS, des contrôles sont pratiqués vers le métro, des fonctionnaires de police en civil circulent de manière très voyante sur le campus.

- mercredi 3 juin au petit matin, une trentaine d'étudiants qui occupaient le bâtiment de l'Arche en sont délogés, sans violence ni interpellation, par 20 camions de CRS et gardes mobiles. L'AG des personnels doit se tenir devant les grilles de l'université en fermeture administrative.

- jeudi 4 juin, à l'issue de l'AG étudiante, un piquet de grève très symbolique de tables et chaises est posé devant la porte d'entrée du bâtiment de la présidence. Cela entraîne l'intervention d'une unité de CRS qui pénètre sur le campus et repousse les étudiants hors de la fac. La situation est suffisamment tendue pour que des personnels présents improvisent un cordon de sécurité entre les étudiants et la police.

- vendredi 5 juin, RAS... mais de nombreux fourgons bleus stationnent toujours autour de l'université.

- Lundi, AG des personnels qui revote la grève en condamnant la présence policière, et AG étudiante... Celle-ci revote la grève et les piquets de grève (outre le combat contre la LRU et les décrets qui en découlent, le mouvement étudiant reste notamment porteur de revendications locales qui n'ont pas été entendues), et 300 à 400 étudiants entreprennent de remonter ces derniers. Très fortes tensions sur le campus : CRS et CDI, toujours garés à proximité immédiate, interviennent, des heurts se produisent sur les piquets avec des enseignants "débloqueurs", et au milieu de tout ça, les vigiles d'une compagnie privée, dont certains très agressifs, vaquent avec leurs chiens de combat. De nombreux policiers en civil sont également visibles en différents lieux du campus.

- Mardi, AG des personnels, et AG commune étudiants-personnels où, pour la première fois en près de 5 mois, le président de l'université se rend et prend la parole, sans que pour autant un véritable dialogue parvienne à s'instaurer. Plusieurs interventions montrant que dans certaines composantes de l'université, ce ne sont pas celles des dispositions favorables aux étudiants votées par le CA qui sont appliquées, il est décidé de bloquer ces composantes. Et devinez quoi ? Les CRS interviennent, "débloquent" et rebloquent par leur présence, tandis que vaquent, toujours, quelques policiers en civil, et des vigiles avec leurs chiens.

Chaque jour, bien sûr, on peut compter les fourgons stationnés à proximité (autour d'une vingtaine). De nombreux enseignants refusent de procéder aux regroupements pédagogiques prévus dans de telles conditions, et prennent donc place avec leurs étudiants en des lieux divers hors du campus : devant l'université sur une pelouse, voire, paraît-il, au pied des fourgons de CRS...

ça se passe comme ça à l'UTM... La presse en parle à peine, et semble avoir renoncé à comprendre, voire même renoncé à se déplacer.

Communiqués officiels sur le site de l'UTM, communiqués sur Expression
libre, quelques images sur le blog Poolp :
http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/06/09/Universite-Toulouse-2-%3A-petit-lexique-en-images

mardi 9 juin 2009

Jeudi 11 juin : Valérie Pécresse à Avignon

Jeudi 11 juin, Valérie Pécresse est attendu à 14h30 à Avignon.
Un convoi d'étudiants de l'UM2 et l'UM3 partira accueillir Pécresse à Avignon... Il y aurait possibilité de covoiturages pour y aller, il reste quelques places dans les voitures.
Contact : ag-um2@bemol.listes.vox.coop

Les RdV sur place :
13h : AG des étudiants et personnels
14h30 : rassemblement devant le bâtiment nord du site universitaire de Ste Marthe

Non aux "responsabilités et compétences élargies"

Non aux "responsabilités et compétences élargies", OUI aux libertés pédagogiques, scientifiques et à la vie democratique. Communiqué intersyndical (08/06/09)

=> http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=1822

"Nous préfèrerions ne pas" - Moratoire sur les expertises pour l’ANR ou l’AERES

Plus de 4100 scientifiques français, européens et internationaux n’effectueront plus d’évaluations pour l’ANR et l’AERES cette année !

Texte et pétition => http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147#sp2147


De vraies réponses à la crise de l’université

De vraies réponses à la crise de l’université
Tribune de STÉPHANE TASSEL, secrétaire général du Snesup, dans Libération du 08/06/2009

=> http://www.liberation.fr/tribune/0101572177-de-vraies-reponses-a-la-crise-de-l-universite

dimanche 7 juin 2009

Quelle Europe pour l’Université ?

Quelle Europe pour l’Université ? Dix questions de Sauvons l’Université aux candidats aux élections européennes
=> http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2656

vendredi 5 juin 2009

Motion du 3 Juin 2009 de l'assemblée du Centre de recherches RIRRA 21

Texte de la motion votée le Mercredi 3 Juin 2009, par l'assemblée du RIRRA 21:

Conscients de la nécessité d’une évaluation scientifique des équipes, nous, membres du RIRRA 21, considérons que certaines des procédures mises en œuvre par l’AERES sont inadaptées à la recherche en sciences humaines et sociales. C’est pourquoi nous refusons la légitimité des critères qui nous sont imposés en particulier sur les points suivants :
  • Bibliométrie, classement des revues et hiérarchisation des publications ;
  • Utilisation des fiches des enseignants-chercheurs à des fins autres que l’évaluation globale des équipes ;
  • Surévaluation des partenariats économiques et techniques ;
  • Non prise en compte, dans le contingent des chercheurs publiants, de certains chercheurs effectifs (PRAG, professeurs à la retraite, ATER, doctorants…)
  • Non prise en compte des spécificités de certaines disciplines (lettres, arts et arts du spectacle…)
  • Publication des évaluations à d’autres fins que l’information interne à la communauté scientifique.
Motion votée par 27 voix pour et une abstention.