=> http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/06/la-commission-marois-fil%C3%A2tre-explose-en-vol.html#more
=> Communiqué de la CPU
Dépêche AFP qui annonce la décision de la CPU :
La Conférence des présidents d'université (CPU) a annoncé mercredi suspendre sa participation à la commission Marois-Filâtre sur la formation et les concours des enseignants, en raison d'un désaccord avec le ministère de l'Education nationale sur des projets de décrets. "Prenant acte de ce que le ministère de l’Education nationale refuse de revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants, et dans la mesure où ces dispositions permanentes anticipent le résultat des travaux de la commission Marois/Filâtre, le bureau de la CPU et le président Daniel Filâtre ont décidé de suspendre leur participation à cette commission de concertation et de suivi", selon un communiqué de la CPU.
"La CPU, en accord avec les conférences de directeurs d’IUFM, de lettres et de sciences, continuera à travailler, indépendamment, pour élaborer des conclusions, propositions et recommandations dans les semaines à venir", ajoute-t-elle, précisant qu'elle "reste ouverte aux propositions" du ministère de l'Education "qui permettraient de rétablir un dialogue paritaire". Modifiant le statut des enseignants, en lien avec la réforme de la formation ou "mastérisation", les projets de décrets en question doivent passer en conseil de la fonction publique le 12 juin, puis au Conseil d'Etat, avant promulgation possible d'ici fin juin. Or, ils abordent certains sujets qui, à la suite du mouvement universitaire, ont été mis en débat au sein de la commission Marois-Filâtre qui doit rendre ses conclusions le 15 juillet. L'un des deux co-dirigeants de cette commission, Daniel Filâtre, est le président de l'université Toulouse-II Le Mirail. A la suite de leur décision, le bureau de la CPU et M. Filâtre prévoient de tenir un point de presse mercredi à 13h30 à Paris. La réforme de la formation et du recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées prévoit que les futurs enseignants soient recrutés au niveau "master 2" (bac+5) et que la formation incombe aux universités via ces masters.
"La CPU, en accord avec les conférences de directeurs d’IUFM, de lettres et de sciences, continuera à travailler, indépendamment, pour élaborer des conclusions, propositions et recommandations dans les semaines à venir", ajoute-t-elle, précisant qu'elle "reste ouverte aux propositions" du ministère de l'Education "qui permettraient de rétablir un dialogue paritaire". Modifiant le statut des enseignants, en lien avec la réforme de la formation ou "mastérisation", les projets de décrets en question doivent passer en conseil de la fonction publique le 12 juin, puis au Conseil d'Etat, avant promulgation possible d'ici fin juin. Or, ils abordent certains sujets qui, à la suite du mouvement universitaire, ont été mis en débat au sein de la commission Marois-Filâtre qui doit rendre ses conclusions le 15 juillet. L'un des deux co-dirigeants de cette commission, Daniel Filâtre, est le président de l'université Toulouse-II Le Mirail. A la suite de leur décision, le bureau de la CPU et M. Filâtre prévoient de tenir un point de presse mercredi à 13h30 à Paris. La réforme de la formation et du recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées prévoit que les futurs enseignants soient recrutés au niveau "master 2" (bac+5) et que la formation incombe aux universités via ces masters.
Communiqué du SNESup :
Le bureau de la CPU, ainsi que Daniel Filâtre, ont annoncé par communiqué de presse du 10 juin 2009 la suspension de leur participation à la commission dite Marois-Filâtre, suite au refus du ministère de l’éducation nationale de « revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants ». Le SNESUP, avec SLU, s’était adressé depuis hier aux membres de la commission Marois-Filâtre pour leur demander de suspendre leurs travaux tant que le gouvernement n’aurait pas retiré les projets de décrets.
Le SNESUP, qui a décidé de suspendre sa participation aux groupes de travail et à la commission Marois-Filâtre depuis le bureau national du 2 juin, demande au gouvernement de retirer les projets de décrets concernant la formation et le recrutement des enseignants soumis au CSFPE du 12 juin et d’ouvrir de réelles négociations pour une tout autre réforme. Le SNESUP considère que le processus de discussions en cours est désormais caduc et qu’il faut créer une commission thématique permanente issue du CNESER et du CSE dotée du temps et des moyens lui
permettant de mener tous les débats nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation des enseignants : institutions, organisations syndicales, sociétés savantes…
Le SNESUP appelle les universitaires à exprimer leur refus de voir cette réforme appliquée et de voir 34.000 emplois supprimés dans la fonction publique, ce qui priverait de nombreux jeunes d’accès à un emploi statutaire, notamment d’enseignant.
Snesup, Paris, le 10 juin 2009
Le SNESUP, qui a décidé de suspendre sa participation aux groupes de travail et à la commission Marois-Filâtre depuis le bureau national du 2 juin, demande au gouvernement de retirer les projets de décrets concernant la formation et le recrutement des enseignants soumis au CSFPE du 12 juin et d’ouvrir de réelles négociations pour une tout autre réforme. Le SNESUP considère que le processus de discussions en cours est désormais caduc et qu’il faut créer une commission thématique permanente issue du CNESER et du CSE dotée du temps et des moyens lui
permettant de mener tous les débats nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation des enseignants : institutions, organisations syndicales, sociétés savantes…
Le SNESUP appelle les universitaires à exprimer leur refus de voir cette réforme appliquée et de voir 34.000 emplois supprimés dans la fonction publique, ce qui priverait de nombreux jeunes d’accès à un emploi statutaire, notamment d’enseignant.
Snesup, Paris, le 10 juin 2009
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