Lundi 17 décembre, Valérie Pécresse reçoit les membres des bureaux nouvellement élus de toutes les sections du C.N.U. A cette occation, SLU invite tous les membres de ces bureaux qui le souhaitent (et bien sûr tous les autres membres du C.N.U) à présenter à la ministre une lettre protestant contre les nouveaux modes de recrutement des enseignants chercheurs contenus dans la loi LRU.
Un modèle de cette lettre, amendable selon la volonté de chacun(e), est téléchargeable à cette adresse => http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?action=dw2_out&id=14
Un modèle de cette lettre, amendable selon la volonté de chacun(e), est téléchargeable à cette adresse => http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?action=dw2_out&id=14
Voici le texte de la lettre :
Le 14 décembre 2007
Madame la Ministre,
En tant que membres du C.N.U., nous nous inquiétons des modalités de recrutement des enseignants-chercheurs instaurées par la loi L.R.U., qui dérogent gravement aux normes internationales traditionnelles garantissant l’indépendance et l’autonomie scientifiques des évaluations collectives par des pairs.
En premier lieu, alors que les sections du C.N.U. et les commissions de spécialistes sont organisées par disciplines, dont la structuration historique fournit des critères d’évaluation largement acceptés, les nouvelles instances locales de recrutement ne sont " qu’en majorité " composées d’universitaires de la discipline.
De surcroît, en concentrant les pouvoirs de nomination de ces instances dans les mains de l’entourage du président de l’université, les nouvelles dispositions aggravent considérablement les menaces de localisme et de clientélisme, menaces encore alourdies par le droit de veto présidentiel sur toutes les nominations.
Enfin, l’extension des possibilités de recours à la contractualisation locale fait échapper aux procédures de qualification scientifique nationale les enseignants et les chercheurs concernés, et l’on peut craindre qu’ils ne constituent rapidement une part massive du personnel universitaire.
Soucieux de renforcer la place des établissements d’enseignement supérieur français dans l’espace universitaire international, nous vous demandons solennellement que ces dispositions de la loi soient amendées et que le C.N.U., en tant qu’instance collégiale représentative, ainsi que l’ensemble des enseignants-chercheurs, soient pleinement associés à la réforme des commissions de spécialistes et des modes de recrutement.
Veuillez croire, Madame la Ministre, en notre considération distinguée.
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