A 17 h, le SNESUP enregistrait, venus des 83 universités de France, une participation remarquable à la grève lancée sous forme continue depuis ce matin par le SNESUP et la coordination nationale.
De la plus grande université, Strasbourg, au centre universitaire d'Albi, tous les établissements connaissent en nombre des cours non assurés, des Assemblées générales. La grève touche également et de manière forte les centres IUFM, les IEP et plusieurs IUT.
Les revendications unitaires, balayées d'un revers de main par la ministre vendredi dernier, rassemblent maintenant également des personnels BIATOSS et des centaines d'étudiants. A côté de l'exigence de retrait tant du projet de décret sur les enseignants chercheurs que des dispositifs démembrant la formation des enseignants et les concours, l'annulation des 1030 suppressions d'emplois du budget 2009 et du démantèlement du CNRS et des organismes rassemblent la communauté universitaire et celle de la recherche.
Le SNESUP peut affirmer qu'au moins 45 % des activités d'enseignement sont touchées par la grève. Celle-ci prolonge les dispositions de grève administrative engagée depuis plusieurs semaines, les motions votées dans les conseils centraux des établissements, dans les sections du CNU et par l'AG de la CP-CNU que la ministre se refuse à prendre en compte.
C'est fort de ces premiers éléments que le SNESUP interviendra dans la deuxième coordination nationale, ce lundi, à partir de 14 h, pour amplifier encore la mobilisation dans la grève des universitaires. Il y proposera l'organisation, si possible dès le jeudi 5 février, d'une manifestation nationale à Paris.
C'est fort de ces premiers éléments que le SNESUP est intervenu dans la deuxième coordination nationale, ce lundi, à partir de 14 h, pour amplifier encore la mobilisation dans la grève des universitaires.
La coordination nationale de ce lundi, rassemblant environ 320 personnes dont 200 mandatées, a confirmé les termes et les objectifs des mobilisations. Elle appelle les personnels universitaires et de la recherche à entrer dans une lutte active :
- une journée nationale de manifestations et d’actions le jeudi 5 février ;
- une manifestation nationale le mardi 10 février ;
- une cérémonie nationale de non remise des maquettes de masters le vendredi 13 février.
Le SNESUP a porté avec force la solidarité des revendications et l’unité de tous les personnels et des étudiants.
Paris, le 2 février 2009
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