samedi 30 mai 2009

Communiqué de La Conférence des doyens des facultés et directeurs d'UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL)

La Conférence des doyens des facultés et directeurs d'UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL) a accepté de siéger au sein de la commission Marois-Filâtre, chargée de faire des propositions nouvelles pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Les repésentants de la conférence ont toutefois manifesté leurs doutes quant à la possibilité et à la pertinence d'aboutir à la conclusion du travail d'ici au 15 juillet.
La diffusion publique de nouveaux projets de décrets, soumis au CTP, renforceles réserves émises à l'origine par la CDUL, et paraît de nature à paralyser la commission et à rendre inutile la participation des conférences représentant les acteurs de la communauté universitaire.
La CDUL demande aux co-présidents de la commission d'obtenir du ministère leretrait sans délai de ces textes qui font obstacle au bon déroulement destravaux qu'ils sont chargés d'animer.
La CDUL s'associe à toutes les initiatives qui sont prises pour exiger lemaintien d'une véritable formation professionnelle des enseignants.Elle demande à nouveau que les lauréats des concours 2010 bénéficient des mêmesconditions de formation après le concours que leurs prédécesseurs et qu'àcompter de 2011, la formation des stagiaires soit améliorée et organisée sur labase d'une véritable alternance entre service en responsabilité et formationdisciplinaire et professionnelle.
La CDUL demande également à nouveau que les conditions d'inscription auxconcours 2010 demeurent identiques à celles d'aujourd'hui. Au titre de l'année transitoire, une circulaire ne saurait imposer que l'inscription à l'IUFMvaille également pour inscription en M1 par « convention avec une UFR » (Lettredu DGES du 14 mai). Dans l'attente d'un cadrage national de la formation desenseignants, qui s'avère nécessaire, un texte réglementaire ne paraît ni légitime ni efficace. Il appartient en effet aux seules universités de validerles contenus de formation reconnus au titre du master. Tout dispositif transitoire imposé dans la précipitation ne pourrait de plus que susciter de nouvelles réactions négatives conduisant à de nouveaux blocages.
28 mai 2009

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