mardi 3 février 2009

Université de Nanterre en grève à partir du lundi 9 février

Chers collègues,

L'AG de l'université de Nanterre, réunie aujourd'hui (voir ci-dessous le texte qui en est émané),
- a, comme 53 universités l'ont déjà fait, voté la grève, à dater de lundi 9 février (unanimité pour, une voix contre)
- et appelle à une AG le lundi 9 à 10 heures, amphi A2.

Par ailleurs, les membres du dépt Lettres modernes présents à l'AG lancent un appel à une réunion de tous les collègues lundi 9, à la suite de l'AG centrale, pour discuter et mettre au point ensemble les modalités de notre action.
Nous avons également retenu la salle R 15 pour une réunion avec nos étudiants de L.M., mardi matin à 9h.
La grève active demande la présence et la participation de tous ceux qui s'associent au mouvement.


Bien cordialement,

P. - J. Dufief, M. Leca-Tsiomis, P. Loubier, E. Reibel, E. Rubio,



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Nanterre rejoint le mouvement national de l'enseignement supérieur et de la recherche

Enseignants chercheurs, chercheurs, étudiants, ITA, tous ensemble contre la casse de la recherche, de l'enseignement supérieur et du service public.

L'assemblée générale de Paris X réunie le 3 février 2009 a voté à l'unanimité moins une voix la grève à partir du lundi 9 février 2009 en reprenant la motion de la coordination nationale :
Depuis près de deux ans, le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter à la hussarde une série de « réformes » sans aucune négociation :

* la loi LRU ;

* la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens ;

* le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l'Université ;

* la remise en cause des statuts nationaux ;

* le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants des premier et second degrés, et le projet de « mastérisation » de la formation des enseignants ;

* le projet de contrat doctoral.

Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels administratifs, techniques et de bibliothèque.
Pour mettre fin à cet autoritarisme, la Coordination Nationale des Universités réunie le 2 février 2009 exige :

* le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;

* le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;

* l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;

* le retrait du contrat doctoral ;

* la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;

* la titularisation des personnels contractuels.

La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l'Université n'est pas une entreprise et le Savoir n'est pas une marchandise.
(Votée à l'unanimité moins 1 contre et 4 abstentions)
Dans les jours à venir, toutes les personnes mobilisées seront invitées à participer à :
- le mardi 10 février la manifestation au ministère
- le vendredi 13 février une cérémonie de non remise des maquettes pédagogiques de master (pour le professorat des écoles et du secondaire) devant le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
ET SURTOUT

AG AVEC PRÉSENCE DE TOUS LUNDI 9 FÉVRIER à 10h dans l'AMPHI A2

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