NON AUX REFORMES DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE
NON à la PRECARITE et à la DESTRUCTION de CENTAINES d’EMPLOIS
LA MOBILISATION DOIT CONTINUER !
Face à la surdité et au mépris du gouvernement, NOUS DEVONS absolument RESTER MOBILISES cette semaine, étudiants et personnels ENSEMBLE et poursuivre la lutte contre la destruction de l’enseignement public, de la maternelle à l’université, et le démantèlement des structures de recherche. Nous ne pouvons pas envisager la reprise d’un fonctionnement " normal " de notre Université, qui supposerait d’ailleurs un accès totalement libre au campus et non la honteuse demande de justification du statut d’étudiant ou de personnel.
Certes notre université a malheureusement connu des dégradations et l’intervention de la police, mais en feignant d’ignorer l’ampleur de la contestation de ses projets néfastes, le gouvernement porte la responsabilité de tensions prévisibles. Pourtant, malgré les tentatives de divisions, de manipulations, de provocations sous toutes leurs formes, voire de répression, le MOUVEMENT NATIONAL de MOBILISATION NE FAIBLIT PAS et la LUTTE S’AMPLIFIE indéniablement.
Ainsi, les délégués de laboratoire réunis jeudi 12 mars se sont déclarés Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte et ont voté massivement pour une large plate-forme de revendications incluant la demande d’abrogation de la LRU, et toutes les demandes portées par la Coordination Nationale des Universités qui se réunit à nouveau lundi 16 mars à Dijon.
Nous luttons contre la dégradation des conditions de travail de tous les personnels (précarisation, alourdissement des services, atmosphère délétère d’une mise en concurrence sur le modèle de l’entreprise privée…) qui sera la conséquence inévitable des réformes en cours, issues d’une vision dogmatique et non d’une réflexion de fond. On ne compte plus les analyses qui en ont dénoncé les incohérences, les effets nocifs et la mise en œuvre chaotique, liée à la précipitation avec laquelle le gouvernement s’obstine à les imposer.
La " mastérisation " des concours d’enseignements, la modulation de service des enseignants-chercheurs, l’externalisation des services administratifs et techniques, le démantèlement des organismes de recherche sont des suppressions d’emplois déguisées, qui viennent s’ajouter à celles annoncées et toujours prévues pour 2009.
Les personnels réunis en Assemblée générale vendredi 13 mars ont voté à l’unanimité la poursuite de la grève car en dépit de l’ampleur inédite de la mobilisation nationale, rien n’a été obtenu. Ne ruinons pas près de six semaines de résistance, quand tout l’avenir de l’université est en jeu, et défendons tous ensemble les valeurs de l’éducation, du service public et de l’égalité des chances que ces réformes remettent en cause !
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