jeudi 22 janvier 2009

Extrait de délibération du Conseil de l'UFR I - Séance du 22 janvier 2009


Motion relative à la réforme du statut des enseignants-chercheurs approuvée à l’unanimité par les Conseils de l’Université Paul-Valéry Montpellier III.

Le Conseil d'Administration de l’Université Paul-Valéry Montpellier III, réuni le mardi 25 novembre 2008, s’oppose fermement au projet concernant le statut des enseignants-chercheurs qui institue une modulation des services d’enseignement.

Ce projet introduirait :
1) une concurrence malsaine entre les enseignants-chercheurs. Les conseils locaux et nationaux et les présidents devraient accomplir une tâche impossible et détestable ;
2) un alourdissement de la tâche du plus grand nombre des enseignants-chercheurs qui seraient dans l’incapacité de poursuivre leur recherche ;
3) une déconnexion de l’enseignement et de la recherche. L’enseignement, qui transmet les résultats de la recherche, est présenté comme une punition des enseignants-chercheurs jugés insuffisants.
4) Le Conseil d'Administration reste attaché à un statut de référence qui unit organiquement enseignement et recherche.

Motion 1

Le Conseil de l’UFR I s’associe à la motion ci-dessus. En cas d’adoption de la loi, il mandatera sa directrice pour ne déclarer en sus du service de référence de ses enseignants-chercheurs (192 HTD) que des heures dûment estampillées « heures complémentaires » et rémunérées comme telles.

Motion 2

Le Conseil de l’UFR I invite les Conseils de l’Université à voter la motion suivante :« Nous, membres du CA, CEVU, CS, demandons à Madame la Présidente de l’Université Paul-Valéry Montpellier III de n’appliquer aucune modulation de service qui se traduirait par un accroissement du service statutaire des enseignants-chercheurs, à savoir 192 HTD annuelles, sans contrepartie financière ».

Les deux motions ont été votées à l'unanimité.

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